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FrancoisCarmignola

  • les Racismes européens

    Encore remué par les terribles discours blanchis de Bouteldja qui semblent maintenant acceptés presque partout, heureusement que le lobby juif reste à la manoeuvre pour continuer à museler ces gens, je ne peux qu'aborder cette question pour construire maintenant un discours raciste anti-européen qui à la fois me navre, mais s'impose à moi. 

    Depuis la fin des années 90, je fus adulte toutes ces années-là, on a développé en France et en Europe trois terribles illusions racistes qui maintenant nous font honte à un point tel qu'on peut parler de déshonneur de l'Europe et de ses projets et de la nécessité de son abaissement physique après son abaissement moral maintenant évident pour presque tout le monde. 

    D'abord l'illusion sur le marché infini qui allait s'ouvrir à nous en Asie. Chirac en parlait avec des larmes dans la voix, et tout le G7 se précipita à la soi-disant soupe, ouvrant toutes les portes à la Chine. Les niakwés allaient faire notre fortune et on allait pouvoir exploiter leur décollage. Tu parles: ils nous entubèrent dans les grandes largeurs, gardèrent sur place nos capitaux prisonniers et nous inondèrent de à pas cher, détruisant nos industries. On n'a rien vu: la défaite et notre honte furent complètes et à nos frais. 

    La construction d'une monnaie unique, en fait l'adoption du Mark protecteur, devait développer l'extrémité du continent: sa capacité à permettre les endettements sans limites arrêta nos économies et l'Union Européenne n'a rempli aucun de ses objectifs de puissance, bien au contraire: une zone de stagnation endettée et de désindustrialisation, exploitée par une bureaucratie corrompue, livrée aux migrations et à ses profiteurs, dont la Turquie et les pays du Maghreb. Ce rétablissement de l'empire de Charlemagne est devenu la cible explicite d'un nouveau califat en cours de construction, qui cette fois ne laissera pas échapper sa proie en le submergeant démographiquement. Le nouveau racisme sera-t-il de garder l'espoir qu'après 700 ans de souffrances et de guerres civiles, nous arriverons comme l'autre fois à les foutre dehors ? 

    On n'a ainsi rien vu du tout et l'Europe obsédée par son racisme anti chinetoque, oublia son racisme anti boche: celui-ci, pour fourguer ses voitures et ses machines outils détruisit toute l'Europe, ou plutôt la réduisit en esclavage soumise et endetté, mention spéciale à la France pillée plus qu'en 40, la collaboration enthousiaste pro-européenne fanatique de Macron et de ses épigones valant toutes les divisions Charlemagne, nos centrales nucléaires étant livrées comme autrefois nos juifs, avec réticence et application. À l'écart de la mondialisation et de ses avanies, comme à l'écart de la deuxième guerre mondiale, le peuple français assisté et privé de ses fuyards à Londres vivote soulagé, de ses pénuries et de sa honte. 

    Mais le fin du fin fut l'affaire ukrainienne. Les choses venaient de loin. De la nécessaire expansion séculaire du monde germanique à l'est tout d'abord. Concrétisée la dernière fois par la conquête nazie, la possession des plaines d'Ukraine fut reprise avec collaboration et arrières pensées allemandes évidemment, par les USA colonisateurs sans y toucher, qui à coup de révolutions de couleur fomentées par leurs services présent sur place depuis la fin de la guerre entreprirent d'installer à la frontière de la Russie démembrée (si on voit comme cela le grand remplacement du pacte de Varsovie par l'OTAN) un porte-avions théorisé par la géopolitique. C'est tout l'Occident qui se déchaina donc contre le Russe forcément asiate à qui on ne pardonnait pas son communisme qui nous avait tant fait chier. L'extension de l'Union à l'est, avec l'arrivée dans l'Union des fils et filles des nazis injustement violés en 45 puis injustement dominés 45 ans et qui gardaient tous un chien de leurs chiennes pour ces salopards de popovs, aggrava le ressentiment instinctif et irraisonné de l'ensemble élargi.

    On vit la haine féroce contre le russkov asiate, le bouriate yakoute cannibale violeur se déployer à plein depuis 3 ans: l'incontournable hystérique ukrainienne sur tous les plateaux TV nous expliqua la sauvagerie (dé)bridée qui anime l'âme russe, et nous convainquit de bruler nos exemplaires de Crimes et Chatiments en livre de poche, comme fétiches sibériens de la plus immonde barbarie. Le racisme russophobe le plus débridé ravagea l'Europe occidentale, au point de faire peur aux derniers chauffeurs de taxi exilés qui se rasèrent la moustache. 

    Mais il n'y eut pas que cela: l'homme ukrainien supérieur fut aussi vanté en proportion. Débrouillard en plus d'être patriote, il bricole ses drones pour mieux humilier l'imbécile yakoute et son intelligence fit merveille au point qu'on envisagea l'inévitable: la victoire totale, Poutine renversé puis guillotiné, et la Russie enfin démembrée en un puzzle de 50 morceaux, la yakoutie bouriate enfin réduite ainsi aux yourtes isolées qu'elle mérite. L'ubermenchen galicien, fort de ses retraites aux flambeaux, de ses runes pompées (il ne fallut pas le faire remarquer, cela aurait gâché la fête qu'on compare Boucha à Ouradour sur Glane pour mieux nous tirer de l'argent, avec le signe de la division Das Reich sur l'épaule), se fit fort de dominer racialement l'untermenchen slave, toutes les théories et souvenirs de la grande époque sortant de leurs cercueils.

    On renomma donc en avenue Stepan Bandera la route qui mène à Babi Yar, pour mieux célébrer sa haine anti russe du judéo bolchevisme, 150 000 juifs massacrés pour la peine, sans oublier les 100 000 polonais de Volhynie, l'homme ukrainien a besoin de chair humaine pour manifester son nationalisme, célébré au-delà de tout avec admiration par toute l'Europe pendant trois ans. Heil ce que je  pense.

    Tout cela fait beaucoup, et le racisme essentiel, structurel et impavide qui anima 4 ans l'Europe dans sa lutte désespérée contre Staline fut donc réactivé et se trouve (toujours) célébré avec frénésie sur tous nos médias. Racisme redoublé car les encouragements aux dérives néonazies des nationalistes ukrainiens (le nationalisme ukrainien est célébré bruyamment avec envie, alors que le nationalisme lui-même est rejeté avec horreur comme principe partout ailleurs, étant considéré, vous ne rêvez pas, comme "porteur de guerre"), est fait avec une cruelle hypocrisie: pas moins d'un million de morts et blessés ukrainiens (très vraisemblablement) furent causés par nos encouragements à aller se battre afin de nous défendre. Faut-il qu'ils soient bêtes, ces semi-popovs qu'il suffit de financer et de baratiner carottes à la main pour qu'ils aillent se faire tuer pour rien, en croyant sincèrement brutes abruties et crédules, qu'on les en récompensera ! 

    Car les choses sont claires, et le mensonge ne recouvre que le plus sinistre égoïsme réaliste: ces animaux corrompus imbéciles sont bien sûr hors d'état de rentrer dans l'OTAN ou même dans l'Union et qu'ils y croient encore est navrant, à défaut de nous être utile. Pas question en tout cas de revenir sur notre incapacité à les remplacer (nos sanctions économiques furent des échecs patents immédiats et ne produisent toujours pas d'effets), à les fournir en matériels et obus, voire en conseils stratégiques, tout est en échecs patents. Seraient ils incapables d'être à la hauteur de nos espérances en leurs capacités ? 

    Tout cela est honteux, méprisable, et insupportable. Honteux au point d'en être impardonnable. Sur ces ignominies monstrueuses, l'Union Européenne s'est définitivement déshonorée et a perdu tout droit au respect et à l'existence. Il faut donc qu'elle disparaisse, comme "idéal" (comment peut-on encore respecter un pareil projet) et comme réalité. 

    Mort à l'Europe faillie ! 

     

  • Les indignités musulmanes

    A l'occasion d'une séance de Jack le Fou particulièrement saignante, celui-ci se donne l'occasion à quatre reprises, en tirant les vers du nez d'une brave musulman sunnite de déconsidérer gravement d'évidence le comportement humain des musulmans trop soumis à un texte pour ne pas avoir le courage de le contredire explicitement après s'être (honnêtement qui plus est dans ce cas) déclaré en désaccord avec sa signification. 

    On commencera par le filtrage initial effectué avec précaution par Jack le Fou: la personne cuisinée doit se déclarer "musulman sunnite" soit suivant l'acception commune en accord avec le Coran, la Sirah, les Hadiths, le consensus des 4 écoles tels que littéralement proclamés par 90% de l'islam et des musulmans de part le monde. On ne peut en principe, après accord avec ces principes contredire la lettre de ces textes.

    La stratégie consiste à mettre dans le cadre d'un dialogue raisonné entre adultes, le proclamé fidèle en situation de contredire explicitement ces textes en se déclarant en désaccord avec la parole sacrée d'Allah telle que transmise par son prophète, ou en désaccord avec le comportement ou la parole du prophète telle que rapportée par les traditions.

    Ce qui se passe alors, et c'est tout l'intérêt de la démonstration faite "en direct" est que le fidèle se refuse alors à prononcer les paroles le mettant en désaccord avec des traditions par ailleurs menaçantes. Le fidèle fait ainsi une sorte de profession de foi en direct, mettant en évidence sa soumission à une autorité qui le menace de punitions surnaturelles (les feux de l'enfer variés dont les malédictions Coraniques sont remplies). 

    Cette soumission est alors déconsidérée en termes qu'on pourrait dire insultants par Jack le Fou, qui conspue l'état dans lequel l'islam met ses adeptes, déshonorés par leur lâche soumission à une superstition, puissante au point de les empêcher de dire ce qu'ils pensent en fait, et cela par peur d'un surnaturel menaçant. Terrible peur superstitieuse, primitive et abjecte qui déshumanise ("tu n'es pas un homme, mon pote") des personnes pourtant porteuses d'un évident bon sens.

    On pourrait dire que Jack le Fou s'en prend aux "musulmans" en tant que personnes, ce qu'il nie régulièrement de faire, prétendant ne critiquer que l'islam. Le fait est qu'il s'en prend aussi à la croyance en l'islam, qui change le jugement de personnes, les rendant manifestement en opposition avec elles-mêmes alors qu'elles portent évidemment une respectabilité intrinsèque indiscutable. De ce point de vue, on pourrait donc dire qu'il respecte ces personnes, se contentant de dénoncer violemment l'emprise qu'a sur eux la superstition qu'il critique et qu'il différencie de leurs personnes. 

    Sur les questions de 1) la peine de mort pour les apostats 2) les relations sexuelles avec mineures 3) la déficience des femmes, au nom des lois en vigueur et de sa pratique le musulman sunnite se déclare en désaccord avec les trois affirmations, pourtant explicitement contenues dans les textes de la tradition. 

    Systématiquement, bien que disant qu'il ne pratique pas ces "coutumes", il se refuse à condamner Allah ou le prophète de dire ou pratiquer ce que lui ne pratique pas. Il se refuse ainsi à "juger Dieu". 

    À la question est-il "haram" d'avoir des relations sexuelles avec une petite fille, il répond "cela dépend de la coutume". En principe, cela invalide le principe de la validité "en tout temps et en tout lieu" de la parole divine, réaffirmée par toutes les traditions qui n'ont jamais relativisé ces pratiques ou principes à la situation géographique ou temporelle. Mais le fait  principal demeure: il y a impossibilité "physique" de prononcer une parole de dénigrement potentiellement dangereuse, c'est tout l'art de Jack le Fou de démontrer la superstition. 

    Jack le Fou va jusqu'au sacrifice suprême: si tu réponds à ma question ("condamnes-tu la parole d'Allah ?") je me retire de l'internet.  Ce que ne fait pas le fidèle, réduit au silence. Sur la question de la déficience des femmes, Jack va jusqu'à hurler qu'un "connard" insulte sa mère et n'y a aucun droit ! Coincé et en dissonance cognitive (qui ici ne provoque pas de court-circuit menaçant de mort, mais un simple silence stupéfait) le fidèle reste muet. 

    Pourtant, le pauvre musulman aurait pu essayer de donner corps à cette histoire de coutume. Pourrait-on dire qu'Allah devait se faire comprendre à des bédouins incultes et donc composer avec leurs coutumes, se contentant de réglementer des habitudes inévitables, la validité éternelle portant non pas sur le fond de ces coutumes, mais sur leur adaptation nécessaire à chaque époque, charge étant donné aux jurisprudences de s'adapter, ce qu'elles pourraient faire, la critique de la non-adaptation étant laissée à l'histoire, et à une interprétation ou une activité évolutive dans l'islam sunnite que tout le monde sait devoir prendre en compte le monde tel qu'il est... Cela pourrait atténuer la peine qu'on aurait à déclarer valide une parole de Dieu un peu ollé ollé, mais dans le principe interprétable positivement, au prix d'une certaine torture des significations données. La sexualité avec la petite fille pourrait ainsi être assumée "à la Matzneff", le prophète ayant seul la sainte capacité de faire proprement la chose etc etc. Bref, un certain jésuitisme pourrait être assumé. 

    Le fait est qu'il ne semble pas que ce type d'intelligence de la foi musulmane se soit assumée face à Jack le Fou, toujours maitre d'un terrain pourtant fréquenté. L'islam serait-il foncièrement stupide ? 

     

    (1) Jack le Fou contre un musulman obstiné mais calme: https://youtu.be/T5XSpOna9u8

  • Les Antisémitismes

    À l'occasion, comme toujours, de lectures désordonnées diverses, une explication de l'antisémitisme. 

    On se réfère à la théorie des origines de Gans, qui a un point sur la question (1). 

    Le sacré s'identifie au langage et à l'humanité, mais les rituels se sont ensuite succédés, jusqu'à ce qu'on évolue jusqu'à l'invention du monothéisme, issu de la transformation du dieu local des hébreux, un sous dieu de banlieue en Dieu unique, celui dont les Grecs rêvaient et que les Hindous concevaient plus ou moins, sans parler des Mongols pour qui il n'y avait qu'un seul grand ciel bleu, malgré tous leurs démons... Ce Dieu unique, manifestement juif, suscite la jalousie surtout que ceux-ci, par leur irrédentisme affirmé, proclament un peu trop sourdement leur priorité en la matière et l'élection qui s'en déduit... 

    C'est le paradoxe de l'universel, qui affecte aussi l'Occident en déshérence contre qui tous s'acharnent en ce moment: celui qui le proclame se rend détestable et s'attire des ennuis, on soupçonne toujours, d'ailleurs à raison, le messager d'être de parti pris. Voilà donc pourquoi votre fille est muette, et l'Occident delenda est aussi. Mort aux blancs. 

    Le thème est intéressant quand on a pris l'habitude de confondre, c'est le truc de Gans, humanité avec sacré et aussi langage. J'y ajouterais ma théorie de la conscience anthropologique, manifestée dans la partie de l'esprit distincte de l'imagination et de la raison, et qui se spécialise dans la perception de soi, des autres et de l'autre absolu, le sacré ou divin. Les concepts s'accrochent avec aisance, et que le langage en émerge parait assez naturel, le passage à l'autre qui n'est pas semblable à soi et donc aux autres en compétition, s'accordant assez bien avec la suspension de l'appropriation, conscience donc d'un autre absolu inexistant mais apparaissant brutalement à ... la conscience.

    Cette troisième partie de l'esprit aurait donc été crée ou activée lors de la scène originaire. Pourquoi pas ? Surtout que le sacré primitif s'identifie bien sûr à son signe, qui est la proie sacrifiée, elle hantée par le multiple: il faut répéter le sacrifice, trouver d'autres victimes et d'autres prétextes. L'autre que l'humain est ainsi multiple et divers et l'esprit s'étendit hors de l'homme, initiant la vaste exploration culturelle dans laquelle se lança alors l'humanité. 

    La purification conceptuelle qui se rendit nécessaire amena nécessairement à des abstractions supplémentaires et la "révélation" est d'abord celle, intellectuelle, de l'unicité de la chose en question d'abord travestie dans une personne énigmatique, parlante et autoritaire et aussi plus ou moins aimante, donc jalouse et ayant ses chouchous. Elle aurait eu lieu lors de l'expansion phénoménale de la croyance en ce Dieu juif là, suffisamment local et oriental pour garder sa personnalité et suffisamment purifié des attributs obscènes portés par les Dieux concurrents pour être le candidat à être le principe supérieur que tout le monde intuitait plus ou moins. Un principe supérieur doté de volonté ! Le Dieu "idéal" !

    Les élaborations chrétiennes, merveilleuses de complexité et subtilités firent le reste et séduisirent le monde (cette partie là du monde, je veux dire). Par habileté, et pour se défaire de la terrible et destructrice tentation gnostique, on se rattacha au Dieu de Jésus à toute force et l'unicité du Dieu des Juifs n'en fut que mieux renforcée, ceux-ci n'en étant que mieux les premiers propriétaires. 

    La définition de l'humanité y étant attachée, on comprend assez bien que la jalousie, elle, se multiplia, avec la violence qui est attachée à ce genre de proclamations. Les seuls élus, les seuls humains donc, se trouvèrent alors à la place privilégiée que décrit assez bien Girard, et qui permet la réconciliation de tous sur son dos sacrifié. 

    Doit-on parler de l'islam ? Il n'apparait que comme une superstition... Superstition de la parole de Dieu alors que truc est évidemment silencieux, la croyance qu'un pouilleux illettré, par ailleurs caractériel, violeur d'esclaves et de petites filles puisse recevoir lui, mieux que Moïse et plus longuement, l'attention de l'éternel, étant invraisemblable. Le fatras absurde qu'est le Coran, foutoir de malédictions arabisantes apocalyptiques reste totalement inintéressant et le plaisir que les gutturaux arabisants ont à le répéter en boucle en faisant semblant d'y comprendre quelque chose n'est que jouissance primitive rythmique dans l'odeur du métal des sabres et des crottes de chameaux. Jaloux des juifs, bien sûr, il crut les convertir lui aussi, et se prétend universel contre les juifs et monothéiste contre les chrétiens. 

    (1) Gans et l'antisémitisme: https://anthropoetics.ucla.edu/views/vw836/

  • Les Indigènes

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  • Les origines du langage

    À l'occasion de l'exhumation du blog "anthropoetics" de Eric Gans (1) que j'avais fréquenté il y a trente ans, à l'aube de l'internet grand public, résumons les répétions innombrables de ce qui se pense comme une théorie unique, à la marge de ce qui commence à être une référence universelle, c'est-à-dire la grande théorie de Girard. 

    L'origine de l'humanité serait un évènement, c'est ce qu'il y a de commun aux deux théories. Ce qui fait l'objet des critiques de Girard à l'égard de Gans, c'est que le mécanisme en jeu n'est pas le sacrifice, l'opération réconciliatrice, mais le langage, créé en même temps que le sacré lors de la scène originelle. 

    L'intéressant est qu'on a ici explicitement, ce qui n'est pas la focalisation de René Girard, une théorie sur les origines effectives du langage, de la religion (disons plutôt du sacré), et en fin de compte, de l'humanité. Le fait est que nul ne s'intéresse à cette émergence de ce qu'on appelle l'homme à partir du primate. Les bavards universitaires sont ici muets: il n'y a que l'évolution qui vaille. On se contente ainsi d'évoquer le fait que ce primate antérieur n'était pas un singe au sens actuel et aussi qu'une évolution graduelle à partir de sociétés de primates supérieurs suffit à tout expliquer. La thèse de l'évènement fondateur est ainsi originale et isolée, voire totalement inconnue, voire rejetée à priori par tous. Nous sommes aux confins du savoir. 

    Résumons la théorie. Elle reprend la figure du père assassiné de Totem et Tabou de Freud et en fait développe l'idée dans un cadre différent, exactement comme l'avait fait Girard lui-même avec le bouc émissaire sacrifié.

    Métaphoriquement (l'évènement fut-il unique, ou répété dans des communautés distinctes, voire dans la même ? ) un groupe de primates se rassemble autour d'une proie et plutôt que de laisser la hiérarchie des mâles alpha décider des appropriations successives réglées de l'objet du désir commun, on passe à autre chose. 

    L'un des participants se met alors à émettre un signal vocal de désignation de la proie partagée et inaugure ainsi un phénomène complexe collectif mettant en jeu l'objet désigné, la collectivité qui le partage, et l'individu qui désigne. Celui-ci montre simultanément qu'il y a un objet, qu'il y a désir personnel et commun pour lui, et que l'appropriation individuelle de cet objet est suspendue, reportée.

    L'ostensif de cette désignation crée alors la première phase du langage, l'ensemble du processus ainsi désigné aussi étant précisément le "nom de Dieu" inaugural du sacré. C'est dans un deuxième temps que la remémoration de cet instant, ou rituel, introduit alors précisément la différentiation des langages et son utilisation informative construite. Ce qu'on appelle l'humanité vient d'apparaitre. 

    À partir de là, des hectolitres de considérations (sur trente ans d'explications et de propagandes) et de commentaires. Diablement intéressant et convaincant, abordant les définitions possibles de l'Homme, de Dieu, du Langage, les trois choses étant contemporaines, et en rapport étroit. On ne se lassera des phrases intelligentes et signifiantes qu'on peut tirer de tout cela, au point que la théorie devient elle-même une sorte de religion, indéfiniment animables par des rappels permanents de sa ou ses significations profondes, voire sans fonds. 

    On notera la parenté de cette considération de la suspension de la signification avec le néant de Sartre ( le "pour-soi" est séparé du monde par le "néant" qui assure sa liberté) et la "différance" de Derrida, éternel gouffre qui sépare le signe du signifié, séparation temporelle et physique, fondement de la signification. Ce n'est pas un hasard, ni une coïncidence, bien sûr, on parle de la même chose.  

    Gans parle alors du monde selon ce qu'il fut à l'origine et s'oppose à Girard en y voyant l'amour (c'est le sens de la scène originaire fondatrice, ostentation, présence et renoncement) tandis que Girard y voit le ressentiment ( c'est le sens de la violence mimétique qui ne s'achève que par la violence suprême, le sacrifice de l'aimé ou du Dieu). 

    Amour et ressentiment sont les deux formes du Désir de: 

    - la perte de l'ennemi adoré  

    - la conservation de l'aimé adoré 

    Le maintien des deux désirs est paradoxal, car on dépend de la force de l'ennemi et de la faiblesse de l'aimé. 

    Le Ressentiment est un amour frustré, l'Amour c'est autre chose... 

    Ainsi, et c'est comme cela commence il y a trente ans le blog de Gans, on compare et oppose les sentiments à l'origine de l'humanité: 

    - la culpabilité de Freud

    - l'épuisement de la violence par le sacrifice de Girard

    - l'Amour et le monde commun des hommes de Gans

    L'expression "je t'aime" est ainsi un modèle de l'usage initial du langage: un acte qui est signe de ce qu'il promet (etc)

    Tout cela a une certaine grandeur: ainsi va le monde. 

     

     

     

    (1) Le site de la Generative Anthropology : https://anthropoetics.ucla.edu/views/

  • Les auditions d'un Général d'armée

    L'audition du CEMA reste un évènement(1). Plus haut responsable militaire français, le personnage est important: il préside à l'organisation des armées. Ce qu'il dit exprime un avis "autorisé" du système décisionnaire français, et illustre la manière dont nous sommes conduits. 

    Et bien cela est catastrophique. Et honteux.

    Son propos liminaire à part être ridicule (il parle de la compétition à tous les étages, y compris sportive) évoque la léthalité affirmée des guerres, en citant successivement la Russie, le Congo et le Pakistan. 

    L'agression russe fut au départ peu couteuse en hommes et ne se transforma sur le front en boucherie que pour les ukrainiens dont la "léthalité", jamais citée par Burkhard, est, elle,  extrême, en tout cas 5 à 10 fois celle des Russes, en particulier lors des désastreuses attaques suicidaires au sud et au  nord de ces dernières années. 

    La guerre au Congo est menée depuis 30 ans par le Rwanda sur des frontières contestées et a causé des souffrances inimaginables, et des millions de morts. 

    L'attaque aérienne menée par le Pakistan a été globalement exclusivement dirigée contre des bases terroristes, et illustre la coordination quasi parfaite d'un ensemble aérien moderne de dizaines d'avions d'attaques. Elle causa peu de morts, et s'acheva rapidement sur une position d'équilibre. La désinformation au sujet du Rafale fut limitée et suffisamment publique pour pouvoir être démentie. Le résultat est plutôt à l'avantage des armes occidentales, et les annonces triomphantes du Pakistan ne furent pas confirmées. 

    Bref, rien à voir entre les 3 cas cités. 

    Au sujet de la guerre de l'information, une confusion est manifestement entretenue, ou bizarrement assimilée, entre virus informatique introduit dans les systèmes, phishing auprès des opérateurs étatiques et désinformation auprès du public dans le cadre d'une démoralisation de l'opinion. Il semblerait que j'en sois victime, si je crois le monsieur... En tout cas, il est sûr que le champ de perception occidental soit globalement attaqué... 

    Le virus russe "atépé 28" évoqué par le CEMA fait il référence au groupe de hackers russes APT28 connu depuis longtemps et auteur de divers malwares et production de faux documents ? La censure de RT était-elle destinée à vacciner les innocents Français de la montée au cerveau de certaines chaines de bits ? 

    On enchaine alors avec le réchauffement climatique, préoccupation majeure des acteurs sur le terrain, plus que les armées, mises en oeuvre pourtant pour aider Mayotte à supporter son cyclone, vrai danger, contrairement aux masses de comoriens qui viennent accoucher à l'oeil et à Mayotte en attendant d'être envoyés à l'oeil en métropole pour y continuer leurs vies de parasites faméliques invasifs. Aucune allusion pour ce qui concerne la nouvelle Calédonie aux terribles émeutes qui faute d'avoir engagé l'armée ont couté beaucoup et ruiné bien des gens: le réchauffement climatique avait du tourner le cerveau des canaques. 

    On en vient à la MENACE russe, essentielle et principale. Pourtant causée par les politiques nationalistes néo nazies d'un pays corrompu et failli manipulé par les services des USA depuis des décennies afin de s'assurer d'une avancée agressive de l'OTAN à l'est, l'"agression" russe est donc une menace. Foutage de gueule contre l'évidence et la totalité des informations que l'on peut disposer, historiques, stratégiques et factuelles, les affirmations du CEMA sont insupportables: un chef militaire incapable, transformé en perroquet de Macron, aligne les foutaises débiles au nom de nos armées. 

    On lui rappellera que la menace russe fut qualifiée au récent sommet de l'OTAN, qui par ailleurs inaugure le désengagement américain, comme étant "de long terme"... Une grande victoire pour les européens, Trump ne voulait pas qu'on mentionne la Russie... 

    La démission de cette ganache emperruquée est exigée ! Car il en rajoute. 

    La Russie vivrait donc une défaite stratégique. Son économie en surchauffe, financée par un pétrole vendu en GNL à l'Europe entre autres, a défié toutes les sanctions économiques, tous les armements de l'OTAN et assure aux BRICS la parité économique et stratégique avec l'Occident, changeant radicalement et à notre détriment l'équilibre économique et stratégique du monde. Mieux eut valut que cette menace ne soit pas crée de toutes pièces par la bêtise, la soumission à l'étranger américain du temps d'Obama et de Biden et l'incompétence économique et sociale de nos dirigeants, les crétins aveugles et tordus dont il fait partie pour  notre honte. 

    L'argument de Burkhard est que la Baltique a été transformée en lac OTAN par la fin des neutralités suédoises et finlandaise. On pourrait ne pas s'en réjouir. Car considérer heureux que 40% du trafic russe doive cesser de ce fait c'est mettre en grave danger la Finlande (pays de 6 millions d'habitants) au cas où elle voudrait vraiment s'opposer à la Russie... Considérer que l'OTAN est chez lui en Finlande est un peu osé. Mais le monsieur n'est sans doute pas un vrai militaire, ses décorations acquises en ne fessant que quelques noirs l'ayant empêché d'apprendre la géographie, sans doute... Conseille-t-il de défendre le lac OTAN en mettant en péril le territoire français ? 

    La Russie vassalisée par la Chine? Ah bon. Ayant au contraire consolidé ses accords avec elle, et se préparant à accueillir les démographies indiennes et vietnamiennes, la Russie est maintenant dans le camp de la Chine, vrai adversaire de l'Occident, et à qui elle va offrir son pétrole et son gaz, faute qu'il soit considéré casher par un ouest eurasien gourmé. Bien vu, général. 

    Surtout que la ganache ment: les salaires respectifs des soldats au front et des médecins sont en fait équivalents, (150/300K contre 100/300K roubles) et non pas nettement différents. Par contre, si l'après-guerre sera sanglant et difficile, cela sera pour l'Europe, quand vont s'y déverser les mafias ukrainiennes surarmées par nos soins. On imagine que Burkhard laissera le soin de traiter tout cela à la police/gendarmerie... 

    La Russie, qui pourrait tenir, malgré sa défaite stratégique, "un quart d'heure de plus", et donc obtenir ce que sa désinformation appellera une "victoire", n'est-elle pas plutôt en train d'accroitre le territoire de la fédération avec la partie la plus riche de l'Ukraine, et a maintenant pour objectif le "grand chlem" soit la totalité du rivage ukrainien de la Mer Noire? Frappant de voir la verbosité de la parole de la gonzesse emplir la bouche d'un 4 étoiles devenu complètement con.  

    Et puis il y a le reste... 

     

    (1) audition du Général Burkhard, CEMA https://videos.assemblee-nationale.fr/video.17176882_685b9c60c8656.commission-de-la-defense--bilan-et-perspectives-d-adaptation-des-enjeux-capacitaires-au-regard-de-l-25-juin-2025

  • Les Néo Réactionnaires

    On en parle beaucoup (1) et on retiendra l'antidémocratie et la gouvernance algorithmique. Sans doute en suis-je un ou en deviens-je un, par force, la vitesse de l'effondrement (Nick Land est un théoricien de l'accélérationnisme) augmentant sensiblement de nos jours, ou pas loin d'une minute ne se passe sans que, non pas qu'une femme soit violée, cela on le savait, mais qu'une monstrueuse connerie ne soit dite, inaugurant une funeste décision à venir. 

    Bref, le dégout qu'on éprouve à suivre les péripéties de la démocratie en exercice va croissant. Ce n'est bien sûr pas la première fois dans l'histoire que cela se produit, mes pauvres parents suivaient déjà, atterrés, les miterrandianismes des années 50 avant que j'eusse l'occasion de suivre ceux des années 80, mais cela confirme en tout cas l'incapacité congénitale du système dit représentatif à évoluer. L'histoire l'a d'ailleurs toujours prouvé: pour ce qui concerne la France, nulle évolution de la situation délétère installée par une république de numéro quelconque ne s'est achevée autrement que par un coup d'État. La situation actuelle, qui dure depuis 45 ans, finira inéluctablement de la sorte, j'en suis persuadé.

    On pourrait dire de même que tous les grands problèmes de l'Amérique ne se sont réglés que par des guerres, depuis celles contre l'Angleterre jusqu'à celle contre le Mexique puis contre les indiens, sans parler de la guerre civile qui n'a pas résolu le problème noir, toujours moteur de la guerre civile permanente qui anime la "démocratie" américaine. 

    La conclusion est claire et nos 250 ans de "démocratie" le prouve absolument: ce type de régime, impuissant et corrompu n'est acceptable que pendant les brèves années où la force des armes ne s'étant pas tout à fait relâchée, les guignols élus au hasard de leurs démagogies arrivent à bien se tenir... 

    Voilà donc la première forme de la réaction: abolir, ou modifier en profondeur le régime de gouvernement. 

    On notera d'ailleurs que sont à l'oeuvre derrière tout cela des idées et des philosophies issues de ce qu'on appelle les "lumières", où furent élaborés des concepts fondamentaux. D'abord celui d'"émancipation", c'est la raison individuelle, propre  à chacun qui le rend atomiquement capable de jugements raisonnés et donc de la capacité de choix collectivement transformée en la meilleure décision possible concernant la vie en commun. L'émancipation est le droit, devoir et capacité accordée (ou arrachée) à l'humain en question. Elle fut à l'origine émancipation des autorités et des morales (royales ou religieuses). 

    On notera ici un clivage entre deux "raisons". La première est celle de l'émancipation individuelle: la raison est un exercice personnel et le théorème est démontré dans ma tête d'abord. La deuxième est collective et intemporelle: LA raison, qui règne sur le monde, organise sa nature et devrait donc, c'est tout le problème, organiser aussi les sociétés. Le mot "loi" s'applique aux deux, n'est-ce pas ?  Il se trouve que non, et la grande aporie de la raison, et c'est ce qu'on évoque plus haut, est que la "raison" a totalement échoué à fournir des critères convenables à la conduite des sociétés, systématiquement rongées par le désordre des idées et des raisons individuelles, précisément. 

    Nous devons donc vivre une deuxième émancipation, c'est sans doute le vrai sens des "lumières noires" de Nick Land: il convient de s'émanciper de la raison démocratique à l'origine du régime manifestement failli. Cela sans doute au nom d'une raison individuelle particulière et on voit alors s'avancer le paradoxal autoritarisme libertaire, qui fait tout l'intérêt de la réflexion en cours. 

    On pourrait mettre en savant Singapour, sa méthode d'apprentissage des maths et son dictateur Lee Kuan Yew (qui peut se souvenir de ce nom ?) qui fit le bien par la force, et qui se trouve tel le Frédéric II de Voltaire, le dépositaire de la vraie intelligence, celle qui s'impose avec l'énergie nécessaire.

    Les néo réacs vont plus loin et parlent de la continuation modernisée des dictatures éclairées, la gouvernance algorithmique, ou la robotisation du pouvoir, de manière à distinguer complètement humanité et contrôle de l'humanité, et à revenir à une sphère des fixes à la fois ultra-libérale et immuable, et donc capable de laisser vraiment s'auto organiser les consciences en charge de faire le bien en se voyant retirer le droit de le faire au nom de tous. 

    Car là est le problème et la clé de tout: dans le conflit entre les deux raisons, c'est bien sûr la raison individuelle qui s'impose et qui prétend à un certain moment, détenir la raison collective et donc décide de l'appliquer à tous, ce qui est par définition la seule chose à faire une fois convaincu... Le résultat est non pas la dictature, mais le foutoir, soit la dictature de ce qui ne peut être qu'une minorité, erratique et forcément sujet à corruption et qui se précipité à moyen ou long terme vers l'échec misérable et la destruction violente. 

    Il faut donc soustraire pour toujours la raison collective idéalisée et imprenable, des volontés et fantasmes des raisons individuelles et la transformer en nature, réel immuable (je dis bien immuable) qui ne se laisse comprendre que par les approximations peu révisables que sont ses lois de fonctionnement et qui s'appliquent indistinctement sans souci de morale, de charité ou de "justice", ces choses étant précisément ce que la dégénérescence démocratique prétend maitriser. 

    Car le terme de "lumières noires", on pourrait parler de "wokisme de droite", ou "nazibéralisme" (le terme devrait faire flores), désigne aussi un éclaircissement, une révélation: que le "progressisme" désigne en gros tout ce que d'erratiques et désordonnées consciences paumées peuvent tirer de l'idée de "raison individuelle" soit l'application foireuse de concepts piochés n'importe où et qui s'imposeraient au nom du bon plaisir de communautés tribales variées se livrant à débats en forme de partouzes sous drogue. 

    Le progressisme et tout ce qui s'y rattache doit donc être banni pour toujours: il n'y a pas de "progrès" autre que des changements indéfinis issus de l'arbitraire du délire. Et ce qui le rend possible doit être éradiqué. 

    Car il y a deux phases: d'abord l'organisation et les principes, d'ailleurs immédiatement théorisés sous une forme contradictoire. Car le pouvoir souverain du "démos" est d'abord exercé contre le système lui-même: par essence, cette souveraineté peut et veut s'interdire elle-même et c'est d'ailleurs ce que l'échec retentissant et qu'on aurait voulu voir définitif, de la démocratie athénienne a montré. La chose est essentiellement contradictoire, c'est-à-dire suicidaire, et à chaque fois dans l'histoire, consomme d'ailleurs son suicide. 

    Les plus acharnés défenseurs de la démocratie sont d'ailleurs ceux qui veulent "rompre avec" quelque chose, par exemple le capitalisme, pourtant organisateur implicite de l'économie, soit ce qui rend seul possible l'exercice même du vote ! L'"alternance démocratique" est ainsi par essence la succession de programmes de ruptures ou de "changements" voulant mettre à bas un essentiel de ce qui précédait et de ce qui s'offrait ainsi lui-même en sacrifice pour la foule déjantée qui allait décider "démocratiquement" de sa mort !

    Et puis il y a l'organisation:  sur la base d'une liberté de choix des partis, une oligarchie impitoyable, assez corrompue à tous les sens du terme, organise son maintien au pouvoir avec hypocrisie, en affirmant tour à tour la justesse de ses principes pour imposer son pouvoir, et en affirmant avec cynisme son autorité pour en imposer l'application. La corruption est multiple: par l'argent des pays étrangers à la manoeuvre pour accaparer, par les démagogies à l'égard de communautés séduites dont on protège les intérêts, par les salaires dispendieux qu'on verse et qu'on se verse. Toute remise en cause de ces immondes pratiques est dénoncé comme populisme fasciste, l'estrèmdroate ennemi essentiel étant le diable à combattre qui justifie tout cela. 

    Revenons aux principes, le principal d'entre eux étant l'"égalité", funeste concept en forme de contresens langagier essentiel: égalité de quoi? Tout enfant, possesseur sous la forme de son avidité individuelle de monade vivante qu'il exprime par son sens immanent de la justice traduira cette égalité-là sous la forme de la stricte égalité quantitative. Nous y sommes: tous ont droit à la même chose et donc sont dépositaires de l'égal respect qu'on doit à ceux qui auront autant que les autres. Et non. L'inégalité physique, matérielle, intellectuelle et biologique est universelle, rationnelle, évidente et totale. Le faible et l'imbécile doivent être écrasés, jugés et nourris à leur juste valeur, et l'égalité n'est que de principe, même le plus acharné des éclairés de l'âge des lumières le pensait avec clarté: il s'agissait d'abolir les "ordres", rien de plus évidemment. La subversion du principe fut le fait des démagogues qui utilisèrent le trope pour mieux dominer les faibles dans les assemblées "démocratiques" qui décidaient des mises à mort de qui on voulait abattre. 

    Archi transformés par toutes les républiques qui suivirent, le concept démagogique se glissa dans bien plus puissant et efficace: la question dite "sociale", devenue une réponse ultime à la question éternelle du mal: l'égalité des conditions comme solution à imposer à la dramatique inégalité des conditions. Absurde et débile idéal, qui ronge et pollue les consciences, et qui surtout motive les meurtres de masse en plus des conneries de masse pendant les périodes plus pacifiques et qui du fait de l'inanité obligée des décisions prises en rapport, conduit toujours à la ruine. Nous y sommes actuellement en France. 

    Qui plus est, l'inanité du principe, qu'on aurait pu croire en bout de course du fait de la monstruosité de la dette publique qu'il généra, conduisit à des diversions pour atténuer l'ampleur de l'appauvrissement non voulu qu'il générait: on passa à l'égalité des improbables, c'est à dire des races, des sexes et des inter sexes: on alla même jusqu'à instaurer des inégalités de leurs contraires afin de garantir l'essentiel: le grand remplacement démographique obligé, l'obligation faite par des juges majoritairement (et silencieusement) des femmes de respecter la parité dans tous les autres domaines, et pour finir le mariage homosexuel dont l'égale fertilité ne peut être assurée que par l'illégale GPA dont les produits en même temps légaux et illégaux sont automatiquement naturalisés par les mêmes juges pour éviter d'en faire des mineurs isolés par ailleurs justiciables du "même" traitement. L'absurde, le contradictoire, le gerbant en forme d'apothéoses désespérante: la chiasse, la chiasse comme dirait Joseph Conrad. 

    Revenons toutefois au social, qui plus que le sociétal, coute de l'argent, et beaucoup d'argent: il est tout entier basé en fait, même si cela est fait au nom du foireux et faux principe d'égalité, sur un principe sous jacent qui est le refus (ou le renoncement ) d'accepter collectivement la souffrance: il faut, c'est ce que veut le progressisme, et c'est ce que NOUS voulons, que les problèmes de survie des uns et des autres soient réglés par le gouvernement. Migrants malade atteint du mal de mer sur son radeau, licenciés par son exploiteur de patron perclus des dettes de l'URSSAF, divorcées sans ressources, jeunes fainéants à la rue, toutes les misères du monde et des circonstances méritent non pas la charité individuelle et les partages de manteaux qui firent la chrétienté, mais l'assistance sous forme de droits, se présenter au guichet en montrant ses écrouelles suffisant pour mériter salaire. 

    Nous avons donc exposé les principes et les manifestations du progressisme. Celui ci étant l'ennemi, et ses principes étant les causes de sa malignité dont les effets sont l'absurde et la ruine, il convient donc de s'en débarrasser. 

    L'attribution de  l'attribution des droits (exprimés en numéraire) devrait donc être soustrait à la charité d'un décideur corrompu car disposant pour son bien être moral de l'argent des autres. L'égoïsme nécessaire doit être informatisé. Le "c'est la faute à l'ordinateur" qui servit longtemps à excuser les horribles bugs des premières robotisations sera maintenant l'excuse des cruautés sociales qui forceront les pauvres à mieux s'organiser, individuellement ou collectivement. 

    Nous y voilà ! Je suis donc un nazibéral. Manifestement.  

     

     

    (1) Le Grand Continent : https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/28/atlas-neoreactionnaire/

  • Les défis de la postmodernité

    À l'occasion d'un ride dans les méandres islamistes, et des héritages, la conclusion de (1): le riche patrimoine ottoman et musulman de la période "classique" de l'islam gagne à être connu et pourrait nous permettre d'affronter les défis de la postmodernité. 

    L'idée n'est pas mauvaise, et commence par la critique de l'ijtihad ou "la dérivation de décisions juridiques directement à partir des sources reconnues de la loi islamique sans quil y ait un précédent juridique", dont les portes fermées au 9ème siècle inaugurent la période "classique" de l'islam, qui entre en déclin intellectuel sans philosophie ni réforme possible de soi. C'est le mythe orientaliste de l'islam stérile, repris par les réformateurs, qu'ils soient ceux de la Nahda (Rifa al Tahtawi et Mehemet Ali) ou de la Salafiyya (Afghani, Abduh, Rida) qui donna le salafisme moderne et ... les Frères musulmans. 

    Les concepts voisins de l'ijtihad  sont ceux de taqlid, imitation sans réflexions des conclusions de la pratique de l'ijtihad par plus savant que soi, soit les mujtahid (qualification rare dans l'islam sunnite) soit le mufti, rattaché à une école et qui peut produire des fatwas. 

    Note: on rattache le seul réformateur intéressant et véritable (Ali AbdelRazziq) à Mohammed Abduh.  

    En gros, la dépréciation de la stagnation musulmane fut la même chez les orientalistes occidentaux et chez les tenants de la Salafiyya, cela pour mieux réouvrir l'ijtihad, mais avec de nouveaux principes, notamment ceux qui permirent l'excommunication (takfir) et autre joyeusetés du nouveau djihadisme. Ainsi, ce sont les réformistes qui ont bloqué la modernisation de l'islam. 

    On pourrait, selon cette thèse, se poser la question de la nécessaire modernisation, vu la richesse de la pensée musulmane de l'époque, mais cela n'est que persiflage. 

    On fera remarquer, c'est l'idée, l'incroyable prétention "du propriétaire": au lieu de penser et de raisonner, voire de créer des idées, on se contente de revendiquer un droit de propriété identitaire: c'est moi qui doit recevoir l'argent de votre loyer, du fait de mon ancienneté. Loyer de quoi ? Du précurseur arabe. Cette revendication, qui fait de Poitiers et de la Narbonnaise une terre d'islam dans laquelle on doit reconnaitre le voile, porte d'abord sur les "idées", et on révère la "passion pour la logique" d'un obscur ouléma, exclusivement intéressé par la glose scolastique au pire sens du terme dans des écrits qu'on cite pour mieux se masturber de sa "science". Et que je te mets en avant Robert de Mesdeux, illustre marrane que seuls les ignorants ne connaissent pas. 

    Au passage, deux cités intéressants: 

    El Rouyaheb, qui expliqua que l'homosexualité au sens occidental n'existait pas dans le monde musulman au XIX ème siècle. Intéressante conception, parait-il marquée par Foucault, et qui montre bien le côté "intéressant" de la philosophie de l'épistémé: ce n'est pas seulement l'"homme" qui est relatif, mais l'homosexualité elle-même, ce qui est moins connu, et bien plus intéressant. Magnifique illustration de la déconstruction du déconstructeur, à faire ! En tout cas, l'idée de l'absence d'homosexualité (à notre sens) chez les grecs anciens doit évidemment se faire confirmer par celle, elle aussi construite, en vigueur dans les milieux de la porte, avant la fin du califat... 

     

    (1)https://www.academia.edu/45587910/Rouvrir_les_portes_de_l_ijitih%C3%A2d_Retour_sur_un_mythe_fondateur_du_salafisme

  • Les Racismes

    On avait eu l'occasion de parler "racisme", et il faut maintenant parler de l'un d'entre eux, celui qui est "anti blancs". Promu par un demi-sel de la l'identitarisme (2), François Bousquet. 

    La première chose est que souhaitant l'hégémonie, une certaine "droite" se lance dans le calcul communicationnel et souhaite récupérer le signifiant "racisme" qui lui a fait tant de mal. Cela se voit, et la dénonciation innommée de l'affreuse chose qu'est le "racisme" comme principe assumé par tous (évidemment) voudrait donc se rendre utile explicitement en prenant la défense d'une espèce à protéger, "le blanc" pour mieux retourner le terrible argument contre le porteur du couteau.   

    La question n'est pas de parler de l'appréciation ordinaire que tout peuple racisé porte envers son racisateur et réciproquement: il n'y a pas, nulle part, d'immigration heureuse et la haine de l'autre est générale et inévitable. Ne pas partir de ce présupposé est une erreur.

    Double erreur, celle de la gauche, dont la détestation marxiste de son adversaire à exterminer (pour faire aboutir la grande révolution prolétarienne) la pousse à nier les évidences avec impudence et autorité, jusqu'à avoir réussi à faire voter des lois pour cela, mais aussi bien sûr de la victime, qui victime du syndrome dit de Stockholm, se met à elle aussi faire la chasse au racisme, pour se dédiaboliser d'une part, pour mieux se purifier aussi, et pour finir pour tenter l'improbable, se mettre à la place du nègre, comme à la place du mort. 

    Ensuite, que le racisme en l'état n'existe pas plus que le racisme "anti blanc": doctrine oubliée et ringarde, le pire des imbéciles ne peut l'assumer rationnellement et la mesure des nez crochus est vraiment passé de mode. La racisation passée qui consistait dans le même ridicule à détecter l'essence juive à l'odeur dans des populations indistinctes d'une part, à mesurer au colorimètre le degré de singitude d'autre part est objectivement dépassée. La racisation est visible, comme les minorités, et le noir et ou l'arabe, exactement comme le blanc, est immédiatement et clairement identifié. Le terme "racisé" signifie ainsi au-delà de la classification dans les minorités visibles, quelque chose de plus qu'on pourrait appeller "racismisation", c'est-à-dire prise en compte matérielle de l'appartenance caractérisée. 

    Le problème, ou contrainte, est que cette "racisation" a les deux aspects positifs et négatifs que les sociétés qui se veulent multiculturelles mettent en pratique.  C'est le paradoxe des statistiques ethniques promues par les associations noires pour mettre en évidence les refus d'embaucher et de louer à, des noirs: elles permettent de mesurer l'inégalité dommageable. Ce que fait la racisation: l'oubli de la couleur, au nom de l'égalité symbolique antiraciste est devenue contre productive et empêche l'affirmation maintenant effective, de soi. Le woke est devenu raciste et en est fier. Pour purifier la chose de ses côtés "problématique", il se met alors à dénoncer autre chose dirigé contre les "racisés". Cet autre chose n'est plus le "racisme" générique et plastique, que l'on peut dénoncer in abstracto, mais bien l'ensemble des discriminations infligées aux noirs et aux arabes par les blancs et les juifs. On appelle ça le racisme "systémique", qui inclut l'islamophobie, la "discrimination" (qui peut imaginer qu'on discrimine les blancs ?) et pour finir le "fascisme", forme ultime d'essence crapuleuse à dénoncer à l'odeur et nous y revoilà. 

    Faut-il manquer de bon sens pour se mettre maintenant à lutter contre ce qui est devenu une marque de fabrique, le racisme au nom de sa destination racismisée, la proclamation woke de la race identifiée à la noiritude et à l'arabitude, et cela exclusivement ! La dénonciation victimaire du racisme sous la forme où elle était menée lors de la mise en scène du Front National afin de compromettre la droite capitaliste n'a pas de raison de culpabiliser la haine du blanc, qui est ordinaire, absolument naturelle, inévitable et répandue. Imaginer rééduquer les peuples victimes de ce travers est une naïveté de rombière catéchiste, de celles qui se croient encore capable de convertir au christianisme l'islam qui débarque en masse dans une société maintenant totalement sécularisée et maintenant complètement incapable de penser et de mettre en pratique les égalités symboliques de principe. 

    Le racisme devient alors ce qu'il est actuellement, une détestation du camp ennemi, détestation absolue et grosse de conflits violents à venir, s'ils adviennent avant une défaite complète, détestation naturelle et obligée, un territoire ne se partagent pas entre peuples non miscibles et puis c'est tout. Accuser l'une ou l'autre des parties de respecter cette nature là est inconséquent et irréaliste et n'est qu'une instrumentalisation communicationnelle dans un combat par ailleurs à mort, qu'on peut perdre ou gagner. Pour l'instant, c'est le candidat "A" qui est le mieux placé en ces matières. Imiter avec vingt ans de retard ses tortillements du cul est il vraiment gage d'habileté ? 

    De manière marquée, l'exposé de l'évidence, la haine forcenée de la racaille contre ce qui semble lui porter tort, qu'elle méprise et agresse dès qu'elle le peut, expliquée au nom du déni de ceux qui ne veulent pas le voir, s'exprime par une dénonciation d'un "racisme" ! Quelle habile remise du ballon au centre, dans le cadre d'une lutte idéologique communicationnelle (30K abonné chez Ego Non) destinée à faire réaliser à une population perdue, abrutie de déni, qu'elle est en train de se faire bouffer sans rien faire ! 

    On parle ainsi le lendemain de la fête de la musique, vampirisée sur les quais et rue de Rivoli par des petites bandes de blacks en maraude venus chasser le blanc en meute. Le chacal rode le long des caravanes et vit d'ordures, au besoin mort quelques mollets et dévore quelques isolés, notamment les imbéciles encore persuadés que l'espace public parisien reste festif la nuit les soirs où les transports facilitent les transports pour cause de la fête absurde du bruit hors limite des musiques barbares célébrant la mort des bébés blancs et le viol de leurs mères! Racisme ? Vous voulez rire ? 

    Surtout que Bousquet aggrave son cas: le "grand blanc" porteur du "privilège blanc" qui consiste à dénoncer le racisme systémique, est précisément le progressiste woke qui payé par les ressources humaines des grands groupes, méprise, domine et surtout dénonce le "petit blanc" soumis aux exactions des racailles. Bel argument, qui a le tort de donner raison à la théorie woke, l'inversion des valeurs deux fois se prenant pour une bonne stratégie. 

    Car on a donc bien l'inversion des valeurs, et le développement d'un wokisme de droite qui ne fait qu'imiter l'adversaire honni: le grand blanc succède en esclavagiste aux esclavagistes. Le vrai défenseur du black est donc l'identitaire blanc ! Bousquet se trouve ainsi parmi ces idéologues identitaires marqués par le marxisme triomphant qui leur a fait perdre leurs jeunes années et dont ils souhaitent se défaire en l'imitant comme on imite son père détesté...  Son opposition à Begaudeau le manifeste: il admet que le prolétariat fut de gauche et jure que son identité nationale a pris le dessus sur son appartenance de classe, ce qui explique son vote à la stremdroat. 

    Discutons ce point, qui est celui de Begaudeau et des 'vrais' marxistes, tenants d'une lutte des classes que par ailleurs tous les sociologues ont depuis longtemps cessé de considérer explicativement. La classe sociale consciente d'elle-même et organisée de l'ancien temps vivait dans le mode de production de l'industrie qui avait pour caractéristique d'être à la fois très mécanisée et très humanisée, la machine ne tournant qu'avec beaucoup d'huile de coude, en tout cas une huile de coude en proportion directe du nombre d'engrenages à faire tourner. Ce qui battit en brèche le marxisme et toutes ses belles théories là-dessus fut la progression constante des techniques qui présidaient à la conception de ces machines, d'automatisation croissante, et à la qualification globale de ses servants à la fois décroissante (pour les machines qui tournaient chez nos concurrents moins bien lotis en syndicats) et croissante (pour les machines employées aux productions que nous continuions à assumer). On extermina alors massivement toute l'industrie qui cessait d'être rentable, le boulot étant assumé par les démagogues hypocrites qui avaient juré auparavant pour se faire élire de ne pas le faire.

    Pour finir, le grand capital se débarrassa ainsi des couts excessifs du prolétariat européen en le facturant marginalement à l'inutile, avec l'argent de la dette et donc de la fortune des descendants à la dixième génération (peu poussés à naitre par ailleurs) des crétins juste assez socialistes pour n'avoir étatisé que les prestations sociales des peus ou mals employés. Le peuple résiduel, individualisé et assisté perdit sa dignité collective et son pouvoir de nuisance, ce qui invalida complètement le concept et la fonction des classes sociales, le mot de "prolétariat" cessant complètement d'avoir sa signification originale, et ne renvoyant plus qu'à la plèbe inemployée lassée de tout et surtout du vote, et encore, elle continue marginalement de se mobiliser assez pour montrer les dents quand la menace de la réduction de son assistance commence à poindre. Le résultat est l'équilibre électoral actuel, et le positionnement très socialisant de ce point de vue du Rassemblement National s'explique par cela: un peuple corrompu partagé suivant sa perception du danger de l'invasion africaine en cours, et donc de son "racisme", le peuple invasif votant finalement pour les mêmes raisons, à la hauteur de ses envies de s'installer, favorisées par une gauche à la recherche de voix. 

    Surtout que dans les faits, les choses sont beaucoup moins "conscientes" que cela. La marque du peuple majoritaire, le peuple c'est par définition 80%  des gens, c'est de ne pas, précisément, avoir conscience explicite de soi comme individu ou classe ou quoique ce soit d'autre: cette fonction est assumée par les élites, là encore par définition et par les systèmes symboliques de la représentation collective qu'il est très difficile de séparer de ce qu'on appelle l'Etat, confondu, ce n'est pas un hasard, historiquement avec l'Etat. C'est bien pour cela que les grandes idéologies, et bien sur les marxismes et autre religions ont tenté et  ne font que tenter de susciter des appartenances conscientes symbolisées à des entités intermédiaires, en compétition directe avec la gouvernance globale. L'histoire des nations est l'histoire de ces compétitions là, qui peuvent à l'occasion se traduire par des mariages heureux voire prolifiques, ou bien à des divorces tout aussi prolifiques et stables. 

    Avec la disparition des religions organisées (l'islam, c'est autre chose, bien qu'il soit en ce moment à la manoeuvre) y compris le communisme, l'absence de candidats à cette conscientisation qui va jusqu'au désespoir identitaire muet, conduit à une anomie qui peut aller jusqu'à l'indifférence. Les tenants de la pop façon Beyonce (la folkisation US du monde est en ce moment à la mode) n'ont pas grand chose à faire de manger hallal à leur insu, si l'on excepte bien sûr les opposants à l'abattage sans étourdissement, dont ne font pas partie les végétariens qui s'en foutent. De fortes tendances à l'archipelisation des êtres et des consciences et donc au contraire du racisme, se font jour. C'est ce qui explique le relatif antiracisme "naturel", tolérance ordinaire à  l'état de fait, que l'on observe bien par ailleurs. 

    Et puis, il faut le reconnaitre, toute soumission populaire ordinaire est d'abord celle qui de tout temps à soumis l'ordinaire des vies communes à la violence monopolisée, qu'elle soit celle de l'Etat dans le meilleur des cas, ou à celle du caïdat local dans le pire. La nature de l'actuelle est sans doute mixte suivant les endroits, et se transforme dans doute en de pas très recommandables situations là ou certains seuils majoritaires sont atteints, les victimes, racisées ou non devenant de plus en plus nombreuses... Une chose est certaine, pour l'instant, la réaction "blanche" à la situation, entièrement soumise à une violence étatique très peu indulgente pour son propre camp, n'a pas lieu, du tout. On considèrera le cas de la Grande Bretagne, qui semble devenir extrême, la police se montrant très violente à l'égard d'émeutiers blancs, quitte à s'allier objectivement avec des milices pakistanaises, comme si une paix civile d'un nouveau type avait été décidée.  

    (1) Bousquet Ego Non https://www.youtube.com/watch?v=jFdFZ6o10V8

    (2) Bousquet Begaudeau https://odysee.com/@elements:8/bousquet-b%C3%A9gaudeau-macron,-la:d

  • Les Antiwokistes

    À l'occasion d'un débat Alain Policar Emmanuel Hénin, échange (1) courtois par ailleurs, à la hauteur de l'extrême courtoisie du très cosmopolite voire onctueux Policar qui différencie wokeness et wokisme (il se reconnait en la wokeness) on évoquera certains arguments mis en avant par Policar. Au passage, on notera l'arrivée d'un nouveau terme, vicieusement introduit par l'auteur de "Le wokisme n'existe pas" et qui est le mot "antiwokisme", concept lui justifié et qui désigne... L'estrèmdroat. 

    D'abord l'islamophobie. 

    Policar, avec bien d'autres, utilise la figure de l'épouvantail réhabillé: non "islamophobie" ne vient pas de Khomeini, comme l'affirme à tort Caroline Fourest, MAIS fut crée en 1910 par les autorités françaises, même s'il fut utilisé par les tenants de la révolution iranienne. 

    L'argument lui donne donc le droit d'utiliser le terme, devenu aujourd'hui (différemment des autres acceptions, et donc entièrement renouvelé) désignation du "racisme antimusulman".  

    On reprend l'accusation envers Caroline Fourest, compagnon de route des "Femens" qui très tôt s'en prirent au patriarcat musulman, crime suprême qui transforma des lesbiennes olé olé en salopes d'extrême droite. L'islamo gauchisme se sépara de ces dames-là et les cancella avec toutes les luttes inappropriées contre le violeur Tariq Ramandan et les femmes voilées (violées sinon) de l'Iran, encore lui... Le double déni à l'égard de Caroline Fourest, l'emploi idéologisé du terme par les islamistes iraniens étant aussi bien sûr (et on ne le mentionne pas) celui des frères musulmans que l'on ne mentionne pas non plus. Policar apparait ainsi à ce sujet comme porteur extrêmement malsain de l'une des manipulations les plus sinistres des frères, heureusement démontée et à peu près sous contrôle, quoique sans cesse revitalisées et par les plus dignes  (des ministres, des députés).  Manuel Valls, ex premier ministre fut pourtant très clair là-dessus, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher par ailleurs, à moins que sa  participation à la lutte contre l'emploi du terme n'ait été contre productive... 

     

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    On rappelle que l'utilisation de 1910 discréditait les opposants à l'islam de l'époque, ceux qui voulaient revenir sur la liberté laissée à l'islam traditionnel de gérer les  indigènes ainsi soumis à l'ordre colonial. Exactement, c'est l'ironie de l'histoire, la liberté que l'on veut donner aujourd'hui à l'islam de gérer la communauté musulmane en France et en Europe, et donc ainsi de la dominer et de la séparer; c'est tout le problème. Islamophobie a donc bien son sens originel, si du moins on l'a compris, et c'est toute l'ambiguïté hypocrite de l'islamo-gauchisme que de le cacher. Esotérisme oriental, si tu nous entends... 

    La négation par Policar de la notion même d'islamo-gauchisme, du fait de son alliance de circonstances avec les dénonciateurs enfiévrés de Jean-Michel Blanquart  à son époque est, elle aussi, typique de l'enfermement d'une certaine modération dans les pièges frelatés des manipulations médiatiques: c'est celui qui dit qui l'est pas qui l'est, ou qui s'y est fait mettre... 

    On terminera par le concept de "racisme anti-musulman" combattu en ce moment par l'imposition (pénible , mais en progrès) de l'expression "racisme anti blanc" (on va en reparler). Un racisme suppose l'hypostase de la notion de "race", supposée ainsi à l'origine de caractéristiques fondamentales essentielles. En soi complètement éteinte avec les dernières élucubrations scientistes en rapport, celles menées par les nazis, la notion n'a plus de signification au sens strict et n'a désigné sous une forme manipulée que l'ordinaire xénophobie des racisés visibles qui anime toute l'humanité sans exception, et qui va de la plaisanterie douteuse à l'émeute de la colère justifiée par un fait divers, comportements là encore ordinaires et maitrisables par la simple politesse. 

    On évoquera la manipulation mentionnée, en lien avec les luttes politiques des années 70 et 80, l'assimilation de la droite à l'extrême droite évidemment nazie ayant joué un rôle important dans l'arrivée au pouvoir et à son maintien (au pouvoir) d'un collaborateur avec l'Allemagne nazie, précisément, et qui s'enthousiasma pour le renouveau français à une époque où il s'associait explicitement avec un statut légal des juifs qui fut critiqué ultérieurement. 

    Que le "racisme" puis être associé à la détestation d'une religion est un moyen habile de verrouiller linguistiquement l'expression d'une opinion justifiée. L'islam sunnite traditionnel  (coran + tafsirs + sirah + haddiths) est explicitement formé de traditions textuelles non ambiguës qui réglementent, acceptent et valident les 5 piliers moralement inacceptables pour quiconque et qui sont : la sexualité avec les filles impubères, l'amputation des voleurs, la condamnation à mort des apostats, la pratique l'esclavage, le statut légal inférieur des femmes et des mécréants. Sur cette base indubitable et documentée, il n'est pas raisonnable de déconsidérer les expressions de condamnation globale d'une telle chose, légitimes voire obligatoires. L'islam n'est pas un corpus textuel "respectable" et ceux qui en sont partie prenantes sont soit des hypocrites à combattre énergiquement, soit des ignorants sous influence. La lutte contre son influence globale est légitime et doit être protégée par la loi. 

    La domination

    Chapeau et principe du wokisme, le concept de Weber est dévoyé à un point qu'on ronge les ongles. Il explique et essentialise plus qu'une théorie: une conception morale du monde, le fait de dominer étant coupable, point final. 

    La transformation d'une situation explicative des hiérarchies sociales humaines, sensée abstraire au nom du rationnel une structure des sociétés, en crime contre l'humanité à poursuivre sous toutes ses formes et classé péché suprême de tout le passé de la société occidentale exclusivement est la marque du wokisme. On pourrait dire qu'il est cette transformation, ou du moins que le wokisme au sens négatif (on essaye d'être gentil, là) s'identifie avec l'utilisation pathologique du concept. 

    Pour ce qui me concerne,  hors l'abstraction "structurelle" du terme utilisée pour matérialiser l'asymétrie des hiérarchies humaines, je pense que le mot, sémantiquement relié aux pratiques sadomasochistes communes, et donc connoté masque noir, chaines aux pieds et gode dans le cul, n'est plus approprié à notre époque. Je pense donc pouvoir m'en passer complètement. Il n'y a pas, et il n'y a jamais eu de "domination" et la soumission sans violence n'est pas le fait d'un dominé, mais d'une potentielle victime de violences. La soumission et l'acceptation ne sont pas les marques de la domination, mais d'autre chose, et on doit s'intéresser à la stabilité et aussi à l'instabilité de ces soumissions, pas à son essentialisation vicelarde. La sociologie doit être refondée sur la base de l'éviction de ce terme, et de grands progrès dans cette discipline sont à attendre de ce fait. 

    Le colonial

    Mais on doit parler du colonial. Tout d'abord le colonial de l'Occident. Car l'Orient aussi a colonisé, et beaucoup. L'empire Ottoman, autrement dit le Califat musulman, organisateur de la Oummah, entièrement dominée (...) par le Sultan Stambouliote en Europe au Moyen Orient (sauf la Perse) et en Afrique du  nord, fut bien colonisateur en plus d'être impérial: il écrasa sans vergogne ni pitié des peuples assez nombreux et tous n'en gardèrent pas un excellent souvenir. Hongrois, Serbes, Roumains et aussi Autrichiens se construisirent contre la porte, tout comme l'Espagne se construisit contre les maures, berbères islamisés sous obédience arabe. Tout pouvoir colonial produit des discours de légitimation et les ottomans succombèrent au principe, mais aussi les Occidentaux. 

    Car il faut le reconnaitre: d'abord triomphant colonialement au XIXème siècle, l'Occident malgré (ou à cause) des terribles  guerres qu'il se fit à lui-même au XXème et qu'il propagea à la terre entière, trouva, la paix retrouvée bien des prétextes à réaffirmer sa légitimité à se considérer supérieur aux autres. Dominant techniquement militairement et culturellement, et cela malgré (ou à cause de) ses défaites marquées dans toutes les vieilles colonies où il chercha à se maintenir au-delà de ses capacités, il se proclama supérieur, et il faut le dire vexa. 

    Car oui, la colonisation fut cruelle pour les sentiments nationaux des vieilles nations écrasées (Chine, Asies, mais aussi Maroc) et peu accommodante pour les nations en devenir, arbitrairement délimitées et laissées à des tropismes peu créatifs (Amérique du sud, Afrique). Une seule nation, le Japon, traversa l'histoire intouchée (à part par deux bombes atomiques). Prétendant à l'universel, au juste au beau et au bien, l'Occident ne le fut pas complètement et nombreux sont les exemples ou plutôt les contre-exemples à ces prétentions. Au point que du point de vue indigène, on put légitimement, et en plusieurs occasions élaborer le triste constat de la contradiction essentielle de la colonisation occidentale, rapace, raciste et inhumaine en tout cas en contradiction radicale à maintes reprises avec les principes affirmés par ailleurs hautement. 

    Ce hiatus hors discussions et argumentations à son sujet est incontestablement factuel et marque les sentiments profonds et les opinions des populations des pays non occidentaux (le fameux "sud global") mais aussi des populations immigrées issues de ces pays, ce qui constitue un problème à terme et un argument en faveur de l'arrêt de cette immigration, ou bien, si cela ne peut se faire, par l'adoption de la culture woke, ultime tentative de se faire pardonner des crimes passés et donc de pouvoir continuer à vivre sur sa terre envahie. Le woke est ainsi colonial jusqu'au bout des ongles, comme constitutif de la haine de l'Occident qui reprise par l'Occident lui-même lui permettra en s'excusant, de survivre à une colonisation à la fois effective (les chiffres sont là) et justifiée, on vient de le voir. La colonisation à l'envers, explique l'histoire passée et la motive entièrement. Chacun son tour, et c'est ce que disent et pensent beaucoup de gens. 

    Ce sentiment guerrier, à rebours de toutes les considérations humanitaires mises en avant par les uns et les autres au cours de l'expension de la colonisation elle même, des tentatives de son maintien, puis de son démantellement et de la stabilisation de sa disparition complète est maintenant factuel, universel et indubitable. Et pourtant. 

    Tout d'abord, l'expansion occidentale dont nous parlons fut fondamentalement diverse: les histoires de l'Amérique et de l'Océanie (un génocide civilisationnel à la fois subi (les maladies) et intentionnel (les conquêtes ouvertement violentes)), du monde musulman (des conquêtes sur des peuples déjà soumis à des empires infiniment plus cruels), de la Chine (la domination cynique sur un empire en déclin), de l'Afrique (des peuples dispersés de cultures peu développées).  Le ressentiment commun a des origines absolument distinctes et dans tous les cas, l'origine de l'injustice vécue tient d'abord à un fait simple: "est colonisé ce qui est colonisable" (Malek Bennabi). Le Japon, seule vraie exception, fut épargné par cette injustice. 

    Ensuite, on pourrait et on doit dire, que toute choses égales par ailleurs, l'expansion occidentale fut d'abord causée par l'ampleur de la différence de maitrise de techniques matérielles qui se manifesta subitement dans l'histoire entre l'Europe et le reste du monde. On peut et doit ajouter que cette maitrise n'est en rien essentielle, c'est à dire substentiellement liée à la race, religion ou même culture originelle des populations de l'Europe: seule l'avènement en premier de cette maitrise dans son espace temporel et géographique pourrait être ainsi expliqué. Parler de "domination" est ici superficiel et accessoire: il est évident que le possesseur d'un grand couteau "domine", la question est l'obtention du couteau et l'energie mise à le manier; doit on parler du concept de "possession agile d'un instrument tranchant" ? 

    Si l'on excepte la frénésie nazie, tardive et on pourrait le dire "finale" tant l'Occident mit d'énergie à le circonscrire sans aucune tentation de s'y soumettre, on peut dire que l'exploitation de la maitrise technique menée dans le cadre religieux chrétien fut globalement plus généreux et capable d'évolution que tous les autres systèmes historiques de "domination". Quel empire dans l'histoire libéra ses esclaves et accorda les indépendances à ses conquêtes ? 

    L'argumentation peut continuer, et on pourrait en rajouter sur l'état des "civilisations" du monde au moment ou gonflé par la sienne l'Occident s'est répandu partout. Il n'y avait pas photo. Car indépendamment du fait que l'humanité soit essentiellement une, elle s'était en mains endroits (en fait tous sans exceptions à part le Japon et encore) contenté d'assez peu, voire de vraiment navrant absolument partout: abrutissement , tyrannie et préjugés lamentables, bref tout ce qui ne pouvait que motiver les grands projets civilisateurs de ceux qui absolument tous restèrent du côté du manche. 

    Ce n'est qu'à la toute fin (dans les années 30) qu'on tira du judo et donc du bouddhisme les valeurs fascinantes qui agrémentèrent la déchristianisation finale. L'islam n'inspira rien, sinon le dégout qu'il inspirait depuis le Moyen âge, et de manière générale, rien, absolument rien ne sortit de vraiment intéressant (il y a des exceptions, tout de même)  des masses du sud global pourtant énergiquement remuées pendant deux siècles. De quoi, franchement faut se mettre à notre place, susciter bien des mépris et pourtant, contre toute attente, on tira au final de ces stérilités l'improbable décolonialisme ! 

     

    Le Genre

    Le genre c'est autre chose, comme on dit.  D'abord associé intersectionnalement au racisme, il a le tort sous sa forme hétéro (le féminisme) et homo (LGBetc) d'entrer en opposition frontale avec les statuts incroyablement bas attribués par les tiers mondes aux femmes, au point d'en être une marque qu'on croyait indélébile et rédibitoire: être femme ou homo et frayer avec ses pires oppresseurs musulmans ou africains noirs parait baroque, voire impensable. Et pourtant. 

    Voire deux lesbiennes piercées se tatouiller sur leurs seins nus "free palestine" à défaut d'être risible inquiète sur leur sort futur, une fois livrées à ce qui les dévorera avec la haine puissante que toutes les traditions qu'elles célèbrent ainsi leur réservent... Une telle inconscience réjouit et inquiète: la connerie serait elle infinie ? Le suicide le nouveau veau d'or ? 

    L'éveil woke est pourtant bien bifide et avant tout dirigé contre le même être diabolisé, c'est ce qui explique l'improbable alliance: le blanc est avant tout hétérosexuel genré et le petit mohamed sodomisé jusqu'à l'épuisement par André Gide dans "si le grain ne meurt" était blanc ce qui excuse toute la gent arabe et l'innocente. 

    La rigolade mise à part (quoique), le genre est d'abord une affaire de femme qui désirent s'éloigner du sexe et gagner de l'argent sans plus avoir à jouer de leurs charmes, c'est l'histoire du plafond de verre, pourtant justifié dans un premier temps par les mérites du management féminin sensé accroitre la productivité capitaliste: la réputation rapace des mères maquerelles n'est plus à faire. Parlons plutôt de pudicité puritaine finalement subvertie par les transgenres qui pissent debout dans les toilettes pour femmes: là encore un renversement vers l'absurde s'est produit dans le sexe complètement troublé, et  conduit médusé et en masse vers la dénatalité, l'anorexie et les hormones. L'idéologie de l'éveil a bien pour objectif de faire réaliser l'incongruité de la binarité sexuelle, contredite pourtant par la parité que les vieilles guenons voulant être élues ont imposé: le genre est fluide et le chromosome Y inexistant. Mort aux cons, donc, et à tous. 

    Au final

    L'anti wokisme ne serait donc qu'une réaction épidermique à des excès condamnables que tout anti anti woke se doit de dénoncer au nom des valeurs que les anti wokes défendent mal en les mettant au service de l'estrèmedroate. Voilà une théorie actuelle défendue comme l'immigration par les chiffres. Car ces excès serait TRES minoritaires: seuls 10% des thèses de socio/philo ont genre ou race dans leurs résumés: est ce vraiment vrai ? 

    Un rapide passage par "theses.fr", le download de toutes les métadata des thèses passées depuis 1985 montre que les occurences de "genre, sexe, homo, hétéro, race" ont doublé entre 1990 et 2024. Bon... Il faudrait effectivement passer tous les résumés à des moulinettes plus sophistiquées. En tout cas, il convient effectivement de quantifier le woke.   

     

    (1) Débat Hénin Policar Répliques https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/wokisme-anti-wokisme-9712390

  • Les Limites

    À l'occasion de la montée en puissance des luttes anti écolos des Gueux, de l'action de Bertrand Alliot (1)  entre autres, et dont on se réjouit, tant la vérole escrologique est purulente et pourrait laisser place à une détestation générale qui nécessiterait qu'on se mobilise pour éviter les pogromes mérités aux misérables qui nous oppriment tant, on peut se poser la question des "limites" en général. 

    Limites à la croissance car il s'agit d'abord de cela: arrêter tout progrès quantitatif de nos économies pour éviter de produire "plus" de CO2 et donc de chaleur pour la fameuse "planète". Naturellement, le racisme anti blanc est tel qu'il ne s'agit que de freiner la blanchitude, les chinetoquitudes et indoustanitudes ayant elles tous les droits pour se goinfrer de la fumée du charbon (leur mode préféré de production d'électricité) qui garantit leur sortie méritée de la grande pauvreté dans laquelle Sandrine Rousseau nous plonge, en plus du reste. 

    Ces limites de notre activité sont d'abord administratives et la floraison des normes, quasi précambriennes et donc sans limites, elles, ont bien pour objet de ralentir, étouffer, décourager et rendre impossible tout projet organisé public de tout individu entreprenant. Ne parlons pas des impôts et taxes nécessaires, dont les impôts de production, ayant bien sûr le même but, explication et justification. 

    Ces normes sont telles qu'elles finissent par limiter la construction d'éoliennes elle mêmes au nom de la protection de la biodiversité  ! De quoi se révolter encore davantage, donc. 

    Mais la notion de limite est plus générale que cela. D'abord elles sont celles, revendiquées comme physiques que mirent en avant le fameux rapport Meadows en 1972: les "limites de la croissance" (2). Les matières premières, dont le pétrole devaient s'épuiser à moyen terme, avec un début d'effondrement vers 2020... 

    Démentis par les faits qui suivirent, tout comme les annonces du promoteur initial de l'histoire du climat (Al Gore: en 2006 il veut limiter la  hausse de température à 2° et annonce la fonte de la glace des pôles pour 2010 etc etc), ce type de prédictions à la fois prophétique (car poussant à l'action) et désespéré (l'inéluctabilité d'un désastre) explique en fait l'évidence: la terre est finie, et il y a des limites, merci de nous l'apprendre. Nous devons donc y buter et c'est là toute l'affaire, c'est pour bientôt. 

    De fait c'est toute la question: ce bientôt inéluctable (certes) est-il si proche ? On parla du pic du pétrole, atteint très récemment plutôt du fait du sous investissement en recherches pétrolifères nécessité par la stagnation progressive de la hausse des productivités en général dans le monde développé. Bref, la limite du pétrole disponible est-elle là ? De celui facile à extraire, ou déjà découvert, certes. Mais du reste ? La chose ne pose aucun problème aux pétroliers en tout cas, qui n'évoquent jamais la chose. 

    Continuons par la population: en croissance exponentielle au XXème siècle, cette population a commencé à diminuer en plusieurs endroits du globe, dont la Chine (considérée déjà comme perdue, elle sera nettement en dessous du milliard en fin de siècle) et la seule zone d'expansion actuelle, l'Afrique, n'est là que pour justifier la seule chose que nos chers écolos se refusent absolument à envisager et qui doit pourtant être fait au nom de tous les bons principes (bio diversité des français de souche, réduction de la pollution urbaine): l'arrêt de l'immigration africaine. La raison? Il nous faut payer nos crimes passés par l'accueil -sans limites- des réfugiées climatiques issus de zones dont la température au sol va devenir léthale du fait du réchauffement. 

    Bref, les seules choses sans limites dans ce bas monde sont 1) nos fautes à expier 2) l'ampleur des punitions en rapport, économiques et démographiques. 

    Car l'écologie, il faut le rappeler, le lieu commun ayant un succès inattendu, et qui fait mal aux méchants, est PUNITIVE. Elle dénonce et sévit. 

    Pourtant, la notion de limite peut être manipulée sous un autre angle, qui est précisément le dual de celui, primitif, qu'on nous agite en permanence devant les yeux. Une limite c'est aussi ce qu'on atteint précisément jamais, et qui du fait de sa présence nous détourne de l'excès qui consiste à la franchir. L'inversion par exemple a bien pour limite zéro quoiqu'on fasse à l'infini et rien ne peut faire passer de l'autre côté. De la même manière, la submersion migratoire a bien pour limite le fameux grand remplacement qui impose par conséquent l'arrêt déjà mentionné de l'immigration, à décider à un moment ou un autre, et qui se trouve être tout comme la limite zéro à l'infini, à instaurer forcément.

    On remarquera ainsi les 3 positions du trope (ou figure de style): la limite mathématique inscrite dans le nombre, la limite instaurée par la prédiction de l'évidence qui oblige à cesser de vouloir la dépasser, la limite inventée inscrite au hasard qui se trouve dépassée régulièrement, n'ayant pour but que d'effrayer à tort.

    Et puis il y a le qualitatif que l'on pourrait interpréter comme étant tout ce qui s'adapte, c'est-à-dire qui transforme le quantitatif en quantité adaptée, ou détournée. 

    D'abord, il y a déjà des parties de la terre absolument invivables pour les humains. On doit mentionner l'arctique et aussi l'antarctique, zones hostiles à toute vie organisée hors atmosphère recrée, ce qu'on l'on peut (et doit ) réaliser aussi dans l'espace et bien sur sous l'eau, partie de la planète volumineuse pour le moins, et habitée par d'autres que nous. Point de limite, ici, juste la négation. Qu'en plus de certains déserts (et aussi de régions habitées exclusivement par des personnes bien malheureuses (je vous défie de vivre à l'année sans clim au centre de Delhi, T > 35 , 6 mois de l'année)) certains régions du monde soient inhabitables, cela est tout à fait certain. Que ces zones s'étendent, éventuellement de manière importante et au delà du possible (T > 50, mois de l'année) pourquoi pas? Je n'y irai pas, c'est tout. 

    Quant aux phénomènes climatiques désordonnés, et bien il faudra s'y adapter. Ce ne sera pas la fin du monde.

    Quand donc franchirons nous les limites de la bêtise immonde qui a saisi les classes riches (et celles de leurs rejetons imbéciles, abrutis de mangas (et donc de la hantise triste du post nucléaire) et de jeux vidéos dans le même genre, tous de gonades irradiées et anormales) passionnées maintenant par leur disparition prochaine, exclusivement. 

    Une chose est sûre, maintenant: il ne doit pas y avoir de limites aux punitions cruelles à infliger aux humains assez bêtes (donc transformés en animaux nuisibles) pour vouloir nous imposer à nous tous le suicide qu'ils envisagent à leur désespoir de tarés abrutis. Les ZFE viennent d'être supprimées. Il nous faut maintenant arrêter les éoliennes et les fermes solaires, et arrêter tous les investissements en rapport (des centaines de milliards d'euros). Ensuite, on pourra s'en prendre à Sandrine Rousseau et lui faire subir les outrages qu'elle mérite dont on ne voit pas bien quelles limites on  pourra apporter à leur diversité. 

     

     

    (1) le site de Bernard Alliot https://actionecologie.org/nous-connaitre/

    (2) https://www.novethic.fr/actualite/economie/economie/isr-rse/il-y-a-50-ans-le-rapport-meadows-alertait-sur-les-limites-planetaires-150665.html

     

  • Les Futurs

    Ça phosphore aux US (1). 

    En gros, l'IA va complètement changer toutes les donnes en dix ou vingt ans, et ça va chier. 

    Le prix sera une réforme nécessaire de la démocratie, l'accroissement des pouvoirs de certains leur donnant des capacités de décision bien plus rapides et efficaces que celles issues des longues discussions avec des wokes infestés de communisme. 

    Le problème du développement de l'IA sera donc celui du dressage des agents, qui nécessitera de grandes quantités d'énergie, de 100 GW aujourd'hui à 300 en 2030. L'énergie nucléaire à tout-va, et donc les neutrons rapides en urgence, devront balayer le plus vite possible les stupidités éoliennes et autres intermittences. Cap vers l'électricité partout. 

    Bien sûr, (là je met mon grain de sel), il va falloir rompre avec les consommations snobs de métaux rares pour faire fonctionner nos robots, et donc si l'IA doit être mobilisée, c'est bien pour résoudre le problème: la vie utilise des matériaux simples pour fonctionner, il va falloir que les machines en fassent autant. Cap sur la glaire et les tissus biologiques artificiels ou non pour tisser les moteurs. Au boulot ! 

    On notera donc que ces robots résolvent complètement la question sociale, les immigrés et autre chits ouvriers exploités devant disparaitre, soit par chute de natalité (les classes pauvres n'ont plus de raison de se reproduire, et les blacks désargentés plus de raison d'être accueillis à bras ouverts comme ils le sont à l'heure actuelle). Notre natalité est DEJA en rapport avec l'inutilité de l'imbécile, le problème se résumant donc à rendre l'imbécile suffisamment assisté (intellectuellement et financièrement) pour être utile. 

     

     

     

     

    (1) Interview Sam Altman Grand Continent https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/16/futur-sam-altman-chatgpt/

  • Les Sionismes

    A l'occasion d'un échange évocateur (1) sur le sionisme, le rappel de quelques idées à la fois incompréhensible et évidentes pour tous. 

    Le sionisme, au delà de sa diabolisation, s'exprime très bien pour bien des juifs mais pas tous. D'abord, il fut décrié par ceux qui en position de pouvoir dans les mondes  juifs de Pologne et d'Occident, ne voulaient pas perdre leurs ouailles. Le déni "à la Orwiller" actuel (c'est pas bien de tuer des bébés à Gaza) est du même ordre, les ouailles se réfugiant dans une "critique de Netanyaou" pour éviter de se faire racketter et violenter par l'arabe moyen (mais est-ce efficace ? ). 

    Passons ! On rappellera mon assentiment à la violence sans limites qu'il convient d'exercer contre les frères musulmans de Gaza et d'ailleurs quelque en soit le prix à payer en matière de bouclier humain rayé, rayé tel le disque des dénonciateurs du génocide bidon, dénonciateurs à l'inconscient ouvert et qu'il conviendrait de fister pour cela. Pour la bombe iranienne, et bien c'est pareil: il ne la leur faut pas. On rappellera au passage que les frères musulmans, bien que sunnites, inspirèrent le bon Khomeini, tout de même hérétique du chiisme ordinaire que l'on croyait enfermé pour toujours dans l'évocation de son malheur de looser éternel (Hussein ! Hussein !). Le vieux salopard mijota en effet un néo messianisme inspiré de lumières à la Zarathoustra qui rendait capable ses successeurs de se réjouir de l'enfer nucléaire sur terre. Le pire du perse... 

    Comment conjuguer la violence nécessaire et l'idéal de bonté des droits humains qu'on veut ainsi défendre ? Voilà la grande question évoquée ici. Ce hiatus, central au monde, est ce qui fut inventé comme problème et comme solution par le judaïsme. Le sionisme, expression de la modalité de celui-ci qui estime indispensable la réalisation physique d'une nation porteuse de la chose est donc aujourd'hui central à notre monde, rien que ça. 

    Le fait est que la dégénérescence du monde chrétien à bout de course, perdu dans ses unions en Europe qu'il pense toujours modèle du monde, a détruit le centre de cette solution, et que l'idée de Nation, je veux dire l'idée positive de celle-ci, est désormais entre les seules mains occidentales des juifs. 

    On a dans la discussion avec Cherki l'expression de la "chose": le judaïsme n'est ni une Religion, ni une Nation, ni un Peuple, mais l'assemblage des trois, et ne se comprend que comme tel. Conçue isolément, donc par un peuple élu mais comme modèle exportable et appropriable (c'est bien le mérite de l'Europe que de l'avoir assimilé, et même plusieurs fois), l'idée (c'est pour moi une "idée") se révèle transmissible à travers les âges et aussi détestable à travers les âges par tout ce qui ne se veut qu'un sous-ensemble des 3 pôles et qui ravage l'humanité depuis toujours. 

    On dénoncera les idées régressives de Nation, Peuple ou Religion, isolées dans des unicités idolâtres, qui mettent tour à tour chaque entité en tête de tout, et donc exclusives de tout autre équivalent. Mettre en dialogue les principes et les assumer simultanément, le concept trinitaire par excellence, est une idée supérieure. 

    Cette histoire de mise en dialogue est aussi la conception du religieux juif: un dialogue entre Homme et Dieu placé comme plus important que Dieu lui-même. C'est la conception "sans foi, avec loi" du judaïsme rabbinique exclusivement consacré à remuer les significations des textes historiques propagés par les traditions "nationales" juives et cela en écartant complè tement la question de la "foi", la vie n'étant qu'orthopraxie commentée. 

    De manière générale, cette conception "relationnelle" des concepts supérieurs est bien trouvée et à la mode. Modique, en quelque sorte. 

    Trés éloignée en tout cas de ce qu'on nous présente comme l'avenir spirituel du monde dans notre sécularisation: l'islam monothéiste qui n'apparait, à chaque fois qu'on le regarde, que comme une triste superstition du tiers monde, stupide et cruelle, en tout cas dépourvue de par ses sinistres obsessions de soumission à un unique fétichisé, de toute espèce d'intelligence et de séduction. 

    Revenons au triptyque, il illustre la tentative originelle juive de "réconciliation", question essentielle. Réconciliation entre Homme et Dieu, séparés à l'origine, et aussi réconciliation entre les principes en relation, la réconciliation étant précisément l'achèvement de la relation dans un idéal d'unification de ces opposés, le messianisme étant l'aboutissement historique des rapports entre eux et la possibilité d'une réalisation terrestre de la chose. 

    On a là en particulier l'idéal de la réconciliation entre la morale nécessairement pacifique et la violence nécessaire à sa défense, idéal devenu impossible pour un occident au bout de sa sécularisation et qui ne pouvant plus imaginer le réel, se suicide en se laissant envahir par l'Afrique tout en faisant semblant de se défendre contre l'invasion Russe. Tout cela au nom de la défense d'un "droit international" qui n'existe que dans leurs têtes de linotte (2), capables de considérer qu'"Israël est une menace pour le monde". Un comble. Image même de la terrible et affreuse connerie qui ravage l'Occident, la pauvre Clémentine, entre d'autres, aligne les perles pour notre désespoir et notre honte.

    Revenons à la réconciliation entre Nation et Peuple, le Religieux étant l'idéal, donc la Liberté, la Peuple l'Égalité et la Nation, la Fraternité: la nation est exclusive et limite l'égalité au sein du peuple, entrainant la nécessité de la défendre et donc d'accepter des frontières au-delà desquelles règne autre chose, à la fois amical et menaçant, en tout cas "autre". 

    C'est l'immense tort de l'Europe moderne, vaincue par tous au XXème siècle, que de vouloir abolir ses frontières, et donc d'instaurer un problème insoluble qui la conduit à sa perte: l'identité de soi, devenue essentielle et irrésolue, voire contradictoire et donc invivable et impossible, déchirée entre morale et politique, entre intérêts de tous et intérêts de soi et incapable d'arbitrer car soumise à un bien à la fois intellectuel et universel, désincarné et irréfléchi. 

    Bien tellement idéalisé que condamnant son passé colonisateur ou collaborateur, il invalide tout projet de puissance ou d'autonomie: l'idéal n'est que reproche et engagement à la réparation et à l'humiliation. 

    Israël et le Sionisme est en Occident la seule voie à suivre et le seul exemple vivant de souci de soi: l'acceptation et la revendication de son identité par delà la morale, et donc la capacité d'infliger de vrais dommages à son vrai ennemi.  Paradoxalement, c'est l'activation, tardive il faut le dire (les survivants des camps se sont longtemps tus) du reproche de la Shoah qui a définitivement mis l'Occident non juif sur le chemin de la repentance éternelle. D'où la tentation, qui est une partie du problème actuel, de se réconcilier avec l'islam sur le dos des juifs pour récupérer un semblant d'impérium: la purification de l'Europe passera-t-elle par le passage du karcher islamique sur nos terres abandonnées ? 

     

     

    (1) Bensoussan Cherki https://www.youtube.com/watch?v=RiQcat5qCVg

    (2) Interview de Clémentine Autin https://www.youtube.com/watch?v=UwD-MDEFIw4

  • Les Modernisations

    La revue "Le Débat" est en ligne, comme le déplora en son temps Pierre Nora, éditeur de la cohérence de chaque numéro, et qui se plaignait de la lecture "à l'article". 

    Des témoignages intelligents des grandes plumes qui pour de grands esprits décrirent l'esprit de leur temps avec un pessimisme (1) dont le ton est à considérer. 

    On passera sur la jouissance secrète qui nous anima longtemps à voir notre ennemi être aussi mauvais, critiquable et critiqué de la sorte avec autant talent et de précision : sa victoire ne pouvait être qu'un malentendu rattrapable, ses méfaits trop évidents pour ne pas pouvoir être de faire ampleur et vite rattrapés, sa défaite évidente et nécessaire allait être retentissante, à la hauteur de la terrible médiocrité révélée par l'évidence et la férocité du bien dire, fait d'intelligences gardées provisoirement en réserve, et qui allaient nous sauver... Il n'en fut rien, la description satirique décrivait une époque comme à la fois un présent définitivement établi et un futur de quarante années sur ces principes-là, dont le bronze venait de couler pour longtemps. 

    Datée de 2000, la féroce (1) critique de Jean-Pierre Legoff, parmi tant d'autres, ne fit pourtant qu'illustrer les terribles destructions de l'ère Jospin, le nucléaire et les 35 heures, et l'installation miraculeuse à venir d'un roi fainéant paralysé par une élection triomphale qu'il attribua à son ennemi dont il continua d'appliquer fidèlement les moeurs et le programme... 

    Tout ce qu'il avait décrit était vrai, affreusement nuisible, mais fut en fait entériné et ressassé jusqu'à plus soif, voir Muray, qui écrivit aussi dans le Débat, horrible journal réactionnaire justement méprisé: il n'empêcha rien. 

    On pourrait résumer les choses simplement: on arriva au pouvoir avec un projet dément (rupture avec le capitalisme, changer la société) et les politiques démentes en rapport (nationalisations, étatisations, gaspillages) jusqu'au mur atteint assez vite. Pour justifier les reniements (essentiellement les hausses d'impôts qui initièrent le blocage de l'économie et l'instauration d'un chômage de masse) on passa alors aux "valeurs" (solidarité, égalité des chances, droit à la différence) pour justifier une posture pure qu'on attribua (on le lui attribue encore) à un reniement ambigu envers un capitalisme à la fois conspué et jugé nécessaire. Il n'en était rien, le gaspillage continua, simplement financé par une dette qu'on rendit monstrueuse en la faisant payer par l'Allemagne déguisée en Fédération Européenne et réciproquement.

    La chose fut à l'époque présentée comme une "modernisation", à grand renfort d'une Education nationale qui stimulée par l'informatique fut transformée en une garderie pour singes peu savants à qui on cessa d'apprendre quoi que ce soit. Cette modernisation informatique fut par ailleurs illustrée par l'année de la sortie Mac (1984) la fameuse année du futur, qui bien loin d'instaurer la grande liberté inventée par Apple, instaura bien au contraire l'oppression décadente de la gauchiasserie, exactement comme prévu par Orwell. 

    On instaura entre autres le droit à la réussite, et son initiateur visionnaire souverainiste démissionna en pleine guerre mais resta la référence pour toute la partie droite de la gauche (il venait du très marxiste CERES) au point de l'être de Macron lui-même.

    On rappellera que l'immonde Chevènement (il s'agit de lui) fut entubé par le même Macron pas plus tôt qu'en 2022, quand on lui fit faire campagne en lui promettant des députés qu'il n'eut pas. 

    On citera à ce propos Laurent Fabius, actuellement président du Conseil constitutionnel: 

    - Vive les Etats Unis d'Europe ! 

    - La politique est une éthique. 

    Il y a dans les malheurs présents une jouissance secrète d'un degré et d'une intensité supérieure, celle qui nous fait dire qu'on l'avait bien dit. 

     

    (1) La modernisation selon Legoff : https://shs.cairn.info/revue-le-debat-2000-3-page-232

  • Les Immigrations

    À l'heure, où sur fond de rapport sur les frères musulmans globalement ignoré, sans qu'il n'y ait de véritable prise de conscience collective de la situation qui se manifeste toujours par des accusations de racisme au niveau politique et aussi de menaces de mort, et donc par le maintien des protections policières envers les menacés ET le maintien de leurs évictions des universités et centres de recherche publics, on se doit de résumer ce qui globalement justifie maintenant des opinions dures envers l'immigration en général, soit l'installation en France d'un peuplement africain et d'un début de peuplement migrant varié allant jusqu'à inclure des quantités non négligeables d'Afghans, de Syriens et de Turcs. Ces opinions doivent justifier des politiques à mettre en oeuvre ayant pour objectif explicite d'arrêter ces peuplements dans leur totalité, voire de provoquer des mouvements de population inverses. 

    Il s'agira ici de lister (comme on dit) ou plutôt d'énumérer les grands arguments décrivant les aspects négatifs de l'immigration en général, ou entrainant des effets négatifs sur la société française. 

    0) Raisons quantitatives sujettes à controverse: le nombre d'immigrés et de descendants d'immigrés en France d'origine non européenne est élevé et en constante augmentation. 25% de la population actuelle serait concerné. La minimisation constamment exprimée du phénomène par les autorités intellectuelles les plus éminentes porte sur la confusion entre immigration européenne et africaine, l'immigration portugaise ayant été très importante par le passé, et sur l'invisibilisation de la deuxième et troisième génération de l'immigration africaine peu ou mal intégrée, l'immigration en France étant ancienne. 

    1) Raisons économiques: il y a pression à la baisse sur les salaires, exploitation et saturation des régimes sociaux y compris ceux, non limités qui concernent les étrangers et même les illégaux.  Il y a sur représentation du non-emploi et du chômage dans les populations immigrées africaines.  Le cout économique de l'immigration est ainsi globalement très élevé pour un apport contestable, qui se résume à une demande de certains secteurs économiques, par ailleurs coutumiers de certaines illégalités (agriculture, bâtiment, restauration). Le sujet est évidemment sujet à controverses, des opinions exprimées des milieux économiques étant ouvertement en faveur du maintien d'un flux très élevé des nouvelles arrivées. 

    Il y a néanmoins des estimations du cout global de l'immigration qui avoisine les dizaines de milliards d'euros du fait de l'importance de la population immigrée sans emploi, on rappellera que le flux migratoire actuel n'est pas motivé par le travail (1).

    2) Raisons sécuritaires: il y a sur représentation de la criminalité pour toutes les générations de l'immigration, saturation des prisons dans leur format actuel. Prévalence d'une inadaptation criminelle d'une partie de la jeunesse: trafics, émeutes. L'augmentation de l'insécurité globale en France est notable et se traduit dans les dernières années par des augmentations sensibles des actes violents partout sur le territoire. La fragmentation des modes de vie et de comportements, la communautarisation des habitats et appartenance sépare les gens et accentue exponentiellement les paranoïas et les détestations, susceptibles de générer des violences physiques à toute occasion. Totalement inexistants jusqu'il y a peu, des actes de violences anti-immigrés commencent à se manifester. On attend le premier vrai incident de ce type. 

    3) Raisons culturelles: les populations africaines diffèrent anthropologiquement des populations européennes. Statut de la femme, structures familiales et régimes d'autorité sont radicalement et globalement différent. En particulier, la prévalence des structures claniques et ethniques induit un rapport particulier avec l'État radicalement différent de celui entretenu par la Nation française, construite et rassemblée autour de lui. Issu d'une résistance constituée à l'autorité extérieure, le clan est par essence facteur et force de séparatisme.  De plus, l'organisation de diasporas diversifiées par ethnies et origines prend en charge les nouveaux arrivés et les isole dans des structures d'entraide et d'intégration qui accentue et organise de multiples séparations qui accentuent la fragmentation de l'ensemble du social, déjà notable globalement. 

    4) Raisons religieuses: l'islam sunnite, religion principale revendiquée et en expansion des immigrés africains a un contenu textuel explicite mal connu à la fois des européens et des immigrés eux-mêmes, et qui est absolument inacceptable par les principes moraux européens: sexualité avec les mineurs, amputation des voleurs, mise à mort des apostats, réglementation de l'esclavage, statut inférieur de la femme et des mécréants sont des principes fondamentaux irréformables d'une religion régressive qui ne peut en rien être considérée comme un apport civilisationnel et qui d'ailleurs n'intéresse pas une population native éloignée du spirituel et dont les principes de vies lui sont radicalement distincts et hostiles. 

    5) Raisons irréfragables: il n'y a pas d'exemple historique de gouvernance de civilisations multiples sur un même territoire hors impérium sur des zones géographiques différenciées. Le droit de maintenir une spécificité culturelle et religieuse est un droit irréfragable des populations natives d'un territoire donné déjà peuplé. Exprimé par des enquêtes et ouvertement candidat à un vote explicite l'expression de ce droit doit pouvoir se manifester et il est globalement hostile à la poursuite d'un processus qui conduit à terme (la fin du siècle), au rythme actuel, à la mise en minorité et donc à l'éviction de la population native de la France, restée globalement inchangée depuis deux millénaires et demi. 

    Conclusion

    Les 4 premiers arguments expriment des formes négatives partielles, qui ne concernent qu'une partie des populations concernées. Ces proportions qui dans le cas de la criminalité n'est que le double ou le triple des prévalences natives et donc évidemment très inférieure à la totalité des populations en rapport, suffisent à contribuer à la mauvaise image et à la mauvaise intégration de ces populations, et cela indépendamment de l'évolution des moeurs vers plus de tolérance encadrée ou non par les efforts et propagandes des pouvoirs publics et de la société en général.

    Dans tous les domaines concernés, l'arrivée d'une immigration de masse en provenance d'un tiers monde lui-même en échec culturel, démographique et culturel, dégrade le niveau civilisationnel français, déjà fragilisé par ses propres évolutions, liées à la libération de ses moeurs dans tous les domaines. Ces évolutions là entrent d'ailleurs en conflit direct accentué avec les moeurs des arrivants. 

    Dans tous les domaines cités, la présence immigrée aggrave ainsi les phénomènes pathologiques sociaux minoritaires qui dégradent l'équilibre global d'une société et nuisent à sa cohésion. Confrontée globalement à des évolutions qui la mettent face à son déclin manifeste, la Nation française est gravement menacée par un phénomène qui la fragilise. On rappelle que pour l'heure, sa situation démographique et économique est problématique et que rien n'indique qu'elle puisse s'améliorer à court ou moyen terme. L'immigration de masse hors contrôle est un symptôme et un élément de ce déclin. 

     

    (1) https://observatoire-immigration.fr/cout-immigration-economies/

     

  • Les Juifs et les Arabes

    Une vieille polémique qui n'en finit plus et qui en a pour longtemps. 

    Georges Bensoussan est un redoutable et vieux guerrier, qui plus est victorieux: il gagna son procès de 2017 sur l'"antisémitisme bu à la mamelle" les "territoires perdus de la république", que lui fit la djihadosphère, et se trouva bien sûr en pointe dans la destruction en France du CCIF, son vieil adversaire. Il fut cependant viré avec cruauté de son travail au mémorial de la Shoah. Clivant. 

    Il le fait remarquer, l'une des pierres de touches de la propagande entriste arabo-frériste est le mythe d'Al Andalous pour faire court, c'est-à-dire de la prétendue harmonieuse grande civilisation islamique en Europe du temps de la présence "arabe" en Espagne, mais plus largement et c'est le but de la légitimation, de la notion de dhimitude, telle qu'elle se serait par la même occasion manifestée dans le monde arabe pendant les 14 siècles, et en particulier au "bénéfice" des juifs, ingrats au point de s'y être soustrait pour fonder ce qu'il faut détruire, nous y voilà, Israël. 

    Parfaitement conscient de toutes ces choses, Bensoussan a le mérite et toute la puissance de ses propos tiennent à cela, de manifester en toute circonstances une implacable lucidité sur ces enjeux tout en étant, tout simplement un historien, et  un gros travailleur. Son "Les juifs en pays arabe" démontre  et confirme l'extrême difficulté de la vie des juifs sous la dhimitude du XIXème siècle dans le monde arabe, époque objet du premier tourisme, et dont les témoignages unanimes, il motiva en partie la ruine organisée de l'empire Ottoman à cette époque (ne parlons pas de la guerre de Crimée) sont de déplorer le statut misérable, opprimé et méprisé au-delà du possible des populations juives du maghreb.  

    Ignorer cette réalité ou la minimiser c'est participer au combat antiraciste à la Taubira (autrisse du principe de "non désespération du racisé") et qui consiste à favoriser à tout prix la fierté arabe en Occident en la disculpant de toute culpabilité à l'égard des juifs opprimés et des noirs esclavagisés mille ans, les noirs disculpés à priori de l'antisémitisme ne devant tout de même pas se battre la coulpe de leur auto-esclavagisme. Car il y a bien eu trois traites, dont une seule a été abolie, et qui est la seule à être condamnée. Les autres, intra afraicaine et islamique existent toujours. 

    Pour ce qui concerne Lucette Valansi, qui s'acharne sur Bensoussan, celui-ci fait remarquer avec une méchanceté qui lui est propre, qu'elle travaille en Tunisie à un musée à financer, ce qui serait sans doute aidé par la relégitimation de la pauvre Tunisie, premier pays du Maghreb a avoir fourni des djihadistes à Daech et surtout premier pays du printemps arabe à avoir démocratiquement discuté sous l'égide d'un parti frériste, aux méandres islamisés de l'héritage des femmes tel qu'il devait être mentionné dans une constitution très débattue. La honte islamique du monde arabe, aujourd'hui ruinée économiquement après s'être dressé contre la corruption d'une libération excessive des moeurs. 

    Bensoussan cite Albert Memmi, connu pour son anticolonialiste et il s'y connaissait, il parle de sort des juifs en Algérie, vivant en pays hostile dans un monde qui ne cessa de les persécuter. La Dhimma "protégeait". De quoi ? Expression ultime de la faux culterie cynique d'un oppresseur cruel, la "protection" ou statut inférieur donné à ceux qui ne méritent que des coups de pieds et de poings en passant, et dont on se permet à l'occasion de gourmander les auteurs... 

    Par ailleurs, Bensoussan parle des mémoires ou de la mémoire et l'articule. D'abord, il y a DES mémoires, et que celles-ci sont liées aux classes sociales. On n'a pas les mêmes souvenirs dans les différents niveaux des hiérarchies sociales et cela est tout à fait certain, hors la conscience de classe  marxiste. De grands bourgeois juifs collectaient les impôts en Tunisie, non pas pour s'approprier l'argent des naïfs sultans, mais bien pour récolter surtout l'opprobre du peuple, lui pas juif du tout et qui pouvait se venger sur les misérables du bas de l'échelle (c'était leur position), les juifs. 

    Il évoque aussi une pratique de l'histoire assise sur les considérations culturelles ET sociales des situations et évoque ainsi une histoire culturelle des pratiques sociales. La culture étant évolutive et dépendante de l'histoire, il s'écarte de tout racisme et donc de l'"essentialisme" (anti arabe) à quoi on le condamne. Il met en jeu les facteurs anthropologiques et ainsi, évoque la peur comme moteur quasi principal de l'histoire. Au point de la prendre comme source d'explication: c'est une peur terrible qui saisit Hitler fin 41, lorsque confronté à son échec en Russie, à la nécessité de faire la guerre à l'Amérique, il décide du génocide: la haine absolue motivée par la peur qui est aussi peur du juif caché présent au sein du peuple en guerre et qui doit s'unifier absolument pour combattre. 

    Bensoussan est par ailleurs mal (ou bien) positionné dans les médias, comme un réac dangereux (d'ailleurs il l'est, et terriblement). Totalement lucide par rapport à l'immigration maghrébine, c'est tout son combat, il décrit avec précision la nature de l'antisémitisme musulman aujourd'hui accroché à l'antisionisme. Évidemment sioniste au sens strict (défense de l'identité nationale israélienne, expression géopolitique de l'irrédentisme juif), Bensoussan décrit le sionisme comme un anticolonialisme, celui de la révolte contre la dhimitude d'abord, contre le colonialisme turc puis britannique. C'est un renversement de valeurs, anhistorique et mensonger qui fait de la Palestine une terre colonisée luttant pour sa libération, alors qu'elle n'est que l'expression fausse et non fondée historiquement du terrible ressentiment des musulmans contre le mal juif, dhimi essentiel révolté, et qu'on veut détruire pour cela. 

    La lutte palestinienne est religieuse et essentielle au monde musulman, en particulier pour les diasporas éloignées ou l'absence de vraie proximité géographique voire ethnique (on se demande ce que les berbères ont à voir avec les arabes palestiniens) s'illustre dramatiquement par l'absence de toute espèce d'intérêt de leur part pour les massacres syriens ou yéménites, internes aux mondes arabes et qui se chiffrent en centaines de milliers de morts.  

    Pour finir la thèse terminale, celle d'Israël pays paria du monde actuel, porteur du peuple juif paria opprimé de l'histoire, après avoir été la religion originelle, paria du christianisme ET de l'islam. La volonté de souveraineté juive, le sionisme originel comme irrédentisme fondamental, est donc à l'origine de l'antisémitisme ! Beau renversement, il fallait y penser. 

    À partir de là, théoriser le "séparatisme" comme tendance coupable de l'islam pacifique, à combattre plutôt qu'un islam politique mal défini, et défendre les valeurs de la Nation Française plutôt que celle d'une République bien trop abstraite et récupérable, sont les aspects saillants de sa volonté d'agir. Tout n'est pas foutu, et De Gaulle, par exemple, est parti de vraiment rien: l'Espérance est aussi une vertu théologale juive et au combien. 

     

     

    (1) Interview de Bensoussan Akadem https://www.youtube.com/watch?v=PuPtLSzcJzs

    (2) Introduction de Lucette Valansi à un colloque de 2021 https://www.youtube.com/watch?v=knDb3hoO4Lk

    (3) Bensoussan mai 2025 https://www.youtube.com/watch?v=5LXw2gXXtUo&t=3s

  • Les Mémoires

    On avait glosé (1) sur l'histoire et ses forces, le débat Boucheron Noral Finkielkraut (2) est sur le sujet...

    La question commence par le Lavisse que Nora juge dépassé complètement: un manuel d'histoire de la grande époque, c'est-à-dire d'une autre époque où tout était différent. À cette époque se divise pourtant l'histoire, entre un enseignement de soi à la communauté nationale d'une part, et d'autre part du travail de la méthode critique de l'histoire, qui donna lieu aux travaux généraux sur les longues durées sur l'économie du passé etc etc. L'histoire n'est pas un roman mais une enquête sur les passés, sur tous les passés. 

    Que l'on enseigne le "roman national" pourquoi pas, et après tout cela fait partie de l'éducation, mais pourquoi ne pas mâtiner la chose par l'histoire "critique", à la recherche non pas d'une vérité nationale ou morale, mais d'une connaissance exacte, au pire de la recherche des forces décisives qui firent l'histoire, et parfois du hasard lui-même... On pourrait aussi se contenter, en matière de connaissance, de la simple ambiance, de la dureté des temps, de la diversité des coutumes etc. Considérer la connaissance, c'est aussi se pencher sur ce qui peut en orienter le contenu, et l'histoire est bien placée pour en considérer les historiques, variés et contextuels... 

    On voit alors ces grands esprits se déchirer sur la simple binarité des deux romans nationaux, le vieux faux en plus d'être raciste, le nouveau, tout aussi faux, en plus de ne pas l'être (racistes) c'est-à-dire respectueux du point de vue essentiel de Patrick Boucheron: la France est maintenant envahie par plus que l'immigration, la mondialisation, et c'est pour cela qu'il avoue, tout vers du nez tiré: l'histoire c'est l'histoire de la mondialisation. Le roman de la nation mondiale, pour les citoyens du monde. Exemple signé Boucheron: le Moyen-Age fut d'abord marqué par l'expansion mondialisée de l'islam, élément essentiel du traitement de l'histoire ainsi redéfinie. Dagobert aux chiottes. Le nouveau roman national, mondialisé ou pas a un rôle et une mission: s'accommoder de et pendre en compte la présence des petites têtes pas blondes qui renâclent à voir leurs ancêtres se voir qualifier de "gaulois", engeance qu'ils se prennent de plus en plus à devoir haïr, vu la somme, enseignée c'est la mode, des crimes contre l'humanité commis contre ces mêmes ancêtres et qu'ils ont bien l'intention de venger, mais c'est une autre histoire. 

    Il n'y a pas que ça, il y a aussi la guerre de 14.  Les poilus furent des héros, ils sont maintenant des victimes et Nivelle un criminel. En tout cas, le crime contre l'humanité que fut 14-18 se doit d'être célébré. Une manière comme une autre d'unifier les descendants des victimes, tous unis contre l'ignoble France, responsable unique de tous ces malheurs à la même époque, ou bien, plus vicieux, mais je parle pour moi, moyen réaliste (et plus en accord avec la connaissance historique) de relativiser les souffrances des colonisés, qui n'eurent pas à se battre beaucoup en 14 (les tirailleurs sénégalais ne furent que moins de 2% de l'armée) et qui furent en fait sauvés en Afrique des raids esclavagistes djihadistes par l'armée française conquérante du début du siècle. Sans parler de la colonisation ottomane, peu tendre et peu éducatrice des masses. On pourrait l'apprendre aussi, cette histoire-là... Relativiser, ce n'est pas mauvais en soi. 

    On préfère passer la moraline, et c'est désastreux. Entendre un historien évoquer le "haut le coeur" qu'il éprouve à étudier la guerre de 14, monumentale complexité de l'histoire du XXème siècle qui vit s'entrecroiser le monde, justement, est sidérant. De quoi se détourner de tous ses jugements, même de ceux sur la météo tant on sent l'immaturité et la dégueulasserie gauchiassistique dans son expression... 

    Bref, un projet est en cours : soigner les coeurs blessés des descendants de toutes ces victimes qui n'ont pas à méditer sur les morts passés, simplement à se révolter et à aller dégueuler sur la statue de Colbert sans qu'on ne les mitraille, leur sang impur méritant pourtant du fait de leur connerie et de leur vilénie d'abreuver la Seine. 

    Au fait en parlant de mondialisation: la France ne fut pas, du tout du tout, un pays d'immigration entre Clovis (499) et Lavisse (1899), soit 1500 ans. De quoi se sentir seuls, et pas du tout concerné, sur le temps long, par l'afflux illégitime et immaitrisé des africains depuis moins d'un siècle. 

    Pourquoi ne pas assumer et faire ce qu'il faut? On pourrait dire qu'en France on étudie l'histoire de France, qui est un vieux pays, qui à toutes ses époques a cherché à se construire en tant que Nation, et que notre époque, marquée par une immigration contemporaine africaine destinée (au sens historique, c'était vraiment l'intention) à s'assimiler ou à repartir n'est pas en reste. Un roman national assumé et modernisé. L'immigration doit savoir, apprendre et connaitre qu'elle est une immigration, et pas un peuplement, ni un composant de l'identité française. 

    La polémique sur le mont saint Michel, qualifié de pamphlet "islamophobe" par un Boucheron formel (on rappellera l'entrisme islamique en histoire, avec par exemple le scandale al andalous, et aussi l'inexistence de la signification du mot "islamophobie"), illustre la position de  Nora, contre toute idéologisation de l'histoire, et celle de Finkielkraut, opposé à l'intégration de l'islam dans l'identité occidentale et européenne. 

    La guerre de 14 fut un drame bien sûr mais qui eut des acteurs variés, avec ses héros et ses tragédies, et l'esprit des enfants et des adolescents est apte à saisir et à méditer les tragédies, cela s'appelle l'éducation. Vouloir disséminer des messages univoques qu'ils soient antiallemands (avant 14) ou antifrançais (aujourd'hui) est une erreur.

    Venons-en aux lieux de mémoire, le chef-d'œuvre de Nora Pierre, mort ces jours-ci. 

    En gros, du fait de la perte de mémoire due au monde moderne  et à sa déculturation, il faut faire l'inventaire de tous les supports matériels et immatériels d'une mémoire historique en relation avec la grande histoire de manière à symboliser d'une manière ou d'une autre celle-ci. Une sorte de remplacement au roman national avec ses ambiguités et ses interprétations, laissées à on ne sait qui. Il faut comprendre que le "lieu" peut être conceptuel (la ligne saint malo genève) ou matériel (la tour eiffel). La remarque générale est que l'histoire est maintenant "discontinue", au contraire de l'histoire fleuve progressiste des manuels anciens: il y a des crimes passées et présents et le réchauffement climatique, bref, les historiens responsables ont un autre travail à faire. 

    Pour ce qui concerne Boucheron, l'autre travail est celui d'une littérature désormais différente, et comme un historien ne fait que de la littérature, et en plus celle de son temps, et bien il doit s'adapter. En commun aux deux démarches, l'absence de continuité moderne: nous sommes atomisés et digitalisés et de plus divers quand aux spectateurs, avec des mémoires officiellement différentes et en confrontation. 

    Pour ce qui me concerne, la séparation explicite entre mémoire et histoire et la relativisation (des deux est à la fois une erreur factuelle et politique. Factuelle car la mémoire fait partie de l'histoire et doit s'y rattacher, toute soumission bébête à de simples racontars ne pouvant suffire à comprendre le passé, et si cela doit tenir lieu d'histoire, et bien que l'on s'expose aux rationalités des vraies connaissances ! Politique car elle induit qu'on puisse au nom d'une identité, s'isoler dans des récits mythiques sans se confronter au vrai passé et donc s'isoler dans des appartenances fantasmées incapables d'évoluer. L'histoire est un jeu avec la passé et le présent, avec les religions et les philosophies et surtout, si c'est un lieu, c'est un lieu de méditation. Par contre, l'histoire faite fait partie de l'histoire et inspire les acteurs, à toutes les époques. Il faut donc décrire les motivations des acteurs et ce qu'ils savent de leur passé. Leur "mémoire" fait partie de la description globale du passé et doit donc être étudiée. 

    Et puis on ne voit pas pourquoi il faut renoncer à la "continuité". La France actuelle est bien le produit des invasions celtes, et des règnes gaulois sur notre territoire actuel. Nos ancêtres furent gaulois et je vous emmerde ! Que les petits africains au défi de venir vivre en France s'offusquent de changer d'ancêtres symboliques, peu me chaut: pour toucher les allocs de mon argent ils se doivent de courber la tête comme tout sicambre et si l'on ne l'oblige pas  à se faire chrétien, qu'il tremble devant Notre Dame: il n'est qu'un sarrasin et le restera toujours, et je ne ferais pas semblant de ne pas le considérer tel. Au reste, s'il s'estime mal traité, qu'il parte: les migrants migrent et remigrent au gré de leur loyauté. Que les tenants mal déguisés des cultes africains ne se plaignent pas des mauvais accueils faits à leur manie de trop voyager: qu'ils continuent s'ils ne sont pas contents ! 

    Le sentiment national français actuel doit être maintenu dans sa continuité, qu'il soit exposé à la mondialisation, l'immigration ou l'Europe. Et les sentiments fédéralistes des élites françaises, déguisés en volonté d'éduquer mal placée n'ont pas à être favorisé, mais suspectés et combattus. Car cette Europe, on doit le dire nettement, doit être historiquement combattue.

    Le point de Nora, présent dans la conclusion de "Lieux de mémoire" est d'ailleurs clair: la France en déclin disparait, et il faut passer de l'histoire à la mémoire.  Car l'Histoire n'est plus celle de la France... Et ainsi, ni Lavisse, ni Renan, ni Bloch ne nous aident à affronter l'avenir. Tu parles. 

    Pourtant, ou ainsi, il évoque la "continuité":

    "Une continuité propre à inspirer au citoyen qui la ressent, à l’historien qui l’explore une inépuisable passion et une insondable fascination pour la grandeur unique du phénomène — et tous ceux qui ont participé notamment à ces Lieux de mémoire en ont été sasis, moi le premier ".

    Voilà qui est bien dit, mais qui s'applique à la mémoire, pour mieux laisser passer l'histoire, suivez mon regard. 

    D'ailleurs, la chose est précisée explicitement: 

    "Dans le trouble que connaît actuellement l'identité nationale et l’ébranlement de ses repères, la mise en valeur de son patrimoine mémoriel est la condition première du réajustement de son image et de sa redéfinition dans l’ensemble européen." 

    Nous y sommes! 

    "La nation guerrière, impérialiste et messianique est derrière nous. "

    Le traitre, vieux et daté par ses deux dégouts, Vichy et l'Algérie, et trop conscient de l'échec gaulliste, dérisoire dernière tentative d'exister, vient de mourir, lui aussi. Pourtant, la nation guerrière va devoir se réveiller, y a du pain sur la planche.

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2022/12/07/les-histoires-6415762.html

    (2) Répliques Boucheron Nora https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/l-histoire-de-france-a-t-elle-encore-un-sens-9704767

    (3) Assouline Nora https://youtu.be/Ov-kyyQ5xoI

    (4) Discours de Nora recevant Finkielkraut à l'académie https://youtu.be/15VeW-spCCU

  • Les Europes

    La perspective de l'effondrement ukrainien fait pousser des ailes de ci de là. Une grande réunion à Budapest couverte comme il se doit par les médias français (silence complet) pose le problème et ses solutions: l'arrivée au pouvoir dans toute l'Europe de gouvernements "X". Remplacer X par extrême droite, fascistes, nazis, souverainistes, eurosceptiques, voire, pourquoi pas, "wokiste de droite". Bref tous ceux qui veulent, ils commencent à faire nombre (un président de cette sorte fut élu hier en Pologne) appliquer le programme d'Orban (1): 

    - la Paix : pas d'Ukraine en Europe

    - la Souveraineté : pas de contrôle économique central

    - la Liberté : pas de contrôle des opinions

    - la Patrie: pas de migrants

    Clair, net et précis: l'Europe actuelle va devoir se réformer de manière importante. Le couple franco-allemand refondé, et tout ce qui s'ensuit.  Mais si on n'y est pas encore, le projet est là et l'Europe des petis pays commence à vibrer: Italie, Hongrie, Slovaquie, Pologne (...), Autriche, Portugal, l'estrème droate honnie avance telle l'invasion migratoire: progressivement et agressivement. Un ennemi est désigné, le "progressisme" ou "libéralisme" et tout ce qui lui est associé dont l'autoritarisme woke LGBT et l'autoritarisme tout court en formation d'un monde européiste en bout de course qui commence à sentir sa mort prochaine. 

    En parlant de l'Europe, les procès de Frédéric Baldan contre Ursula Van Der Leyen (il y en a plein, avec les appels) racontés dans leurs détails sont absolument atterrants. C'est la question des fameux SMS qu'elle ne veut pas rendre publics. Le 3ème contrat avec Pfizer, 35 milliards d'euros pour des vaccins payés, mais en quasi totalité détruits.  

    On mettra à part la question de la gestion des vaccins, prouvés (avoué en commission par le no2 de Pfizer) non étudiés pour arrêter la pandémie, ce qui rend l'obligation vaccinale gérée par l'Europe injustifiée.

    La question est le fonctionnement de l'État de droit européen, cour de justice, respect des procédures etc. Les actions de Baldan semblent bien démontrer que le droit n'est pas respecté et que cette fameuse chose, qui fait l'autorité des traités et son influence sur les droits des États "membres" est une pétaudière mafieuse au service des personnes (Ursula) elles-mêmes au service des lobbys dont l'influence n'est pas régulée ni réglée. L'expert d'Ursula Peter Piot, conseiller spécial pour le covid 19 est un lobbyiste des fondations Gates. 

    La conjonction des deux scandales "absolus" explique ce qu'apparait être l'Europe: un pacte dormant séculaire de corruption qui vient de se manifester en apothéose: le plus gigantesque détournement d'argent de l'histoire contemporaine suivi de la plus gigantesque erreur géopolitique de l'histoire contemporaine, et je ne parle pas de l'importation massive de populations depuis l'Afrique et le Moyen-Orient. 

    Europa delenda est. Vite. 

     

    (1) Discours de Viktor Orban  à la CPAC 27 Mai 2025 https://legrandcontinent.eu/fr/2025/05/30/apres-washington-il-faut-occuper-bruxelles-le-discours-de-viktor-orban-a-la-cpac-de-budapest/

    (2) Frédéric Baldan https://www.youtube.com/watch?v=qKSlAXoDQnY

     

  • Les Démocraties

    À l'occasion d'un débat d'accords entre un vieux et un jeune (1), quelques conclusions, qui complètent la lecture de Gaucher (3).

    D'abord que 2005 (il y a 20 ans exactement) fut un coup de tonnerre dont la décision parlementaire de 2008 fut le traumatisme en écho et le vrai drame: la Vᵉ république y serait morte, nous dit Gauchet. Le malaise référendaire, le RIC fut la principale revendication des Gilets Jaunes, et en caractérisa la puissance. 

    Il redit en (2) d'une autre manière, encore plus saisissante: à l'occasion, l'État a en vingt ans disparu, c'est-à-dire s'est désagrégé, remplacé par une bureaucratie éloignée qui ne le remplace en rien. Les conséquences en sont visibles, dans tous les domaines. Alors que des personnes mal intentionnées se glissent ici et là (on pense aux frères, mais les laboratoires pharmaceutiques aussi, sans parler des trafiquants de drogue), on aura noté au passage la disparition des partis politiques de gouvernements témoins d'une démocratie d'alternance (PS et LR ne résistèrent pas au traité de Lisbonne), fusionnés dans le bloc central soumis à l'Empire, et assiégé par les populismes. On rira à l'occasion de voir Gauchet se revendiquer populiste.

    La chose est d'intérêt et la suite du débat le montra. 

    Mais d'abord, les points d'accords fondamentaux, et les mentions qui y furent faites, montrent bien l'état du débat en France, à la fois gelé et en échec, ce qui cause le malaise, voire le vertige qui nous saisit quand on considère la démocratie.

    D'abord la liberté d'opinion, écrasée par ce qui devient manifeste: la liberté d'opinion a été réduite, voire écrasée par toutes les limitations à l'expression: lois mémorielles, anti racistes et autres appels à la haine ou apologies du terrorisme structurent les débats à un point insupportable, au point de verrouiller les débats. On s'achemine progressivement vers une représentation de la démocratie représentative qui en fait une comédie vaine déconnectée des opinions populaires. La souveraineté populaire est menacée et ces lois vagues sont laissées à des juges quelconques, libres de leurs appréciations arbitraires. La question n'est pas les juges mais bien les lois: un premier amendement à la française est nécessaire et là Gauchet se montre particulièrement clair et net: il faut rétablir la liberté d'expression totale hors l'appel au meurtre et la diffamation. 

    Ensuite le référendum sur les lois avec l'exemple du serpent de mer objet de tous les fantasmes : le référendum sur l'immigration. Car les enquêtes le montrent: une nette majorité en France souhaite que soient mises en place des politiques limitant l'immigration. Reste à formuler la question, certes, et c'est bien ce que dit Gauchet, la question devra être posée d'une manière ou d'une autre. L'autre question est "comment"?  Comment rendre possible de prendre une direction claire sur un avenir qui ne peut plus être laissé aux fantasmes et aux délires ? Comment ressusciter un débat droite/gauche, c'est-à-dire un débat alors que le clivage démocratique n'est plus représenté, et n'est pas remplacé par des diabolisations réciproques multidirectionnelles ? 

    Après, on peut diverger. 

    D'abord la question du mauvais gouvernement élu, qui commanderait et justifierait les lois de restriction de l'expression et le non-usage du dangereux référendum. L'exemple de Hitler, soulevé récemment, est un pont aux ânes à détruire: Hitler ne fut PAS ELU ! Minoritaire au Reichstag en 32  (33% des voix), et en recul, Hitler fut nommé car chef du principal Parti dans une alliance conservatrice effondrée et dispersée. Tout comme Pétain, il n'arrive au pouvoir que soutenu par des parlementaires impuissants hostiles obligés de tenter de le manipuler pour échapper aux communistes. Le tort du "mauvais gouvernement" n'est pas celui du peuple, mais celui du régime parlementaire... 

    L'autre argument est celui du mauvais vote, que cela soit celui contre la constitution européenne ou celui (à venir?) pour l'âge de la retraite à 60 ans, pourtant déjà (en quelque sorte) mené en 1981, c'était la principale proposition de Mitterand, décidée en connaissance de cause par un peuple corrompu qui s'infligea lui-même son (lent) déclin heureux. 

    L'argument du mauvais mauvais vote, c'est plutôt celui pour la peine de mort "courageusement" (mais contre l'opinion de l'époque) abolie. La voilà la vraie justification ("antiraciste") du refus du référendum sur (contre) l'immigration... 

    Mais la question est la question. La question posée par le référendum ne doit pas faire l'objet d'interprétations diversifiées. Je m'explique. Le référendum de 2005 ne fut pas un référendum pour ou contre le fédéralisme européen. Ce qui fut débattu de manière enfiévré c'est avant tout le caractère "libéral obligé" de l'Europe perçue alors comme anti souveraine au sens qu'il s'agissait de faire son deuil définitivement de la question de la gauche au pouvoir. Traumatisée par les "trahisons" de la gauche en décomposition qui s'était fait voler l'élection de 2002 du fait de ses désordres, on voulut, et c'est le vrai sens du résultat du vote, s'affirmer une dernière fois. La démagogie de Laurent Fabius, à rebours de tout son passé, et tout pour sa gueule, fit tactiquement le résultat: la moitié du parti socialiste tout de même, plus tout le reste.  

    Multiple et insincère ce vote non n'a pas signifié grand-chose, et le vrai débat n'a pas eu lieu, comme à Maastricht, où là, la France avait décidé, et encore, sa pitié pour la vieille arsouille ayant juste arrangé les choses, plus la décérébration de Chirac, qui y avait gagné son élection de trois ans après. Tout ça pour ça, car il ne régna que deux ans... 

    Les véritables débats des référendums gaullistes furent tranchés binairement et sans ambiguïtés ni multiples embrouilles. On pourrait dire que le dernier d'entre eux fut obscurci par le départ du vieux, mais cela était voulu et on prit nos responsabilités. 

    Un référendum obligé sur la fédération européenne serait peut-être la solution et Gaucher semble le suggérer. Le "NON" qui serait porté ayant valeur de raison claire à toutes les politiques et réformes qui pourraient en découler. À moins, qu'il ne soit encore une sempiternelle ambiguïté exploitée, le "pour ou contre l'Europe" l'ayant été au-delà du possible et peut on imaginer que la réponse soit "OUI" ? Là encore, c'est bien cette éventualité inacceptable, équivalente à l'élection d'Hitler, qui fait qu'on ne le veut pas, et qu'on ne l'a jamais voulu, l'instauration douce de la déchéance, suivant la tactique de la grenouille bouillie, de la fermeture éclair ou du suppositoire à cran ayant été préférée, et mise en oeuvre avec succès. 

    Bref, je le maintiens, le référendum est dangereux et en fait insincère car trop polluable. Le seul qui vaudrait serait celui qui remettrait la loi française devant la loi des traités et qui (re)donnerait ainsi la liberté à une vraie majorité pour faire le ménage. Les juges dotés de peines planchers et privés du loisir d'interpréter des textes obscurs et ambigus pourraient faire leur vrai métier d'éviter les erreurs judiciaires en sanctifiant les punitions nécessaires à l'exercice de la loi et tout se passerait mieux. 

    Le fait est que les français sont trop "intelligents": ils se piquent d'interpréter par derrière les questions posées. La retraite à 60 ans par exemple, empêcherait une mesure d'âge mais pas des incitations à rester travailler volontairement, comme on s'y achemine de fait plus ou moins péniblement. Alors que le vrai problème est bien sûr la retraite à 70 ans incontournable à terme avec aussi la retraite par capitalisation tout aussi obligée, les deux étant clairement refusés et donc impossibles à l'heure actuelle. Cela fait beaucoup de questions complexes à poser, la démagogie qui s'accordera toujours pour prétendre disposer d'une astuce permettant de réaliser l'impossible étant le problème. Encore une fois, l'élection de 1981 a matérialisé l'impossible démocratie d'alternance, qui n'a pu qu'engager le pays vers son abaissement inévitable, au nom d'une démocratie qui n'est plus en mesure de gérer l'État. 

    Car là est la vraie question, par delà les oiseuses et hypocrites considérations sur la "démocratie": notre abaissement est saisissant et accablant et rien ne permet d'envisager qu'on puisse s'en sortir, du fait même de la volonté du peuple et de l'état de ses élites, de sa culture globale et de l'état de ses moeurs. 

    On l'a déjà dit ici, les abaissements ne consistent qu'à céder à la facilité démagogique (1981) ou à la lâcheté (1940). Pour se relever, il faut une vraie peur et/ou une vraie violence (1940,1958, 1962,1968). Quelle sera celle qui nous remettra debout ? 

    (1) Eugénie Bastié Gaucher Daon https://www.youtube.com/watch?v=TgkbOH1xFC8

    (2) Gaucher Kuzmanovic https://youtu.be/liTh6ME2Uis

    (3) Les Gauchers, ici même http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2024/11/24/les-gauchers-6524275.html

  • Les Empathies

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  • Les Industries

    Une commission parlementaire (encore  une) parle des "freins" à la réindustrialisation de la France. 

    La déposition de Patrick Pouyanné (PDG Total Energies)(1) est juste accablante. 

    On commence par le travail. Pouyanné est un industriel transnational, il a des raffineries en France et en Allemagne et peut donc comparer: 

    - il a, pour 8 employés en France, 6 en Allemagne

    - les charges sociales et patronales : 50 % en France, 30% en Allemagne

    En gros: les charges sociales et donc le modèle social est payé par les entreprises, et donc par la capacité de produire en France. Tout est dit. 

    Qu'est-ce que le CIR ?  Non pas une "aide", mais une compensation pour les charges sociales payées sur les ingénieurs. 

    On continue par les procédures

    Une ferme solaire de 48MW nécessite des autorisations: les durées de traitement des dossiers entre France, Allemagne et USA sont de 48, 24 et 6 mois. La protection de l'environnement : surtranspositions systématiques. 

    La fiscalité. Les impôts de production ? 2,8% du PIB en France, 1% en Allemagne. 

    Les recours judiciaires: 10000 en France, 1000 en Allemagne. Des années de délai. 

    L'énergie.

    - Electricité: 60 €Mwh en France, 80 en Allemagne et 45 aux USA, et l'ARENH s'arrête... 

    - Gaz: 10  €Mwh aux USA, 40 en Europe (25 avant la guerre en Ukraine).

    Plus ce que rajoute l'Europe...

    Le capital.

    Considéré "irresponsable" car extrayant des énergies fossiles, Total fut dans les cinq ans sous-investi en France, et le capital correspondant (16%) fut repris par des ... fonds de pensions américains. La boucle est bouclée. 

    Pays parmi les plus décarbonés du Monde, la France a été obligée de décarboner proportionnellement autant que les pires européens (la Pologne marche au charbon). De plus, des objectifs de pourcentage d'énergie renouvelable ont été imposés, le tout plutôt que de contraindre les émissions à se décarboner. Ces deux absurdités ont "concerné" le nucléaire français.

    Pour finir, aux questions parlant des aides et des remboursements, et bien le marché libre se trouve ici admirablement défendu. On n'a pas besoin de l'État, qui ne fait que complexifier les choses. 

     

    Au sujet des aides aux entreprises et de la pression fiscale. 

    En % du PIB, la France c'est 5% de plus que la moyenne en prélèvements obligatoires,  et 12% de plus sur la valeur ajoutée.

    Sur 28 G€ de subventions, 23 G€ seraient attribuées à des entreprises ou missions publiques.

    (1) Pouyanné à l'Assemblée mai 2025 https://www.youtube.com/watch?v=tU5z9Rxq2Xw

  • Les Immigrations

    L'immigration en France 2025: chiffres cités par l'OID(1), Observatoire de l'immigration et de la Démographie, organisation considérée d'"extrême droite" par François Héran du Collège de France (2).

    Ce sont des chiffres officiels (Insee etc)

    Immigrés: 7,2% de la population,  60% des immigrés sont étrangers

    à 2 générations: 22% 

    à 3 générations 32% (critère discutable, grands parents immigrés incluant les mariages mixtes). 

    La totalité des musulmans en France sont immigrés ou descendants d'immigrés. 10% de la population. 

    44% des immigrés se déclarent musulmans

    72% des nouveaux titres de séjours sont donnés à des natifs de pays musulmans en 2023.

    Par rapport au reste de l'Europe, la France présente:

    - la plus forte immigration africaine

    - le plus grand nombre de musulmans

     

    L'immigration des années 30 est à 90% européenne. 

    L'immigration africaine ne commence qu'en 45.

    Les demandes d'asile doublent à partir de 2010. 

    Port du voile parmi les musulmanes : 2009 18%, 2020 26%. 

    Pour François Héran, la France est au milieu du tableau européen en matière d'immigration et il n'y a pas de problèmes, ni présent, ni à venir. Il reconnait toutefois que l'immigration à 3 générations, c'est 30% de la population (2). 

     

    (1) Interview de Pouvreau Monti https://www.youtube.com/watch?v=ZJ39CIcK7ec

    (2) Discours de clôture de François Héran https://youtu.be/2VHvMz-vprQ

    (3) Interview de Héran par Plenel https://youtu.be/gPiMEj0lNzo

  • Les Empires

    À l'occasion d'un entretien avec Alexandre Douguine (1), on réalise mieux la nature des forces en présence  pour expliquer et orienter le monde.  

    Douguine théorise les empires, les vrais, assis sur des valeurs traditionnelles mais aussi au-dessus des nations, car il le dit nommément, les nations ne peuvent disposer de la souveraineté. Unifié à l'extérieur mais divers intérieurement, les empires forment le monde multipolaire, et donc, non pas les nations. 

    L'ennemi est le monde globalisé, monopolaire, qui n'est pas décrit comme un empire mais comme une zone anarchique construite sur des valeurs à rejeter, en gros le libéralisme woke.  Son contraire est l'idée de l'empire, multiple et allié de ses voisins tout en étant dominant de ses marges différenciées. L'empire est construit autour d'un pôle, toute fois, en Russie autour de la Russie et de son peuple, par exemple. 

    Poutine, le patron de son empire, qui a sauvé le peuple russe, à la manière d'un Moïse, est contre le globalisme ET le nationalisme, c'est le sens de son écrasement de l'Ukraine nazie/nationaliste. Le projet de Trump, qui se propose d'unifier sa zone géographique en prenant Canada et Groenland, ne fait que l'imiter, ou plutôt que partager le même point de vue. Trump est ainsi un "pro poutine", qui rompt, sans doute définitivement avec le monde globalisé auquel appartenait l'Amérique jusque-là. 

    Reste l'Europe, pauvre dernier soutien de la chimère, Macron se posant en anti-Trump, peut-être le futur chef de ce qui restera historiquement du globalisme finissant: l'Europe woke décadente, dont les élites ont décidé de lutter contre l'identité même de l'ensemble civilisationnel dont elles faisaient partie. Le suicide culturel de l'Europe fait ainsi pitié: lutter contre ses traditions, c'est mourir. 

    Douguine décrit les empires comme des nations "civilisationnelle", c'est-à-dire comme des extensions de groupes cohérents de valeurs. Il voit donc le monde musulman comme un futur califat organisé autour de l'islam, mais l'Inde comme la civilisation multi-religieuse du karma, commun à toutes ces religions. L'Amérique est le projet eschatologique protestant tandis que l'Europe reste l'alliance de Rome, Athènes et Jérusalem.  La Chine plus subtilement organise ses valeurs autour de la fusion impériale entre le ciel et la terre... 

    On remarquera que l'Europe n'a pas de nation centre, et pour cause, toute l'histoire n'a été faite que des tentatives de chacune de ses nations à prendre la prééminence tour à tour, Pologne comprise... La théorie de Douguine tombe donc sur ce point et cela est radical: comme si l'Europe, de ce fait, était condamnée, suivez mon regard. 

    Douguine force le trait et exprime une belle rancune contre l'Ukraine instrumentalisée, tout comme le djihadisme, pour lutter contre la Russie: nationalisme et radicalisme religieux, c'est-à-dire la même chose, utilisés comme armes civilisationnelles. 

    Au final, le barbu russe parle de l'espérance orthodoxe, optimisme eschatologique soit une foi vivante en la victoire finale, quelque soit les épisodes tragiques à supporter: l'essence de la vieille force russe qui passa 300 ans sous les mongols, portée par la force obscure du peuple gardant toujours les fameuses valeurs, à la fois contenu et contenant, ce qui leur fait traverser l'histoire. 

    Revenons aux nations, et la nation russe en est une. Contrairement à Dougine, je crois qu'elle fut obligée, tout comme toutes les nations impériales à former son fameux empire, qui n'est qu'une organisation physique imposée par l'histoire des nations précisément, la forme empire étant la seule chance de régner au-delà de sa zone géographique d'origine. Que serait la Russie sans une organisation politique lui permettant d'empêcher la venue de l'étranger depuis la plaine infinie qui s'étend partout autour du Kremlin ? De là à essentialiser l'empire... 

    L'Europe pourtant est effectivement candidate à un empire, c'est le rêve réactionnaire d'un de Benoist et des rêveurs de Ego Non (2). Construite sur ce qui reste de Rome et des germains imaginatifs du centre Europe, elle se veut grecque ou indo européenne, ou même carrément barbare, en tout cas crypto fasciste et surtout non chrétienne et non nationale. 

    Désincarnée et ainsi bien plus proche de l'idée macronienne qu'on veuille bien le dire, je la décrirais comme "Mitterandienne", c'est  à dire hypocritement associée à des nations préférées dont on préfère taire le nom. 

    Je suis radicalement contre cette monstruosité, comme Français et comme crypto chrétien: gallo romain et trinitaire, je hais la trahison germaine d'Alésia et reconnais l'échec de Charlemagne à civiliser les saxons qu'il n'a pas assez massacré, ce dont je m'excuse auprès de la Russie qui n'en a que trop subi les conséquences funestes. Comme par hasard, ces misérables inventèrent aussi le protestantisme, autre monstruosité et qui se déploya pour son malheur, aux Amériques.

    Les nations, organisées autour de l'idée qui fonda notre civilisation avec le judaïsme ancien ne peuvent être dépassées et la souveraineté nationale peut et doit s'opposer aux empires, condamnés à les détruire avec cruauté, ou à se faire finalement dominer et piller par elles.  Le plus petit échelon de l'agrégation historique ne peut qu'être essentiellement suffisant et ne disparaitra jamais. 

    Revenons à la Russie, en particulier soviétique, qui après avoir détruit l'Empire des tsars, tenta de constituer un nouvel empire tartare en s'étendant en europe occidentale. Dirigés par des fanatiques pas tous russes, ils voulurent instaurer administrativement une organisation pluri nationale étrange cimentée par leur idéologie débile, mais à portée universelle. Ils firent plus que l'Empire et cela échoua. Néanmoins, ils firent très peur à tout le monde et soulevèrent bien des enthousiasmes, pour le moins. L'Amérique protectionniste ancrée dans ses provinces ringardes sortit alors vraiment de ses gonds et imita. Au point de faire construire une Union Européenne complètement affidée, qui rendit service jusqu'au bout, au point d'aller tel le caniche en Irak (à part une petite rébellion qui fit tout ensuite pour se faire pardonner) et bien sûr en Ukraine, ou elle cherche à continuer seule l'oeuvre de son maitre, tel le canard décapité toujours actif. 

    Le monde monopolaire "fin de l'histoire" des USA, imitation donc de la domination soviétique ratée est donc maintenant en échec complet et va vivre ce que vivent les roses, sous le regard triste du popov vainqueur. Bien fait. 

    Que doit faire l'Europe, en plus de se débarrasser de Macron ? Et bien pour chacune de ses nations, s'allier avec ses voisins, et discuter d'égal à égal avec chacun d'entre eux en cherchant à ne pas trop se trahir, comme ils l'ont fait finalement pendant toute la période. De ce point de vue, l'exclusion éclatante d'Ursule Van Der Leyen des discussions des "coalisés" est riche d'un modèle de coopération finalement souhaitable ! Comme si la première pierre d'un futur européen débarrassé de l'institution supranationale et donc de tout empire, venait d'être posée. 

    C'était le projet Gaulliste avec les discussions franco allemande de 62 et 63: des discussions importantes sur la défense et la politique étrangère qui se font directement entre chefs d'Etat proches. Avec des accords ponctuels décidés sur le champ en fonction des intérêts communs. Est-on proche d'un accord évident sur l'abandon de l'Ukraine découpée en tranches à ses nazis et donc à la nécessaire cruauté russe? Cela serait l'évidence à suivre. 

    Revenons à la personne du connétable De Gaulle, chrétien et nationaliste complet, au sens moyen âgeux du terme. Car l'apogée de la tradition occidentale est en fait moyenâgeuse, c'est parce qu'elle conjugue la foi pure et donc l'évitement complet de toute "tradition" au sens païen du terme et le service dévoué totalement à la personne sacrée du roi de France, représentant idéal de la vraie nation, le "verus  Israël". Nous voilà loin de l'empire et la véritable féodalité est la reconnaissance et l'estime envers la relation mystérieuse entre le vassal et le suzerain, reconnue multiple et donc multi polaire, comme tout le Moyen Âge le fut.  Contre l'Empire donc et nous y voilà. 

     

     

    (1) Bercoff Douguine Tocsin https://youtu.be/gsKaBUZh2MI

    (2) Ego Non et les civilisations https://www.youtube.com/@egonon5710

  • Les Actions Concrètes

    On voudrait jouer à son petit décideur politique et concrétiser ce qu'il faudrait faire si on voulait vraiment faire ce qu'on dit qu'on voudrait. Deux problèmes ressortent de tout cela, le trafic de drogue et l'islamisation, deux maladies modernes inconnues des temps que regrette Zemmour et qu'il faudra bien traiter un jour ou l'autre. 

    Mon point est que le système sociétal actuel auquel les deux maux se sont adaptés au point d'en faire partie intégrante, n'est plus viable et qu'il doit être réformé, ou du moins rendu compatible en principe et surtout en droit avec des actions énergiques aujourd'hui spécifiquement interdites et donc impossibles à mener dans le cadre actuel des règlementations et opinions. 

    On considèrera les opinions: les protestations menées contre les lois en vigueur sont aussi un problème non résolu, et font partie du cadre général de la lutte contre l'insécurité, qui ne se résume pas au trafic de drogue dont le caractère nuisible n'est effectivement qu'une partie du problème en question. Que l'on soit dealer opposé à la présence policière sur les lieux de son commerce ou black block opposé à la même présence sur les lieux de ses déprédations, on a le problème de l'"opinion" , sans doute le seul vrai problème des sociétés démocratiques quand elles se laissent aller à considérer la violence qui la nie elle même comme partie d'elle même. Les émeutes après match ou après mort suspecte ne sont que des mouvements d'opinion, à prévenir dans leurs formes désagréables: voilà l'opinion de bien des gens, voire de l'opinion, qui se refuse à envisager autre chose... 

    Surtout que cette "opinion" va très au delà et concerne aussi les personnes soit-disant libres de se détruire les poumons, le cerveau et la cloison nasale et qu'on se devrait de laisser le faire, au prix d'une santé publique délabrée incluant, cela commence à se voir, une jeunesse et une adolescence massivement concernée par des santés mentales fragilisées qui vont jusqu'à provoquer, on le voit actuellement, une hausse de la mortalité infantile. La consommation massive de stupéfiants faite par le monde "moderne", et encore, nous n'avons pas encore vu arriver le fentanyl, a maintenant des conséquences très négatives, et là encore, elles ne sont considérées encore que comme des exercices de la liberté et donc de l'"opinion". 

    On pourrait se contenter du fascisme. Celui-ci, en établissant le pouvoir politique comme soustrait aux lois qui ne servent plus qu'à codifier ses décisions, peut, par la violence qu'il impose, maitriser toute opposition à ses décisions qu'elle soit d'opinion ou de fait. La peine de mort pour les trafiquants de drogue, appliquée jusqu'à l'injustice envers des enfants guetteurs mitraillés pour l'exemple  pourrait ainsi être considérée comme une solution inévitable et "efficace". Elle a d'énormes inconvénients dont le premier est sans doute que pour l'adopter, les discussions pourraient être longues, hors son imposition  par la force, ce qui pourrait répugner à trop de gens. La solution, s'il y en a une, se doit d'exclure celle là.

    Il convient d'analyser ce qui fait obstacle à la simple interdiction par ailleurs déjà en vigueur de ces choses déjà en  vigueur. Car ne nous trompons pas: la question n'est pas d'interdire de jure, mais bien de facto : la consommation et la vente de stupéfiants est prohibée, et la propagande pour un régime politique basé sur les règles absurdes écrites noir sur blanc dans les textes de la tradition islamique aussi. Notre première affirmation est donc simple: nous ne pouvons pas physiquement, moralement et judiciairement suivre nos propres règles d'action édictées car celles ci contredisent d'autres règles, celle-là implicites. Le droit est paralysé par la morale, voilà mon point. 

    Restons quelques instant sur le cas "islamique". 

    Il n'est pas possible à l'heure actuelle d'exiger de la religion musulmane sunnite qu'elle déclare obsolète officiellement les textes qui autorisent et règlementent les 5 piliers "infâmes" (sexualité avec les mineurs, mutilation des voleurs, mise à mort des apostats, pratique de l'esclavage, statut inférieur des mécréants). Ces principes fondamentaux, absolument exclus des propagandes politiques et morales de notre sociabilité sont présents textuellement dans des textes irréformables qui ne peuvent être abolis. Ni d'ailleurs interdits: qui peut ou veut interdire l'islam?  Faute de pouvoir à tous les sens du terme, être modifiés, oubliés ou interdits, ils perdurent officiellement et il serait même "islamophobe" que de les décrier davantage. 

    Pourtant, "de jure", la proclamation de l'invalidité de ces textes est nécessaire. Que faire?

     

    La police

    On commencera par établir la règle primaire de l'attribution du monopole de la violence à des forces entrainées et armées, suffisamment contrôlées pour l'utilisation de cette violence ne soit possible et effective que dans des cas identifiés, tout en restant possible et effective en général. La force en question ne doit pas être militaire, c'est-à-dire employée pour faire la guerre, mais policière, c'est-à-dire employée pour faire la paix. 

    Par contre, l'aporie du maintien de la paix, matérialisée par les questions du refus d'obtempérer, de l'insulte outrageante répétée et de la violence envers les forces de l'ordre doit pouvoir être traitée, et donc, la violence employée éventuellement contre cela excusée, voire officiellement rendue possible. 

    La première des réformes sera donc ce que Mélanchon appelle "le permis de tuer", c'est-à-dire effectivement, l'attribution aux forces de l'ordre en mission d'utiliser des moyens pouvant infliger la mort pour maitriser ou arrêter des délinquants. Que l'on soit en possession d'armes à feu ou d'engins motorisés dangereux, on doit céder aux forces de l'ordre quitte à mettre sa vie en danger  si on ne le fait pas. En cas d'"accident", le policier responsable dans le cadre d'une enquête où il sera présumé autorisé à avoir exercé une violence légitime et laissé en liberté, sera, hors violation manifeste et prouvée de règlements à établir, considéré a priori fondé à avoir agi comme il l'a fait, que ce soit pour protéger de blessures inacceptables lui ou le public. On rappellera que les progrès de la médecine d'urgence font que la mort directement provoquée par des actes de violence "ordinaires" est souvent évitée au "bénéfice" d'états prolongés ou définitifs d'handicaps variés au moins aussi destructeurs, voire plus pour soi même ou ses proches. Le nombre d'homicides reste stable, alors que celui des tentatives d'homicides explose (du simple au double). Une tentative d'homicide est un homicide raté du fait de l'habileté d'un urgentiste. La stabilité du nombre de meurtres réussis ne mesure que cette  habileté qui masque l'augmentation effarante de la sauvagerie de la violence du quotidien irraisonnée et barbare et qui frappe n'importe qui. 

    Et puis cette stabilité est relative: meurtres et tentatives de meurtre, que l'on doit confondre ont augmenté de 54% entre 20218 et 2023 (source récente du ministère de l'intérieur). 

    Les deux cas fréquemment cités comme étant des "violences policières" avérées (le meurtre de Nahel, et la sodomie de Théo, célébrées par deux présidents de la République) ne le sont pas en fait, et auraient dû, après une brève enquête, être considérés comme des non-lieux évidents en faveur des policiers. La loi devra être modifiée pour cela, ce qui pourrait éviter de voir bien plus grave que les souffrances infligées à ces deux racailles perdues: les vies brisées des fonctionnaires emprisonnés et humiliés sans raison, à rebours des évidences et du bon sens, et au nom de la démagogie et de la lâcheté. 

    Les conséquences de ce changement s'étendront aux décisionnaires des actes de violence jugés nécessaires. Aux limites du maintien de la paix, il y a bien eu de la part de la hiérarchie policière, des ordres explicites de tir de LBD à hauteur de visage contre les manifestations des gilets jaunes, qui furent ainsi jugées plus menaçantes que les émeutes de juillet 2023, pourtant bien plus couteuses en incendies et autres destructions de biens publics. Ces émeutes n'entrainèrent sur ordre ni morts ni blessés graves à la hauteur des scandaleuses déprédations faites il est vrai au détriment de ces populations mêmes, laissées ainsi seules dans leurs ghettos dévastés. Elles auraient pourtant dû et on peut penser et dire calmement que pour éviter ou réduire le cout d'un milliard d'euros de ces émeutes, quelques morts n'auraient pas gêné. Que cela déclenche des affrontements à l'arme de guerre aurait permis de monter alors la température au-delà du maintien de la paix, quitte à passer directement au stade qui sera atteint un jour ou l'autre et qui ne pourra, à force d'être reporté à plus tard, que se manifester avec une dangerosité effective encore plus dévastatrice. 

    Sur cette base indéfectible et incontestable, bien des actions pourront alors être menées. 

    Les émeutiers

    Il faut bien en parler. L'immigration africaine a rempli les banlieues d'individus surnuméraires incultes et violents, que leurs parents ou proches ne peuvent assumer et que les pouvoirs publics ne sont pas en mesure de pouvoir gérer avec les moyens dont ils disposent actuellement. 

    Un point d'histoire: les sociétés européennes (et française) des temps passés, avaient des classes pauvres dont une partie, violente et criminelle n'était gérée que par la cruauté de châtiments dont la violence était en rapport. Peine de mort, et traitements humains dégradants étaient appliqués sans états d'âmes  à des milliers de gens jugés irréformables et qu'on maintenait dans un état de sujétion permanent. Ce n'est qu'avec l'évolution des moeurs, eux mêmes liés aux progrès des conditions économiques que le niveau de violence ordinaire dangereuse pour la société commença à baisser. 

    On en est venu à une culture commune consacrant des ressources importantes à l'exploitation de cette pacification générale des moeurs: éducation à des domaines variés, à la hauteur des comportement apaisés des populations concernées, aptes à se faire conduire par les disciplines nécessaires, elles mêmes de plus en plus en douces. Ces cercles vertueux de pacification, pour le bénéfice des enseignements et du développement des compétences culturelles, et techniques vont de part avec les capacités émotionnelles acquises de ces populations. Ce qu'on appelle la civilisation. 

    Et bien autant le dire, les populations arrivées en masse en France en provenance d'Afrique n'ont pas ce niveau et leur rassemblement en masse dans les zones géographiques prévues à cet effet conduit à la réintroduction sur notre sol des moeurs violents et sauvages dont nous étions sortis dans les deux siècles précédents. Pour maitriser les pratiques de masse par des jeunes gens du pillage collectif avec déprédations variées, il faudra des mesures énergiques.

    D'abord, briser à l'occasion par la violence ces comportements en compromettant pour toujours le reste de la vie des pires d'entre eux, voire éventuellement de quelques innocents pris le tourbillon: morts ou condamnation définitive, avec renoncement explicite à toute rééducation, amendement ou excuse pour des comportements inacceptables. Ces comportements à refuser pourraient être l'appartenance à un gang violent ou la pratique de l'émeute (déprédation, violences contre les forces de l'ordre, pillage). Les prévenus simplement convaincus de ces actes devront être pris en charge à long terme, dans des parcours particuliers éducatifs ou pénitentiaires, mais traités autrement que comme des délinquants ordinaires pourvus d'une individualité respectable. Là encore il faudra introduire un risque particulier lié à la participation à certains types de délinquance, risque qui devra à un moment ou un autre devenir collectif. Les ennemis de la Nation appartiennent à  une autre Nation, qui doit être considérée ennemie.

    On pourrait imaginer des proclamations publiques de la part des forces de l'ordre quand à certains comportements inacceptables à prévoir lors de fêtes ou célébrations variées: l'annonce qu'ils se traduiront par des violences dangereuses en rapport. Le pillage de magasins par exemple ne peut être laissé à une foule déchainée et la force des armes doit être employée dans ces cas là. 

    Les prisons

    D'abord une extension considérable des lieux d'enfermements. Vu la surpopulation carcérale actuelle, par ailleurs largement due aux obstacles opposés par les pays d'origine des expulsés, il convient d'organiser de manière systématique des camps où seraient concentrés ces expulsables, étrangers et autres moutons noirs de notre société à l'insécurité bien trop objet de sentiments négatifs. CRA, enfermements psychiatriques, établissement de jeunesse contraints : un goulag est à organiser en plus des prisons effectives à construire.  Cela est nécessaire et obligé à défaut d'être réalisé. Une urgence. Ce n'est pas un plan de rénovation des cités délabrées mal entretenues par leurs habitants qu'il faut mener, c'est un plan de construction des nouvelles villes, pour y vivre des détentions forcées et pour les jeunes des éducations forcées. Cela de façon à restaurer sécurité et honnêteté dans ces cités. 

    Cela ne concerne pas que les délinquants: le nombre de sans domicile fixe explose et ne concerne plus les simples clochards et autres handicapés de la vie que tout société devrait pouvoir traiter humainement: 70% d'entre eux sont maintenant des migrants du tiers monde scandaleusement laissés à eux mêmes et qui saturent tous les bénévolats et toutes les aides, alimentation, transports, soins gratuits n'y suffisent pas et on trébuche dans les rues sur les corps inertes et puants de malheureux qu'on maintient en vie dans la misère au lieu de les interner tous dans des organisations raisonnables qui présiderait à leur expulsion. 

    La lutte contre les trafics

    Puis les trafics de drogue, éléments essentiels de l'économie vivrière de cités défavorisées contrôlées par des gangs de jeunes et de moins jeunes qui restent peu nombreux, il faut le dire et le répéter, cela en regard de populations opprimées condamnées à un silence apeuré. Les persuader que la fermeté voire la dureté est nécessaire et effective contribuera à l'efficacité des mesures globales à prendre qui concernent policiers, juges, éducateurs et psychologues.

    Car ces gens vivent dans la peur d'être jugés responsables de délation, le pire des crimes dans les "communautés" gangrenées par le caïdat pirate. Comment les rassurer ? Par l'éloignement définitifs des pirates, mais aussi par la violence humiliante exercée à l'encontre d'oppresseurs caractérisés qui doivent être identifiés et exclus de la société. La question est d'une certaine gravité: quand des populations se soumettent à une violence "légitimée" plutôt qu'une autre, elle choisit un mode de vie, celui du tiers monde misérable soumis aux gangsters ou celui des citoyens ordinaires d'un pays policé. Avoir peur de dénoncer son voisin trafiquant n'est pas acceptable et signe son appartenance à une zone non pas de "non droit", mais de "méchant droit". Ce n'est que par la force que de tels territoires, effectivement perdus par la République peuvent être reconquis. 

    Les ensembles d'habitations concernés doivent être cernés, isolés, examinés et traités globalement et nominalement. Les personnes devront justifier de leur mode et type de vie, les mineurs en danger identifiés et séparés de leurs habitats et familles pour être contraints à d'autres sortes de vies. Les délinquants identifiés devront être emprisonnés à la hauteur de leurs dangerosités manifestées et la récidive traduite en peines allongées, leur nombre ne pouvant dans leurs diverses catégories criminelles excéder des nombres à un chiffre. Encadrée et protégée la cité (ou zone d'habitation délimitée) devra exclure définitivement les personnes condamnées et éloignées qui ne pourront plus y vivre. 

    Il faut savoir qu'il existe des catégories de délinquants condamnés plusieurs dizaines de fois, et dont la liberté ne semble pas poser de problèmes aux juges qui consultent leurs dossiers, ni même au législateur incapable de traiter cette absurdité. Un voleur ou un criminel compulsif ne doit pas pouvoir vivre en liberté au-delà d'une certaine limite car la société doit pouvoir se protéger, c'est en gros l'esprit de la réforme, cela en passant outre des considérations morales trop individualisées. Il n'y a plus de justice quand celle ci consiste à soumettre à l'injustice qu'est le hasard des mauvaises rencontres évitables. Le risque acceptable d'être violé, détroussé ou molesté doit se voir limité. La récidive n'est pas la marque de la nocivité de la prison, mais de celle du délinquant. 

    On peut imaginer aussi une répression effective des clients de ces zones de vente par la criminalisation "injuste" de l'action d'y venir acheter des stupéfiants. L'idée serait d'édicter l'interdiction d'achat dans une certaine zone, avec affichage public de cette interdiction et organisation d'actions coup de poings à des dates imprévisibles, les personnes attrapées à cette occasion étant cruellement punies d'amendes insupportables à des hauteurs ruineuses, les familles des consommateurs ainsi punis étant mises à contribution. En bref, il convient de mettre sur l'internet la totalité de la consommation de stupéfiants. La suite au prochain numéro. 

    La Justice

    Bien sûr, il y a la justice... Les condamnations des émeutiers traduits en justice en urgence sont absolument effrayantes:  stages de citoyenneté, libérations immédiates, amendes symboliques, sursis. En masse. L'absence de violences policières à leur égard s'accompagne d'une absence de violences judiciaires en rapport. 

    Il faut considérer la génération de juges actuellement en fonction, majoritairement des femmes, et dont les opinions politiques et philosophiques seraient à évaluer pour en connaitre les conséquences sur l'état scandaleux des jugements prononcés à toutes occasions. Allons y pour les juges de gauche, qui voient dans les violences immigrées le résultat de la misère sociale, les juges de droite qui y voient la trace de mai 68, et ceux d'extrême gauche qui y voient l'effet de la masculinité toxique des policiers sur les virilités émergentes des racisés violentés au préalable. L'extrême droite elle n'est porteuse que d'un message: toute réduction de l'immigration en réduira mécaniquement les violences. Cette affirmation, plusieurs fois examinée par les diverses chambres est régulièrement jugée raciste, et la boucle est bouclée. 

    On se contentera ici de suggérer l'évidence: cette violence est une violence collective, en bande organisée, et le critère n'est pourtant presque jamais utilisé, l'individualisation des peines et des jugements restant la règle. La violence des émeutes et autre rébellion contre les forces de l'ordre est pourtant collective et doit être considérée et punie comme telle. L'appartenance à un groupe violent réelle ou manifeste doit être  un critère aggravant systématiquement la répression, qu'elle soit policière (se défendre contre un assaut collectif doit autoriser d'infliger des blessures graves, y compris par usage des armes)  ou judiciaire (les gangs et bandes identifiées doivent pouvoir être emprisonnées collectivement, la simple appartenance à l'une d'elle suffisant à inculper). 

    Un élément de loi anti-casseur des années 70, supprimée par le socialisme mitterandien, était précisément ce critère d'attribution collective des délits (la "responsabilité solidaire") qui permettait de collectiviser les pillages et  autre déprédations impossibles à réprimer. Il faut rétablir ou instaurer cela à tout prix et le plus vite possible. 

     

    L'islamisme

    Passons à l'islamisme. On renverra à la description différenciée de l'islamisme fait ailleurs (1) et aussi celle des tactiques fréristes, seules à considérer gravement. On rappelle que ces tactiques ont explicitement et publiquement pour objet de subvertir les pratiques sociales des populations musulmanes et aussi de forcer le reste des populations à se convertir à terme, l'application complète du projet musulman sunnite qui est précisément celui là, étant à l'ordre du jour. Théorisé et écrit, le projet frériste, dont l'objet ne se distingue en rien par les pratiques et les idées, de l'idéal d'un islam universel appliqué partout où vivent les musulmans se distingue des projets politiques en cours dans nos société par sa rupture radicale d'avec le modèle dit démocratique et républicain en vigueur en France: il considère que les lois sont issus d'une révélation divine objet d'une religion particulière et non pas de la libre discussion des hommes entre eux. A ce titre ce projet doit être considéré ennemi de la société et explicitement combattu. 

    Le rôle des rapports sur l'organisation frériste et ses intentions et de persuader, si cela est possible, l'opinion publique, et de lui rendre acceptable la mise en branle de politiques coordonnées. Avant de déclare cela réalisé, il y a de bonnes chances, voire une quasi certitude que cela n'arrive pas, il convient de dire ce qu'on pourrait faire. 

    D'abord, déclarer et reconnaitre le caractère "terroriste" de l'organisation des frères musulmans et donc de rompre officiellement et définitivement avec toute l'indulgence qu'elle a suscité depuis deux décennies auprés des élites françaises. Cela aura un cout assez lourd, avec des conséquences extérieures et intérieures.

    Les conséquences extérieures, défiées par les adresses du président Macron auprès de pays musulmans qu'on voulait persuader qu'on n'était pas devenu islamophobe du fait de la publication du rapport sur les frères musulmans, sont la rupture des relations avec la Qatar, investisseur et pas que, dans le football. Tant que les Rafales n'auront pas à être remboursés on peut y aller. Les relations avec la Turquie devraient se tendre, également, et cela devra être assumé, au point de demander à ce qu'on réforme l'OTAN, la présence du pays en question n'étant plus souhaitée, à défaut de toute coopération militaire avec lui, que l'on peut et doit désormais refuser. 

    Les conséquence intérieures sont la fermeture de centaines de mosquées, d'associations diverses, un coup de poing sur la table au conseil européen pour exiger la dissolution du CCIE (qui succède en Belgique au CCIF) et la suppression de toutes les campagnes des vingt associations fréristes qui hantent les couloirs bruxellois. Et puis bien sûr la dissolution de MF, et la fermeture des lycées Averroes et Al Kindi et des autres, cela malgré le conseil d'Etat dont il faudra changer le président dans l'urgence et sans doute une bonne part des juges. Car c'est bien l'ordre exécutif qui doit prendre en charge la destruction d'un complot fasciste affectant la sécurité de l'Etat en se glissant tel le coucou dans l'ordre institutionnel. Ceux qui s'en réclament perdent ainsi et ce par là même, le droit à être protégé par la société. Tout ce qui se réfère aux frérisme devra donc disparaitre et la justice  n'y pourra rien: inéligibilité, incapacité à faire agir le droit, le frérisme deviendra un nazisme de réputation et n'aura plus le droit d'exister. L'appartenance à la mouvance devrait suffire au refus de tous les emplois publics y compris la conduite des bus ou le jardinage municipal. 

    Il faut comprendre que l'on se débarrassera alors des deux aspects extraordinairement dangereux du frérisme: son entrisme dans les institutions et son entrisme parmi les musulmans eux mêmes.

    Cela fait du pain sur la planche, mais se trouve nécessaire, voire indispensable. Au boulot et ce n'est pas fini. Le buzz médiatique lié à l'élection bruyante de Bruno Retailleau à la présidence des LR inaugure la campagne présidentielle mais va bientôt disparaitre pour être remplacé par le buzz d'après. Laissera-t-il une trace durable ? 

    Bien sûr que non, car une autre nécessité se fait jour et il faudra bien la considérer: il faut s'en prendre à l'islam lui même et révolutionner notre attitude envers les moeurs musulmans, qu'ils soient le fait des familles des criminels et des émeutiers ou ceux des complotistes fréristes, à la manoeuvre pour les imposer partout: ces populations étrangères se sentent régies par des lois qui ne sont celles du territoire qu'ils occupent et il faut changer leur avis là dessus. 

    Car il faut comprendre que l'"opinion" de ces populations est qu'elles ne peuvent accorder vraiment leur loyauté qu'envers les dépositaires d'une loi religieuse dont les premiers éléments sont hélas déjà là, on les a laissé s'installer et ils font l'objet de pratiques massives. Ils sont cinq: le port du voile, les interdits alimentaires, le jeune annuel, la circoncision, le politique religieux. Et bien il va falloir envisager de rendre impossible de pratiquer publiquement les 5 choses, pour lesquelles des lois devraient être changées: 

    - le port du voile doit être interdit lors de toute transaction avec des institutions publiques, depuis l'université jusqu'à la consommation de services public d'Etat ou sociaux, et cela jusqu'à l'hopital. Les entreprises devraient pouvoir à discrétion empêcher son port durant les horaires de travail. 

    - les interdits alimentaires se traduisent d'abord par le marché hallal, facteur majeur de séparation des populations, objets de trafics et de corruption variées, et surtout raison d'une généralisation de pratiques d'abbatages à interdire qui induisent des souffrances animales doublées de risques sanitaires documentés. Les organismes publics scolaires ou hospitaliers se doivent ainsi de proscrire la pratique de ces type d'alimentation. 

    - la pratique du ramadan, jeune diurne soustrait à l'entreprise le salarié pendant l'exécution du contrat de travail, il pourrait être une cause de rupture de celui-ci, à la discrétion de l'entreprise ou du service médico social, en charge d'évaluer l'effort physique correspondant (déshydratation, maladie etc). 

    - la circoncision, comme mutilation sur mineur garçon ne pourra plus être pratiquée que par des médecins volontaires et non plus par des religieux non formés, sans être bien sûr un service public ou un droit. Son équivalent féminin, strictement prohibé devra être considéré comme un crime, entrainant l'expulsion et/ou l'emprisonnement des parents. 

    - les listes de candidats à des élections ne peuvent se prévaloir de l'appartenance à une religion, le suffrage se devant d'être individuel. Il convient de rendre illégal de telles candidatures et aussi de refuser d'associer expression d'opinions et appartenance religieuse. Les propagandes politiques, par exemple les appels à manifester en faveur de Gaza, ne doivent pas pouvoir être émises à l'occasion de prêches religieux. De telles propagandes du fait d'étrangers doivent entrainer  leur expulsion, en plus des propos antisémites ou appelant à la violence, que les paroles correspondantes soient issus des traditions religieuses ou non. 

    L'objet explicite de ces restrictions, non pas à la liberté religieuse, mais à la pratique socialisée de coutumes incompatibles avec la vie dans le monde occidental, est de réduire l'emprise sociale de religions régressives sur les populations vivant en France, et aussi de pousser au départ les personnes qui y seraient excessivement attachées. Les autres peuvent bien croire à ce qu'elles veulent pourvu que cela reste strictement invisible et privé, comme c'est le cas pour toutes les autres croyances, y compris les non croyances, qu'il convient de respecter et elles sont majoritaires. L'exhibition permanente d'interdits, et d'obligations diverses est une facteur d'irritation et de discrimination qu'il n'est plus tolérable de tolérer. 

    Le chemin est tracé, il faut s'y engager. On réiterera ici notre hostilité radicale à des modes de vie imbéciles régis par des traditions stupides et inhumaines qui n'obligent à rien d'utile ou de souhaitable et qui ne sont que les contraintes abominables que des barbares imposent à des humains qu'il convient de libérer de l'ignoble, présent et futur. 

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2025/05/23/les-entrismes-islamiques-6549157.html

  • Les Entrismes islamiques

    À l'occasion de la publication du "rapport" sur les frères musulmans commandé par  Gerald Darmanin, et exploité par Bruno Retailleau, on se prend à douter encore, tout en étant content de voir certaines choses dites. 

    Damien Rieu, au fait de ces choses (il est LE activiste des réseaux sociaux qui dénonce ces choses depuis une dizaine d'années), nuance donc sa joie, lui aussi (1).

    Les chiffres

    Les thèmes sont nombreux. On commencera par les chiffres ou plutôt le chiffre, qui explique les réticences et elles sont très nombreuses, à prendre effectivement les choses en compte: 7% des mosquées seraient fréristes, et donc l'écrasante majorité de ces mêmes mosquées, comme cela est scandé depuis toujours, ne le sont pas. C'est le thème triomphant des premières analyses du rapport (2).

    Par le simple fait de ce chiffre, qui quelle que soit la vilénie justement décrite du complot, rend celui-ci négligeable et incapable de justifier auprès de l'élite numérisée accrochée aux sondages une dangerosité qui se trouve ainsi déjà réduite à néant, par le nombre donc, la question se trouve déjà réglée. Un bref émoi médiatique et on passera à autre chose. 

    Pourtant, l'influence frériste, qui se veut d'abord dirigée vers les musulmans (et non pas encore vers le tout venant français, comme cela est dit vicieusement (exagérer volontairement, c'est dénigrer)) est bien plus grande que cela. D'abord elle gère de grandes mosquées (les frères ont de l'argent, celui du Qatar par exemple, qui n'est pas du tout consacré au soufisme, par exemple) et donc des nombres de musulmans très importants. Associé comme forte minorité au CFCM qu'elle critiqua et finalement détruisit, l'UOIF puis MF est une organisation très importante dans l'islam de France et représente les frères malgré ses dénégations. Que ce soit Tarek Obrou, qui reconnait n'avoir jamais vraiment quitté sa "famille", ou bien sur Amar Lasfar, dirigeant et fondateur de l'UOIF et du lycée Averroes, dont les proclamations mensongèes, hypocrites et vantardes en font, malgré ses démentis, un frère officiel, sans aucun espèce de doute. 

    Les frères animent de manière souterraine la totalité de l'islam politique revendicateur, celui qui pousse les musulmans à France à réclamer la visibilité, les coutumes et les injonctions variées qui font avancer la cause. Cet entrisme généralisé, souterrain et organisé qui a infecté les pays musulmans et dont bon nombre ont rejeté avec violence la confrérie (en la déclarant terroriste, puis en pourchassant ses officines) est une tactique, une stratégie et une pratique. Son efficacité et son influence sont bien plus importante que le chiffre de 7% cité. 

    La politique 

    Car d'abord, l'entrisme a payé. LFI, qui est quasiment le relais officiel dans le monde politique français de l'action frériste (depuis la défense du Hamas, jusqu'à la lutte contre l'islamophobie en passant par l'officialisation d'un antisémitisme qui rend les juifs français responsable de génocide) en montre la redoutable nuisance. 

    Et puis il y a les intellectuels organiques. On a cité avec (2) Franck Fregosi, déployé sur le terrain pour contrer le rapport, et qui nous délivre le package du petit idiot utile. 

    Au nom du CNRS, il commence par affirmer: "L’idée d’un double agenda ne tient pas véritablement la route à mon sens." Et puis on cite sans vergogne un soutien patenté des frères, Hanoues Seniger, sans parler des délicieuses périphrases au sujet des frères, dont l'inénarrable: "Il y a beaucoup de choses à reprocher aux Frères musulmans. En Égypte historiquement et en Palestine, ils ont pu avoir recours à l’action violente.". L'appartenance du Hamas au frérisme n'est même pas (et surtout pas) évoqué. Pour le fond, on se tordra (de rire) au splendide: " la lutte contre le frérisme n’est pas un prétexte de plus pour suggérer que les musulmans pieux de ce pays devraient se voir imposer un régime de discrétion dans l’espace public ?". Bien vu. 

    Organisé en "oignon", le frérisme règne avec peu de cardinaux dans son conclave mais avec des cercles concentriques de plus en plus éloignés, tous collaborant au projet, le petit frégosi (on pense à "frégoli") n'étant qu'un trapéziste de bordure, pourtant au CNRS (belle prise), on imagine qu'il a échangé avec Bergeaud Blackler sur le thème... 

    Il faut parler aussi des institutions territoriales, régions, départements et municipalités, soumises partout où c'est possible d'un chantage aux nominations et autres prébendes pour obtenir mosquées et responsables d'associations. Les Républicains et autres centristes de gauche modérés ont beaucoup donné pour l'occasion, têtes de liste comprise: Bertrand, Pécresse, Darmanin et bien sur Sarkozy le pro Qatar enthousiaste des années 2000 ont beaucoup accordé à cet entrisme, la brave Dati, future maire de Paris en étant la danseuse du ventre, et le rapport n'en parle pas vraiment, mais là serait le constat explosif qu'il faut désormais faire: cela dure depuis vingt quatre ans (le 11 Septembre est sans doute la grande date à prendre en compte pour dater les choses). En 2012, 2017, 2022 les présidents furent élus grâce aux voix explicitement attribuées de manière communautaire au gagnant. 

    Les conséquences sont connues, et c'est bien via la confrérie et ses oukases que fut assassiné Samuel Paty.

    Que veulent-ils vraiment ? 

    Il est nécessaire de faire un tour par ce qui inspire ces gens. Après tout, ils ne font pas tout ça pour rien. Il faut bien comprendre qu'on est dans une foi religieuse active, passionnée par la réalisation effective de l'idéal suprême: la vie selon la vérité révélée absolue, selon l'islam donc, et cela partout dans le monde. Aussi simple que cela. Un idéal, des idées, une pratique en rapport, un projet à mener. Pratiques non pas seulement statiques c'est à dire respectant un rituel cultuel (le seul exemple véritable de "pratique" pour les européens), mais actives, intégrées à la vie "bonne" commandée par l'islam (c'est l'orthopraxie, vie monacale pour les chrétiens, vie des juifs dits orthodoxes).

    Le projet lui, est de mener les actions décidées par une stratégie centrale (celle des quelques centaines d'éclairés stratèges fréristes) qui suggère et impose, mais simplement "coordonnés" les actions à faire, toute extraites des préceptes les plus traditionels qui soient  de l'islam: les interdits alimentaires, le port du voile, le jeune annuel, les prières publiques. Nul intégrisme ou fanatisme dans ce qui est le plus ordinaire minimum convenu propre au religieux musulman: l'ordinaire, le normal, mais visible, et pratiqué tout le temps et partout. Si on rajoute, "par tout le monde", on a le projet global. 

    Citons la partie immergée de ces croyances et points de vue, ou opinions. Issus de la tradition islamique et liée à l'intensité de la conviction en la vérité révélée par le prophète et qu'il s'agit donc de mettre en oeuvre, ils partagent le monde en terre d'islam (terre soumise à la foi musulmane, et définie comme étant ce qui a été dans l'histoire terre musulmane) et terre de mécréance dans laquelle  la vie est restreinte, et mieux vaut ne pas y vivre car cela oblige à y suivre des préceptes inacceptables. Ces terres là sont par contre à conquérir, et les transformer en terre d'islam constitue et habite le fameux projet. 

    On passe là dans les "traditions" fréristes à proprement parler, telles qu'elles furent élaborées et mises par écrit et en discours par les grands initiateurs, Baana, Qotb, Karadawi, Mawdudi. Il s'agit de faire au minimum une reconquête des terres européennes abandonnées dans l'histoire: Espagne et sud de la France, est de l'Europe jusqu'à l'Autriche. 732 Poitiers, 1683 Vienne furent les  limites de la  conquête, et ces terres là sont toujours terres d'islam, par définition. L'immigration musulmane installe sur ces terres, à l'époque actuelle, des populations qui doivent vivre l'islam et l'imposer à terme à tous. Aussi simple que cela, et cela est explicite, décrit et redécrit en détails.   

    Cette lutte, ce projet nécessite des efforts coordonnés et concentrés, c'est le djihad au sens strict, son caractère violent ou pas étant secondaire et lié aux circonstances. On distingue cependant le djihad défensif (la reconquête des terres qui ont été musulmanes) ou offensif (la conquête de terres nouvelles). L'essentiel est la "dawa", l'"appel à l'islam" qui concerne soi et bien sûr les autres. On a là tout le sens de cette lutte pour l'établissement universel de l'oumma, devoir du musulman. 

    Que faire? 

    Que faire? Damien Rieu évoque le coeur du problème: le système judiciaire français n'est plus adapté à l'époque et il faut en changer. Ce changement des lois, qui n'est pas rupture avec l'Etat de Droit, comme le pauvre Retailleau s'est laissé à dire, mais bien refonte de la doctrine fondamentale qui coordonne les 3 institutions séparées de l'Etat, ne pourra pas être évité et c'est toute la discussion qu'il faut avoir pour rompre avec le néant sociétal qui laisse la société se faire subvertir comme cela est fait actuellement. Inutile de dire que ce n'est pas pour demain en l'état des choses. 

    On rigolera de la première réaction à la publication du rapport: un "conseil de défense", macronnade qui remit les choses à plus tard, tança le petit Bruno qui ne s'en vexa pas et surtout produisit à l'intention des pays arabes d'une protestation de non islamophobie terrorisée, la seule guerre que l'on mène avec hauteur n'étant qu'avec la Russie... 

    On rigolera aux recommandations du rapport  (carrés musulmans dans les cimetières, apprentissage de l'arabe l'école, reconnaissance de la palestine) , trois chevaux de batailles fréristes, qui consistent à annexer religieusement des portions du territoire, on ne repose convenablement qu'en terre d'islam; à faire ânonner les dialectes maghrébins par des assistés pour faciliter l'islamisation aux frais de l'Etat; à se soumettre à la propagande du Hamas et surtout à la justifier. 

    Sur les trois thèmes, on se prend à la tactique suprêmement imbécile du "couper l'herbe sous le pied". Elle consiste à assumer ce que demande l'ennemi pour désarmer la revendication. En fait, elle la justifie et la chose est particulièrement claire dans le contexte en cause. En effet, le refus de ces 3 exigences a vocation à maintenir la revendication musulmane dans la demande impossible qui maintient l'islam dans son caractère de religion auto-assumée comme étrangère, et donc respectueuse du pays d'accueil à la fois respecté et craint. Lever ces exigences, c'est accepter la pénétration, l'installation et donc la revendication de la France comme terre de conquête possible au lieu de la laisser dans son statut de terre étrangère, régie par d'autres lois que l'on se doit de respecter. C'est en fait se soumettre au projet frériste. 

    Accepter les 3 usages, c'est laisser le premier stade du projet s'initier et s'installer officiellement comme horizon: permettre aux musulmans, au nom de la liberté des français, de s'installer comme communauté autonome, régie par ses propres lois. C'est le premier stade de l'islam politique: mettre la main sur LE musulman, et c'est l'objet du projet frériste, par définition. 

    Mais explicitons davantage le lieu de ce projet au sein de l'islamisme en général. 

    L'islamisme (le "isme" est négatif, désormais marque d'idéologie) a plusieurs manifestations, et on a déjà cité les 5 infâmes piliers (sexualité avec les mineurs, mutilation des voleurs, mise à mort des apostats, pratique de l'esclavage, statut inférieur des mécréants), communs à toute les problématiques islamiques quelles qu'elles soient. Il constituent le "problème de l'islam" comme religion, c'est à dire comme objet culturel et  traditionnel transmis. S'en défaire est le problème et on laissera la chose à qui de droit, cela n'est pas facile. 

    Les 3 islamismes

    Il faut bien comprendre  tout d' abord que ces 5 piliers sont doublés "sur leur droite" (on attribuera à cette direction là une négativité qui revient en fait à l'autre) par des extrémismes variés au nombre d'au moins trois.

    D'abord le soutien politico militaire au wahaabisme saoudien connu pour ses moyens financiers et sa poursuite internationalisée des stratégies et politiques des princes saoudiens, actifs dans bien des domaines. Cela couvre le salafisme basique tel qu'il est propagé en particulier en Afrique  noire, mais pas que. Adapté à un conservatisme strict, mais politisé, il a le pouvoir de séduction de l'idéologie désertique arabe  et son gardiennage des lieux saints, plus  l'argent du pétrole, il en reste. Les ravages qu'il fit sont incommensurables, au point d'avoir concerné les USA eux mêmes, le complot du 119 ayant été saoudien ! Il anime les idéologies islamistes sunnite du tiers monde,  comme tout fanatisme politisé, mais avec l'objectif institutionnel de faire "comme Ibn Seoud". Il fut la matrice du djihadisme mais indirecte: c'est pas sa volonté expansionniste et propagandrice  qu'il lui donna naissance. 

    Ensuite, le djihadisme, initialement wahhabite, mais en révolte contre celui-ci. Un retour aux sources du retour aux sources, l'autentique folie salafiste extrémiste invivable et sectaire, qui ne peut que se consumer dans le sang, rejeté par tous. Parfaitement orthodoxe, mais violemment suicidaire, cette folie en guerre contre le monde, tourne à l'extrême de la folie islamiste: une sorte d'enfer sur terre idéologisé et profondément déconnant. 

    Le régime taliban, malgré sa cruauté qu'on pourrait assimiler à son nationalisme ethnique, s'apparente au wahhabisme plus qu'au djihadisme, dont la première marque est son internationalisme, qui le met automatiquement en conflit partout avec les forces nationales, parfaitement présentes dans les mondes musulmans de part le monde. En cela, il est exceptionnel. 

    Le troisième monde musulman est celui des frères, et se constitue comme internationalisme, exactement comme le djihadisme dont il est une forme, mais avec une stratégie entriste qui veut se présenter comme pacifiste ou pacifiée, même si ses objectifs et ses pratiques sont absolument facistes au sens 1920 du terme. 

    Issu de l'effondrement de l'Empire Ottoman califal qu'il veut reconstituer idéellement, tout comme le nazisme issu de l'effondrement de l'empire de Sissi (d'où le nom, il fallait la trouver celle là), le frérisme est un idéal mystico politique universaliste dopé à l'idéal temporel musulman et qui le représente assez bien. Le chiisme iranien actuel en est une manifestation et illustre très bien ce qu'il projette, mais à une échelle nationale. Car Khomeiny, même inspiré par El Banna resta perse et chiite  et donc proprement iranien au sens indo européen du terme. Tandis que le frérisme, encore une fois, partage avec le djihadisme une volonté de subversion  universelle qui le rend intemporel et idéologiquement éternel. Mieux que le soviétisme inféodé à l'URSS, le frérisme est un trotskysme, une subversion spirituelle éternelle. 

    Ce  n'est pas pour rien que Mélanchon s'y livre avec autant d'enthousiasme: il y retrouve ses jeunes années. 

    Les 3 modes sont chacun absolument haïssables et se situent tous comme explicitement ennemis de tout ce qui rattache aux idées communes "démocratiques" basées sur l'élaboration humaine des lois, les élections à dates régulières et la séparation des pouvoirs. 

    Note: on considère la notion d'"Etat de droit" subsumée par la notion de séparation des pouvoirs, bien plus complète. 

    Le fascisme frère musulman est pourtant le seul vrai danger en Occident. Le wahhabisme, qui ne peut se manifester que dans le tiers monde, même géopolitiquement dangereux est extérieur à nos  moeurs et pratiques, laissons le à l'Afrique, c'est là qu'il fera la plupart de ses dégats noyés dans le foutoir du continent éponyme.

    Le djihadisme a été vaincu militairement et ses excès qui ne sont que sporadiques et manifeste de folies variées, stimulées de fait par le vrai danger, le très organisé et volontaire frérisme d'autant plus actif et menaçant qu'il se dissimule derrière une fausse inocuité, celle que les émissions de télévison en rapport avec le rapport tentent en ce moment de démontrer (3).

    Les idiots utiles

    Car pour certains, il n' y pas photo: le seul danger est djihadiste, et le mérite des frères serait d'en détourner: c'est le fameux "je me suis fait déradicaliser par les frères musulmans" de Tarek Obrou ! Que cette belle opinion conduise certains à dénoncer Retailleau comme un complice de Daesh par sa haine contre productrice des frères prête à rire cependant... L'opinion a une réalité, et elle est ce qui architecture l'entrisme frèriste qui se présente donc comme celui qui prélève le prix à payer pour une acceptation pacifique de l'Occident par l'islam à moins que ce ne soit l'inverse, gros de la conversion idéale à venir mais suffisamment impensable pour n'être pensée que par l'un des interlocuteurs d'un dialogue vicié. 

    Dialogue doublement vicié donc, et on le voit dans le deuxième argument levé par les  idiots utiles de (3): les frères ne veulent pas imposer à la charia à l'Occident ! Tout à fait vraie dans un premier temps, la remarque est grosse de sa duale: les frères ne veulent qu'imposer la charia à l'immigration musulmane en Europe ! Le danger bien moindre que l'affirmation initiale est il moins terrifiant ? Il faut en tenir une sacré couche pour se rassurer à ce compte là. 

    On pourrait ajouter cette définition de l'entrisme frériste qui serait basée sur un double désaveu: nous ne sommes pas djihadistes et ne voulons convertir que d'autres que vous. Rien de grave, laissez nous entrer.

    Habile non?

    Encore une autre version mainte fois répétée par les idiots utiles à (3): l'entrisme c'est le contraire du refus de participer: comment critiquer non pas le refus islamique d'aller à la piscine mais l'exigence d'y aller (déguisé en phoque) ? L'entrisme comme refus et contraire du séparatisme est une affirmation voire une preuve du caractère contradictoire de l'islamophobie, resservie par la bande, malgré sa quasi défaite comme expression de stigmatisation retournée.

    Habile non ?  

    Et pourtant. 

    Les institutions

    Les institutions sont infiltrées à plusieurs titres entre les systèmes élus, municipalités voire députations et aussi sous forme de clientélisme des filières du fonctionnariat, allant jusqu'à la police. Cela dote les institutions de pouvoirs de décision variés qui les rendent indulgents vis à vis de la présence et des décisions inspirées par le frérisme et qui concerne la visibilité des pratiques musulmanes: port du voile, pratique de la prière, du jeune et des interdits alimentaires en public, qu'il soient les milieux professionels, sportifs ou éducatifs. On se trouve donc face à un double système de direction et aussi d'action en faveur de pratiques particulières favorisant le respect public de modes de vies conformes à une orthopraxie religieuse invasive et revendicative.

    Sans mentionner l'idiotie utile présente dans tout ce qui devient cercle d'influences des frères, marqué par tout ce qui relativise, comprend et accepte le cercle qui lui est intérieur avec en commun à toutes les distances du centre: les frères musulmans, organisation veiillissante datéen ne représente rien et ne fait rien de grave. 

    Les musulmans

    Les musulmans sont eux mêmes marqués par cet entrisme sous la forme d'une présence permanente plus ou moins officielle des acteurs fréristes dans leurs milieux, typiquement dans les associations religieuses, mosquées, écoles coraniques, lycées sous contrat, associations cultuelles ou culturelles. Là se pratique culpabilisation et incitation à une orthopraxie en ligne avec les discours musulmans obligés, en l'occurence la poursuite du "licite" concept fondamental de la pratique musulmane qui se trouve manipulé volontairement par le frérisme. 

    C'est cela  l'imposition de la charia en France, sous la forme non pas d'une conversion forcée à la religion concernée, mais la transformation de la société en organisation d'abord compatible avec l'idélogie politico religieuse portée par le frérisme qui se trouve explicitement identifée à l'islam dans son ensemble. On a ainsi une double conversion: de la société à supporter l'inacceptable et de sa partie musulmane à le pratiquer strictement. La voilà la Charia et cela a une réalité. 

    La grande stratégie

    Pour vaincre cette menace dont la réalité n'en finit plus de se manifester, il y aurait une tactique autoritaire qui, n'en doutons pas, devra s'imposer à terme: le refus de l'entrisme sociétal, au nom de principes finalement assez simples à comprendre et qui sont en plus déjà les nôtres. Ces principes sont directement des interdictions de certaines pratiques, celle-là mêmes dont l'imposition en douceur constitue l'essence de la stratégie frériste. 

    L'acceptation effective du "vivre ensemble" national repose en effet sur un partage minimal de moeurs et de comportements collectifs qui conduisent, c'est le principe essentiel et universel de l'homogénéité des nations, à partager le vécu. Et bien il faut considérer que cela entre en contradiction frontale avec  la stratégie "séparatiste" de l'islam frériste conquérant.

    Les 5 pratiques : port du voile, interdit alimentaire, jeune annuel, prière publique, religiosité politique, ne devraient pas être recevables en tant que droit à l'expression publique visible.

    - le port du voile à l'université et en général lors de toute consommation de service public (guichet d'assistance et hopital compris) doit être interdit. Son refus est un droit absolu de tout employeur. 

    - le marché du halal ne doit faire l'objet d'aucune subvention ni soutien public. La réglementation concernant l'abattage doit interdire la mise à mort sans étourdissement préalable. 

    - le jeune annuel diurne, qui est une soustraction de la force de travail de l'employé doit pouvoir être interdite par les contrats de travail salariés. 

    - la prière publique doit être interdite: l'espace public est entièrement soustrait à l'espace cultuel. Les entreprises n'ont pas à mettre à disposition des lieux de prière ni à autoriser les prières régulières pendant la durée du travail. 

    - religion et opinions politiques doivent soigneusement séparées au nom de la paix publique, compte tenu de la puissance du sentiment religieux: les réunions politiques ne peuvent être tenues dans des lieux de culte, les candidats aux élections ne peuvent se réclamer directement de la religion, les revendications 

     

     

    (1) Damien Rieu sur Ligne Droite https://youtu.be/Y_rb-sWTEA0

    (2) Conversation de Franck Fregosi https://theconversation.com/les-freres-musulmans-menacent-ils-reellement-la-republique-257303

    (3) C ce soir, extraits  https://www.youtube.com/watch?v=lFLY__4jwGw

  • Les Génocides

    Forum de l'emploi et des carrières, Linkedin est actuellement balayé par un "shit storm" au sujet de la qualification de "génocide" pour ce qui se passe à Gaza. 

    Toute une variété de "profils" dont une majorité, mais pas que, de "racisés", s'expriment sur 1) l'évidence de la qualification 2) le drame terrible et affreux qu'il est 3) le tort de Macron de ne pas proclamer l'un et l'autre. 

    À l'occasion, on présente des photos d'enfants maigres, certaines prises récemment (on le suppose) à Gaza, d'autres dans l'Europe de 1945, l'enfant maigre dans les camps de concentration ayant pour inconvénient d'être révisionniste, les enfants gazés immédiatement n'ayant pas le temps de maigrir. 

    On rappelle que entre 2015 et 2025, il y eut 400 000 morts en Syrie et aussi au Yemen. Génocide ou pas? 

    On rappelle qu'entre 1935 et 1945, il y eut 80 millions de morts de par le monde du fait de la  Deuxième Guerre mondiale.

    À tous les lucides "antisionistes" qui souhaitent qu'un traitement "proportionné" soit administré aux assassins du Hamas. 

  • Les Europes

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  • L'arrêt de Fessenheim

    L'annonce de la fermeture de la centrale de Fessenheim par Edouard Philippe (1). "Nous serons jugés sur nos actes". 

    Ce pourri corrompu, le maire du Havre (premier port français par lequel passe les drogues) est candidat à la transformation du pays en narco état. 

     

    (1) Annonce de Phillippe https://youtu.be/Lxr3_mYTflk

  • Les Megas

    On peut commencer à évoquer l'après, et (1) le suggère: l'Europe actuelle, soit l'UE est condamnée et sa forme actuelle devra être démantelée. 

    Des signes se manifestent et le slogan MEGA (Make Europe Great Again) en est le slogan ridicule, peut être inspiré par les influenceurs trumpistes (on nous le dira certainement), en tout cas par le dégout total "à la Trump" que tout le monde éprouve pour l'UE, depuis l'obscur prolo déclassé prêt pour le nazisme jusqu'au bourgeois éclairé en passe d'être ruiné par une folie européiste, en même temps  ultra libérale (libre échangiste car corrompu par la Chine), ultra corrompue (Van der Layen et Macron d'abord), et ultra autoritaire (elle s'en prend directement aux partis alternatifs en France, Allemagne et Roumanie). 

    L'élection de dimanche en  Roumanie sera le premier signe certain d'une vague qui s'annonce et qui devrait, le tout est de savoir quand, déferler sur la chiasse infernale, bien plus dangereuse et mortifère que le wokisme et l'islamo gauchisme qu'elle cherche à amadouer en les soutenant: l'Union Européenne pourrie, régnant puante dans le bidon ville à femmes voilées qu'est devenu Bruxelles. 

    Les choses bougent: d'abord la question des SMS de Van der Leyen à Bourla, PDG de Pfizer (on est là dans les dizaines de millions d'euros) dont un jugement récent tente de briser le refus de la commission de les publier. Ensuite l'enquête sur le rôle de la commission dans l'annulation des élections présidentielles en Roumanie est en train de s'ouvrir. 

    Corruption et mafias: voilà l'Europe ! Le candidat roumain craint pour sa vie et a passé la campagne de second tour hors de Roumanie ! (2)

    Ce qui sortira de cette élection doit absolument être une remise en cause fondamentale de l'infection fédéraliste, et la prochaine constitution européenne en portera la marque en l'interdisant explicitement. Son préambule sera: "l'Union des peuples d'Europe ne sera JAMAIS une fédération, une nation, une confédération ou un gouvernement commun. "

    Il est possible donc qu'un évènement important ait lieu dimanche. 

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2025/05/15/les-autres-negociations-6547914.html

    (2) reportage Omerta sur l'élection de Simion https://www.youtube.com/watch?v=C5mC0Zk2qkY

  • Les suicides assistés

    Le débat fait rage. On parle même de référendum ! 

    Quelques arguments sont évoqués ici (1). On parle de la loi en cours, rédigée, et à discuter. Atterrant. 

    Les arguments

    Ce n'est pas une loi sur la fin de vie, car elle peut concerner des personnes qui ont des années à vivre, avec des soins retardateurs efficaces. C'est le cas des cancers progressifs, des charcots, des dialysés sévères etc: les "affections graves incurables" que les techniques médicales peuvent repousser la mort à plus de dix ans voire vingt ans. Des milliers de personnes sont dans ce cas.  

    Elle n'est pas encadrée, avec une procédure expéditive: 15 jours d'examen, et 48h pour réfléchir. Pas de collégialité, pas de psychiatre, ce qui pourrait paraitre étonnant: voudrait-on éviter tout ce qui pourrait remettre en cause le très volontaire suicide ? Serait ce criminel que de vouloir, comme pour l'avortement, dissuader le futur assassin de soi-même ? 

    On meurt mal en France, et le système de soins s'effondre. Pourtant, les soins palliatifs et les médicaments qui vont avec, fournissent une solution à la douleur des (vraies) fins de vie difficile. Ainsi, pour ceux entrés dans des unités de soins palliatifs, la demande d'euthanasie passe de 3% à dix fois moins très vite. 

    Or 1 demande sur 2 de soins palliatifs à des mourants n'est pas satisfaite: 2 à 9 mois pour obtenir la consultation, alors que la demande de suicide sera satisfaite en 15 jours. Une sorte d'appel au crime. Les terribles descriptions de personnes suppliant qu'on les tue et qui émeuvent tant les soi-disant "plus qu'humains" sont le fait de victimes de déserts médicaux. 

    La loi va ainsi créer une pression supplémentaire pour la demande de suicide faute de soins. Tout simplement. On obtiendra en  15 jours ce que des mois de procédures pour obtenir des soins palliatifs non disponibles sont incapables de fournir, quelque soit l'urgence. 

    Les EHPAD appauvris où meurent 25% des décédés sont remplis de personnes vivant dans l'inconfort de leurs urines et de leurs selles lavées une fois par jour. Cette loi, et le suicide qui a avec, est une solution à la cherté de cet environnement et aussi à l'inconfort qui va avec, de subir et de voir ces déchéances. 

    La psychologie du suicidé de cette loi sera celle des pauvres, en souffrance, seuls ou qui ne veulent pas être davantage à la charge de leurs proches ou de ce qui en tient lieu et à qui on offre une alternative qu'ils ne pourront, au final, refuser. 

    Quant à la question de la fameuse "liberté" de mourir. Libertés réelles, libertés formelles: les riches soignés par leur argent n'auront pas besoin de cette loi... La liberté est-elle celle de la dépression et de la pauvreté, qui favorise l'envie "libre" de suicide ? 

    Les grands principes

    On parle de loi d'"équilibre". Or, l'équilibre, précisément, est rompu en faveur du franchissement d'une barrière symbolique fondamentale, qui est l'attribution du droit et en fait du devoir de tuer aux soignants. Cette rupture symbolique du rapport entre médecin et malade sera définitive et aura des conséquences fondamentales: le médecin pourra vous tuer si vous le demandez. Cette révolution éthique est-elle discutée et vraiment considérée ? Non. 

    On parle d'"aide à mourir". La phrase est inacceptable car ambiguë au dernier degré dans le sens du cynisme mortifère le plus révoltant. On parle (1) de "tuer" (aider c'est permettre, faciliter permettre) ou bien (2) de permettre de quitter la vie dans les meilleures conditions possibles ? Au nom du deuxième sens, séducteur de manière diabolique, on organise et promeut ce qui reste un meurtre. 

    De plus, on promeut une restriction à l'expression des opinions: tenter de dissuader du suicide demandé sera poursuivi, et ma révolte pourtant légitime est déjà hors la loi. Un contrôle supplémentaire dans la limitation de liberté d'expression des opinions. 

    Pour finir, on sait que l'un des problèmes de santé publique est la question des suicides, causés par les variantes des dépressions, maladies mentales de diverse importance pour lesquelles il existe des soins variés. Poser la décision suicidaire comme droit imprescriptible et obligation médicale sans s'assurer de la relation possible de ce désir avec une maladie associée n'est pas convenable. La chose n'est même pas discutée, alors que l'évidence de la dépression profonde est forcément associée au moins en principe avec l'approche de la mort. Rendre possible la suppression de tout soin pour laisser toute la place à la mort est criminel et je pèse mes mots. 

    4 grands principes sont ainsi foulés aux pieds par des institutions dont tout montre qu'elles sont gravement malades et en fin de vie. Une pulsion suicidaire de mort saisit l'Occident ou ce qu'il en reste. 

    De fait, et les lois sur le mariage pour tous, l'homo parentalité (parent1 parent2), la décision concernant son sexe, l'avortement sans limites, la procréation assistée comme droit, y compris l'achat de prestation de grossesse et bientôt l'euthanasie violent les sentiments basiques de toute l'humanité concernant les principes fondamentaux de la base biologique qui contraint ordinairement l'organisation des sociétés humaines.

    Cette rupture qui s'achève progressivement est maintenant un caractère des sociétés occidentales. D'une certaine manière, le caractère décidé et explicite de la disparition du symbolisme moral dans la conduite légale de la société est maintenant avéré et manifeste une volonté. On peut (de toute façon on devra) ainsi vivre dans des sociétés sans référence à cette hyper morale, qui ne disparait pas pour autant, elle est simplement abolie pour ce qui concerne l'inspiration et la justification des lois. 

    Y a-t-il pour autant disparition de tout principe pour ce qui concerne l'esprit des lois? Non, bien sûr, il y a remplacement des principes dits traditionnels qui étaient jusqu'il y a peu des conséquences plus ou moins directes des principes chrétiens défendus par ce qui était encore une religion majoritaire. Des principes nouveaux de liberté complète quant aux comportements individuels minoritaires sont ainsi considérés de valeurs strictement égales à tous les autres comportements pourtant ordinairement contraints par des valeurs communes symboliquement affirmées, puis rendus obligatoirement disponibles gratuitement aux minorités concernées et enfin rendues incritiquables de par la loi. 

    On a ainsi, avec apparemment l'assentiment de l'opinion, mesurée par les sondages et les enquêtes (on ne peut le nier pour la quasi totalité des mesures sociétales décrites),  une rupture complète avec des principes dit moraux assez connus, et défendus mordicus pendant des siècles. 

    Les alternatives

    La loi sur la fin de vie en France est une loi travaillée plusieurs fois et qui permet avec l'aide de l'État, une véritable "aide à vivre sa mort" dans les meilleures conditions, les progrès des antalgiques permettant de supprimer les souffrances extrêmes dans pratiquement tous les cas, les procédures raisonnées et attentives d'accompagnement de la mort inévitable sont disponibles et décentes. Reste à disposer des équipes et traitements de soins palliatifs, disponibles vingt ans après la loi uniquement pour la moitié des français. 

    3 critères progressifs d'accompagnement effectifs de la mort prévisible immédiate sont disponibles et pratiqués : l'abstension (de réanimation), la prescription de sédatifs (causant la mort), l'arrêt des traitements terminaux. Humains et respectables, respectueux des soignants et des malades, tout cela se fait à l'honneur de tous. 

    Hors la généralisation obligatoire et contractuelle de la mise à disposition des malades en fin de vie de ces traitements, quel est le besoin d'une aide à mourir qui n'est que la rupture symbolique avec l'interdiction de tuer qui s'impose à toute société ?  

    Les amendements

    Pour bien illustrer l'esprit et le vrai sens de cette loi, il n'est que de mentionner les amendements rejetés et adoptés en commission. Le dégout et la haine vient à l'esprit et aux lèvres. Les raisons de l'évidence que je ressens m'éloigne pour toujours des enculés assez inhumains pour concevoir de telles horreurs. 

    Rejetés

    L'interdiction du suicide aux personnes déficientes intellectuellement 

    Vérification de l'altération du discernement de la personne

    Saisie d'un psychiatre en cas de doute sur la demande de suicide

    Clause de conscience étendue au personnel soignant et infirmier. 

     

    Adoptés

    L'absence de différence entre suicide assisté (poison laissé à disposition) et euthanasie (injection explicite du poison).

    La considération que la mort du fait de l'application de cette loi sera considérée et explicitée comme "naturelle".

    Amende et prison pour délit d'entrave, soit l'empêchement ou la tentative d'empêchement de d'information ou de pratique du suicide assisté, par tout moyens, y compris l'information en ligne. 

    En conclusion

    Un prof de médecine, praticien de la chose, au courant des choses, l'explique: cette saloperie eugéniste est un crime contre l'humanité. La décadence morale mortifère de cette société de merde est inqualifiable. Il n'est pas le seul: tous les spécialistes engagés dans la conduite de l'assistance humaine et médicamenteuse à la fin de vie, qui seront obligés de par la loi de proposer la chtite seringue mortelle (pourquoi pas la balle dans la tête ?) aux grabataires désespérés sont vent debout devant cette saloperie. 

    Sauf si bien sûr, le libéralisme moderne prend acte de la nécessaire gestion économique du soin de la population misérable, qui en plus ne vote pas: les vieux qui n'ont pas les moyens de se faire changer leurs couches plusieurs fois par jour vont pouvoir se suicider, tout comme ceux, trop ploucs pour avoir droit à la trop chère morphine, ou trop fatigués d'attendre un rendez-vous. Des économies importantes sont ainsi à attendre: une mesure énergique à grande échelle sera donc enfin décidée par Macron ! 

    Et on ne plaisante pas: les mutuelles (sans que l'on parle de conflits d'intérêt) sont à fond pour la loi, et le Canada a fait de belles économies avec une loi analogue: des dizaines de millions de dollars et 30% des suicides sont le fait d'handicapés... Et puisqu'on veut encore rigoler, parlons pour finir de la proposition de loi d'Aymeric Caron pour interdire l'euthanasie des chiens et des chat. 

     

    (1) interview Philippe Juvin https://youtu.be/5ICaaqpN79o